Chapitre 8

361 15 2
                                    


Point de vue de Théa

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Point de vue de Théa

Nous sommes déjà le lendemain après midi. Les infirmières me permettent de sortir de l'infirmerie mais pas de la tour. En même temps, je n'irais pas loin avec un bras en moins. Comme la veille, le simple fait de le bouger me fait mal. Je l'ai mis en écharpe pour éviter qu'il bouge de trop, même si cette technique n'est pas la meilleur à cause du contact entre le tissu et ma peau fragilisée.

Ce matin, Thor est parti chez mes parents pour les mettre à l'abri. J'aurais aimé l'accompagner mais ça aurait été une mauvaise idée avec mon bras. J'espère simplement qu'il arrivera à les convaincre de le suivre. Bon, avec mon père, ça devrait être du gâteau. Il sera impressionné devoir le dieu en personne. C'est plus ma mère qui m'inquiète. Il faut des arguments en béton pour la convaincre. Des arguments avec des preuves concrètes. Tout ce que Thor n'a pas.

Depuis ce matin, je me tourne donc les pouces. J'ai rapidement fait le tour de ce qu'il y avait à voir et ne pouvant pas faire de sport, je me retrouve vite à cours d'occupation. Je donnerais n'importe quoi pour avoir un livre mais malheureusement je l'ai laissé dans mon appartement. En fait, je pensais pouvoir me passer de ce que j'ai laissé là-bas mais ce n'est pas du tout le cas. Même si c'est dangereux, il faudra que je songe à y retourner rapidement pour prendre quelques affaires utiles comme mon téléphone.

« Tu comptes rester ici toute la journée. »

L'arrivée de Marion me fait sursauter. J'étais dans mes pensées.

« -Tu m'as fait peur, je lui dis.

- J'ai vu. Excuse-moi.

- Ce n'est pas grave. Je devrais m'attendre à ce que quelqu'un débarque. Je ne suis pas seule dans ce bâtiment.

- Non, en effet.

- Pour répondre à ta question, non, je ne comptes pas rester ici toute la journée. Il faut juste que je trouve quoi faire.

- Tu n'as qu'à m'accompagner à la salle de sport. On pourra discuter comme ça.

- Je te suis. »

Je me lève et suis Marion jusque dans la salle de sport. Personne ne s'entraîne. C'est étrange quand on sait qu'il y a des agents en attente de mission.

Je m'installe en tailleur sur un tapis. Marion bande ses mains avant de frapper dans un sac de frappe.

« - Stark était persuadé que tu piquerais une crise en apprenant qu'il t'a ramené à New York mais ce n'est pas le cas. Tu as l'air de le vivre plutôt bien, me dit-elle entre deux frappes.

- En vrai, je lui en veux. Je me sens trop vulnérable ici. Mais je me dis que s'il m'a mise ici, c'est qu'il s'agit du seul endroit sûr.

Gardienne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant