Chapitre 25

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Point de vuede Théa

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Point de vuede Théa

Je n'ai pas parlé à Thor depuis qu'il a osé me comparer à Hela. Je l'ai croisé au moment des repas mais nous n'avons jamais échangé un mot. Mon frère pense que j'ai réagi de manière excessive et que Thor ne pensait pas ce qu'il a dit.J'aimerais croire que mon frère a raison. Malheureusement, je pense que ce n'est pas le cas.

Je suis dans la salle d'armement entrain de m'équiper pour la fameuse mission de transfert. J'ai toujours cette impression qu'on va faire pire que mieux. La présence de mon frère dans cette mission n'arrange pas la situation d'autant plus que je ne serais pas avec lui. Je respire un grand coup pour me déstresser et range le couteau de combat dans son étui.

« - Tu es sûre de ne pas vouloir d'armes à feu ? Me demande mon frère Tu aurais une portée beaucoup plus longue.

- Je ne suis pas adepte de ce genre d'arme. Je préfère les couteaux. C'est l'arme adéquate pour appliquer les techniques de combat qu'on m'a enseigné.

- J'étais loin d'imaginer qu'un jour j'aurais ce genre de conversation avec toi, me dit-il en souriant.

- Et moi donc. »

Je finis de m'équiper lorsque mon frère me tend un paquet cadeau. Je le regarde surprise.

« - Tu sais que ce n'est pas mon anniversaire ?

- Dois-je attendre l'anniversaire de ma sœur pour lui faire un cadeau ? Me répond-il en souriant. Vas-y, ouvre-le. »

J'ouvre le paquet et découvre un couteau de combat.

« - C'est le premier que j'ai acheté.

- Tu as acheté un couteau de combat ? Pour faire quoi ?

- Initialement, c'était pour te protéger au cas où quelqu'un décidait de te faire du mal mais après l'avoir acheté, je me suis dit que c'était peut être trop excessif.

- Papa et Maman étaient au courant ?

- Tu veux rire. S'ils l'avaient été, j'aurais été privé de sorties pendant un bon moment et Maman m'aurait amené chez un psy.

- C'est pas faux.

- Maintenant, ce couteau t'appartient. Il te servira plus qu'à moi.

- Merci, Lucas, je lui dis en le prenant dans mes bras.

- Je te laisse finir de te préparer, déclare-t-il après notre étreinte. Je t'attends au quinjet. »

J'acquiesce et attache le couteau de mon frère à ma ceinture. Je rassemble mes cheveux en une queue puis me regarde dans une glace. C'est à peine si je me reconnais avec tout ces équipements.

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