LAUREN:
C'est aujourd'hui le grand jour, le fameux vol de train, organisé dans le dos de tous et annoncé à la dernière minute. J'ai pas le goût de fuir encore. On est bien où on est. On va partir en début de soirée. C'est cette nuit que tout va se jouer. Là, on attend tous. C'est calme, personne ne parle. Certains se préparent, mais de mon côté, je n'ai pas grand chose à préparer. Mon truc c'est les cadenas. C'est très pratique lorsqu'on vole une banque, je suis plus vite que les autres pour trouver le code, puis je suis silencieuse. Sur le train, il va y avoir des coffres remplie d'ors et d'argents selon Dutch, c'est là que je vais entrer en jeu. J'espère seulement que Juniper ne me fera pas faux bond. Je devrais me rendormir, mais je n'y arrive pas. J'ai le cœur qui bat trop vite, le stress, sûrement. Pourtant, ce n'est pas mon premier vol de train. J'ai tout de même un mauvais pressentiment. On est pas la seule bande du coin. Seulement, Dutch s'en fou.
*****
On est tous sur nos chevaux. Toutes les filles sauf moi sont restés au camp pour protéger les lieux. On se divise en trois bandes pour rejoindre le point de rencontre, là où le train va s'être arrêté à cause d'une explosion, que Don va s'occuper. C'est le seul à être déjà parti. Je pars avec Dutch, Eugène et John. Eugène va s'occuper de me protéger pendant que je m'occupe des cadenas. Nous sommes ceux qui sont parti dans la forêt. Eugène a essayer de me faire la jazette et de me faire rire, mais ça n'a pas fonctionné. Et John ne m'a pas dit un mot. On ne se parle plus vraiment à vrai dire...
- On arrive, nous dit Dutch.
Nous entendons un gros boom. La dynamite vient de sauter. La traque de chemin de fer vient d'exploser, donc le train va devoir s'arrêter. On sort de la forêt. On voit très bien la scène.
- Peut-importe ce qui arrive, on se retrouve au camps, dit Dutch avant de mettre son bandana. Assurez-vous de ne pas être suivi.
Je mets mon bandana et sort mon pistolet. Le moment est arrivé. Le train est belle et bien arrêté. À cheval, on s'avance. Dutch quitte sa monture, je fais comme lui. Les gardes vont sortir bientôt et armés. Le premier sort par le dessus du train. Il est rapidement abattu. Ça y est le massacre commence. Ils sortent par dizaine. Je commence à tirer dans le tas. Je dois entrer à l'intérieur de ce maudit train pour les coffres fort. Eugène prend les devants et me guide. Rendu à l'intérieur du wagon, nous retrouvons les frères Callander.
- Les coffres sont dans cette chambre. On va faire exploser la porte, recule.
Nous reculons. Ils mettent des explosifs sur la porte, puis ils courent me rejoindre. À peine, j'ai le temps de me boucher les oreilles, la porte tombe au sol. J'entre la première dans la pièce. On entend des hurlements.
- Merde, je crois qu'il y a quelque choses qui marche pas, dit Davey. Protège la fille, je vais voir.
- Ok frère.
- Je viens avec toi.
Davey et Eugène partent. Je retourne au boulot. J'espère qu'il y a rien de grave. J'entends de plus en plus de coup de feu, ça me déconcentre. Trouver la première combine me prend plus de temps que prévu. Je mets les lingots dans un sac et passe au deuxième coffre. Mac se met à tirer. Il y a trop de bruit. Je ne peux pas y arriver.
- Tu dois partir Lauren! Il y a trop de monde! Je sais pas c'est qui eux!
Je vais rejoindre Mac. Ce ne serait pas les Margays? Je les observe. Ce ne sont pas la police. Ils n'ont pas d'uniforme et ils sont venu en grand nombre. Il y a aucun doute, ce sont les Margays. Ils devaient absolument intervenir? Davey arrive essoufflé.
- On doit quitter. Ils sont trop nombreux. C'est une embuscade! On se rejoint tous au camps! Eugène est parti donner un coup de main au autre avec les passagers.
Davey se fait tirer dessus. Mac l'aide. Pendant ce temps, je les couvre. J'élimine celui qui nous visait. Mac et Davey montent sur le même cheval et quitte à toute vitesse les lieux. Je prends mon sac rempli d'or et quitte le train. Je siffle, mais Juniper ne vient pas. Il fait si noir que je n'arrive pas à la voir. On commence à me tirer dessus. Je me cache, je remonte dans le train. Seulement, je tombe face à face avec un inconnu. Il regarde le sac que je traîne. Je tire, mais il esquive. Je le pousse et cours pour changer de compartiments. Je sors ailleurs. Je siffle Juniper. La voilà enfin. Je cours vers elle. Je mets le sac sur son dos et l'attache bien fort. On lui tire dessus. Ma jument gémis de douleur, avant de décamper à toute vitesse.
- Juniper! Reviens!
Je cours après elle, mais ça sert à rien, elle est partie. Il y a toujours plein de gens, mais je n'arrive pas à les différencier, il fait trop sombre. Où sont les autres? Est-ce qu'ils sont déjà tous parti? Ou ils sont mort... Je hurle le nom d'Eugène, d'Arthur et puis de Dutch. Mais aucune réponse. Le train est maintenant en feu. Les Margays ne rigolent pas. Il y a plein de mort au sol, j'essaie de ne pas regarder leur visage. La police va bientôt arriver. Je dois me sauver d'ici. Je repère un cheval blanc plus loin, Dutch! Le seul avantage d'avoir un cheval blanc, c'est qu'il est pas difficile à repérer dans le noir. Je me mets à courir vers lui. Je hurle son nom pour qu'il puisse me repérer. Il m'a remarqué, dieu merci. Mais il est entouré. Je remarque que derrière lui, il y a des sacs d'argents. Il doit m'attendre. Il ne peut pas m'abandonner. J'essaie de visée ceux qui l'entoure, mais je n'en touche aucun, je vois double. Il me regarde, que fait-il? Je continu de courir malgré la douleur, puis tout deviens noir, mais je continu de courir, même si la toux m'empêche de respirer. Je m'effondre au sol.
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BROTHERHOOD I [ RED DEAD REDEMPTION ]
FanfictionNOUS SOMMES TOUS FILS ET FILLE DE DUTCH! Qu'est-ce qui c'est passé avant Blackwater? Comment était le groupe à son tout début? Vous allez le découvrir. Suivez l'histoire de Lauren avec la bande Van der Linde. ARTHUR FUT LE PREMIER JOHN FUT LE DEUXIÈ...