BROTHERHOOD I [ RED DEAD REDEMPTION ]

Chapitre 41: WELCOME HOME

LAUREN:

L'hiver est déjà commencer ici, à Grand Valley. Ça fait environ 6-7 ans que je suis parti d'ici. Je reconnais ce chemin, cette forêt, ces arbres. On continu d'avancer et oui cet arbre. Ce grand chêne, je le reconnais. C'est là haut dans ces branches que j'ai vue Arthur pour la première fois. J'étais si jeune et pauvre dans tout les sens du terme. Barepoint n'est plus trop loin. J'ai peur. Je suis stressé. Je ne sais pas ce que je m'attends à voir. L'inconnu m'a toujours fait peur.

Barepoint. La ville de mon enfance a belle et bien changée. Des usines un peu partout, plus de quartier démunie. La mine a fermé. Il y a beaucoup plus de gens qu'avant. Je continu d'avancer. Je ne connais plus cette ville. Tout ces nuages de fumé... Une ville minière pauvre devenu une vrai ville moderne. Je n'aime pas du tout cela. Les grandes villes modernes sont horrible à regarder.

Je réussi à retrouver le quartier de ma jeunesse. Il y a personne à part quelques chiens errants. Je descend d'Achille. Le côté Sud de la ville ne semble plus exister. Les maisons sont vides et abandonnés. Je repère facilement la mienne. Je défonce la porte placardé et entre pour me réchauffer. Rien n'a changé. Je tourne la tête et tombe sur un cadavre. Les ossements de mon père. Personne n'est alors venu l'enterrer? Même pas son ami, comment s'appelle-t-il? Karl? Kevin? Je m'avance vers les restes de mon père. Je remarque que je suis sur la trappe. La fameuse trappe. Notre maison était composée de trois pièces. La chambre, la cuisine jumelé à la salle à manger et puis le sous-sol, froid et sombre. J'ouvre la trappe et descend au sous-sol. Je tombe face à face à mon petit lit de fortune. Je m'accroupis et examine tout ce qui traîne au sol. De vieux vêtements, des jouets que je m'étais fabriqué moi-même, puis beaucoup de papiers journal. Je me rappelle soudainement que ma mère dormait avec moi au sous-sol et qu'elle montait moins souvent que moi en haut. Je me relève et remarque la petite ouverture du plafond. Cette sensation de se sentir prisonnière me revient. Je baisse la tête. Je ne mentais pas. Je n'ai jamais menti quand j'expliquais à Arthur et John que ma vie n'avait rien d'un conte de fée ici. Ça fait étrange de revenir ici toute grande et plus forte. Un bout d'article de journal capte mon attention. Je prend le morceau de papier qui avait été découpé avec soins. Je le tourne de bord pour découvrir le visage de Carmen Winchester. C'est pour cela que son visage me semblait familier. Je l'ai vue ici même en photo. Seulement à l'époque je ne savais pas lire. L'écriture est devenu fade, mais je réussi à lire quelque bout de l'article:

C'est en ce jour 10 novembre 1882 que nous soulignons la disparition mystérieuse de Carmen Winchester, maintenant disparu depuis 5 ans.

Petite blonde aux yeux couleurs...

Je n'arrive pas à lire la suite. Les lettres sont trop effacés. Ça ne peut pas être une coïncidence. Je range le bout de papier dans ma poche et remonte au rez-de-chaussée. Je referme la trappe et inspecte la chambre de mon père. Je n'avais pas accès à cette pièce. Je fouille sa chambre. Je trouve quelques cents. Il me reste que sa table de nuit. Dans le tiroir je trouve une magnifique broche orné de pierres. Je suis presque sûr que se sont des diamants. Mais pourquoi est-ce que mon père ne l'a jamais vendu? Appartenait-elle à ma mère? Car je ne me souviens pas d'avoir volé une broche aussi belle et de valeur. Il y est inscrit à l'arrière le nom de Madeleine. Était-ce le nom de ma mère? Si elle possédait une si belle broche, elle devait être riche? Madeleine... Ce nom ne me dit absolument rien. Je l'accroche à mon manteau. Elle est à moi maintenant. Petit souvenir de Barepoint, de la maison. Le cadavre de mon père me donne le frisson. Je sors de la maison et tombe face à face à un homme tout en noir. Les cheveux couleur ébène et ainsi que son long manteau.

- Lauren? Est-ce bien toi? me dit l'homme en souriant.

- Joe? dis-je hésitante.