Chapitre 35: PROMISE

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LAUREN:

Je suis la première à me réveiller. Il a toujours les yeux fermés. Je ne sais pas comment est-ce que je devrais me sentir. Devrais-je me sentir bien et heureuse? Car je me sens plus embarrassée, incertaine et égarée qu'autre chose. J'ai l'impression que tout ceci n'est qu'un rêve et que rien ne durera. Hier, je n'ai pas pensé à ce qui suivra. Y a t'il un futur pour nous deux? Je me suis donné à lui sans aucune garantie. Et si il se rend compte qu'il ne m'aime pas?

Je sors du lit et ramasse ma robe. Je l'enfile du mieux que je peux. Elle est mal ajusté, mais c'est pas grave. On doit fuir. Je regarde l'heure. Il est presque 8 heures. Hosea doit déjà nous attendre. Je cours vers Arthur et le secoue. Il ne faut pas que le maire se rend compte que nous sommes des impostures avant que nous soyons parti loin d'ici.

- Réveille-toi! On va être en retard!

Arthur marmonne quelque chose avant de se redresser. Je lui donne ses vêtements.

- Hosea doit déjà être là. J'espère qu'on aura pas d'ennuis.

Je prends la pile de papiers que j'ai voler hier et les cache dans ma robe. Je me dirige ensuite à la porte. Arthur semble avoir bien de la misère à boutonner sa chemise.

- Dépêche!

Il monte son pantalon et on peut enfin sortir. Il ne semble pas y avoir de monde déjà debout. On descend au rez-de-chaussée. Il y a que des domestiques, heureusement, ils n'osent pas nous parler. On sort du manoir du maire. Je vois la diligence d'Hosea au loin. Il vient de nous voir. Il vient nous chercher aussitôt. Je n'ose pas regarder Arthur dans les yeux. Je sens que tous ce qu'on a vécu va rester ici. Ce n'était qu'un rêve, une illusion. On entre dans la diligence.

*****

Le chemin du retour s'est fait silencieusement. Pas un mot est sortie de la bouche d'Arthur et d'Hosea et c'est surtout pas moi qui avait le cœur de commencer la conversation. Je crois qu'on aurait pu parler de plein de chose, mais on a préféré se taire et réduire au silence nos sentiments. Je peux enfin sortir de la diligence. Je me dirige à grand pas à ma tente. Je ferme les rideaux. J'enlève ma robe, du moins les parties qui ne sont pas rester au manoir. Elle était si belle. J'aurais plus jamais d'occasion d'en remettre une autre. Ces si jolie robe ne sont pas faite pour une fille de mon genre. Je me sentais si différente dedans, ni en bien ni en mal. Je jette ma robe au sol. J'enfile une vielle robe bleu. Je ramasse les papiers que j'ai volé hier. Je soupire. Je devrais aller les donner. Je sors de ma tente la tête basse. J'ai pas la force de regarder les gens droit dans les yeux. Je me sens toujours embarrassée si ce n'est pas humilié. Je vais voir Dutch.

- Voilà les papiers.

- Ah! Enfin! me dit-il en prenant les papiers. Notre plan va enfin pouvoir se mettre en marche!

J'essaie de sourire.

- Dit, ça va Lauren?

- Oui, Oui.

- Ton visage semble dire le contraire.

- Je suis juste fatiguée. Bon je te laisse avec tes papiers!

Je lui tourne le dos et me dirige hors du camps. Bien sûr que Dutch se doute de quelque chose! Mieux vaut que je change avant tout un interrogatoire! Je grimpe dans le premier gros arbre que j'aperçois et m'assoie sur une assez grosse et solide branche. Je sors mon cahier. Je commence à griffonner. Je dois me changer les idées. J'ai toujours eu un émerveillement pour les cerfs, les lapins, les lièvres, les chats et les chiens. J'aime les animaux. Ils sont tous beaux à leur façon. Mais je préfère les lièvres. J'aime leur yeux, leur pelage, leur allure. J'aime les dessiner même si ils ne sont pas aussi beau que j'aimerais. J'ai essayé d'écrire quelque mots par rapport à la soirée de hier, mais rien n'est sortie. J'étais pas capable d'écrire.

BROTHERHOOD I [ RED DEAD REDEMPTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant