Chapitre 34: SOCIETY GATHERING PART 2

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LAUREN:

Dit quelques choses, je t'en supplie. Je ne veux pas pleurer, mais j'ai si honte que ça me fait mal. Ça ne devait pas sortir. Je regrette d'avoir agis de la sorte. J'aurais dû garder mes sentiments pour Arthur bien caché où ils étaient. J'ai été stupide de croire qu'il pourrait aussi ressentir de l'amour pour moi. J'ai qu'une seule envie et c'est de n'avoir jamais accepté de venir. J'aurais du simplement embrasser John et lui dire un faux je t'aime. Tout aurait été plus simple, mais j'étais si contente de partir qu'avec lui, seul.

- Arthur, dit quelque chose. Ce silence est insoutenable!, dis-je en changeant de position sur le lit.

- Je suis une mauvaise personne Lauren. Le jour de notre rencontre, si tu ne m'avais pas remarqué, je t'aurais laissé là. Je serais parti et tu serais morte, puis, je serais sûrement tombé à cheval, on m'aurait retrouvé mort quelque jours plus tard. Je ne mérite pas d'être aimé. Moi, je me fais vieux, alors ça me dérange pas. Je ne suis pas un héros et encore moins le tient. Détruit pas ta chance avec John pour un pauvre idiot comme moi, me dit-il en faisant référence à ce que j'ai dit plus tôt.

Je ne sais pas quoi lui répondre. Je devrais essayé de fermer l'œil. Nous partirons tôt. J'entends Arthur se coucher sur le divan. Je change de position. Ce lit est confortable, pourquoi je n'ai pas envie de dormir? Je change à nouveau de position et soupir. Je ne suis qu'une bonne à rien. J'ai fait fuir John à cause de mes sentiments et voilà que je suis entrain de perdre Arthur pour les mêmes raisons. Je sors du lit, c'est insupportable. Je vais à la fenêtre. Je tasse les rideaux, il y encore du monde dehors, mais beaucoup moins. Dire que la soirée commençait bien. Je pensais passer un bon moment et je me suis laisser allé. J'ai pris mon rôle trop à cœur. Je savais pourtant avant d'accepter de partir que jouer à la comédie, c'est pas mon truc. J'entends mon ventre gargouiller. Je sors immédiatement de la lune. J'ai raté le souper en allant à la recherche des fameuses lettres. Voilà bien le seule rôle que j'ai sur bien jouer, jouer la jeune femme perdue, timide et innocente. Je regarde autour de moi si il n'y aurait pas quelque chose à manger dans la chambre. Je ne vois pas de jolies petits sacs de friandises comme ceux offert à l'extérieur. Il y a rien, que des meubles. Cette chambre est trop petite pour le nombre de meuble qu'elle comporte. En plus, tout est de couleur sombre, ce n'est pas très accueillante. Je pourrais toujours aller voir la cuisine. C'est malpoli, mais je m'en fou, je ne les reverrai jamais ces gens et je dois changer d'air. J'essaie de serrer mon corset le plus que je peux et sors de la chambre. J'ai même pas mis mes horribles chaussures. Mes pieds sont détruit. Je laisse Arthur bouder. Je descends au premier étage. Je suis passé devant la cuisine pendant mon escapade pour trouver le bureau. Il y a tellement de pièce ici, c'est un vrai labyrinthe. Je trouve enfin la cuisine. Il y a aucun personnel. Je prends tout ce que je trouve. Je me fait une immense assiette de gâteaux, biscuits, fromages et viandes. Il y a tellement de nourritures, c'est fou! La seule raison pourquoi je resterai bien ici encore une journée, ce serait uniquement pour la nourriture. Je prends en masse de choses. Il y a de quoi pour Arthur au cas où il n'aurait pas mangé et qu'il aurait faim. J'espère qu'une bonne collation va l'aider. Quand je fini d'emplir mon assiette qui déborde de délicieux restes, je retourne à ma chambre. J'entre. Arthur est assit sur le divan. Il semblait attendre mon retour. Je vais m'assoir sur le lit et y dépose l'assiette rempli de bonnes choses.

- J'avais faim. J'ai ramené ça. Les gâteaux ont l'air bon. Vient prendre ce que tu veux.

Arthur se décide à venir me rejoindre. Je me prends un bout de fromages pour commencé, puis un bout de pain. Arthur goute aux biscuits. Nous mangeons en silence. J'espère qu'il sera de meilleur humeur après un repas. Il est presque 2 heure du matin. Il ne nous reste plus beaucoup de temps à attendre ici. Je tends un gâteau à Arthur, il n'en a pas goûté un. Il le prend. Pendant qu'il finit de manger, j'enlève les épaisseurs superflues de ma robe. Je garde que le jupon, ce sera plus confortable pour dormir. Je retourne dans le lit. Je me glisse sous les couvertures toutes douces. Je m'étends sur le côté. Arthur prend l'assiette et la met sur un meuble. Il se couche face à moi. Il semble plus détendu. Je me sens toute gênée. Il est si proche de moi. Je me tourne de bord. Je suis maintenant dos à lui.

- Je m'excuse pour tout ce que j'ai dit. Oublie tout s'il te plaît.

Arthur m'agrippe l'épaule et me tourne vers lui. Il est encore plus proche de moi maintenant. Je peux sentir son odeur, sa chaleur. Il prend mon visage dans ses deux grosses mains.

- Bien sûr que je ressens quelque chose à ton égard Lauren. Je ne peux pas rester insensible après tout ce qu'on a fait ensemble.

- Quoi? dis-je en reprenant espoir.

- Tu es téméraire et pourtant si innocente. S'il te plaît, ne t'inflige pas ça. Ça va juste nous faire mal.

- C'est toi que mon cœur a choisi...

- Alors oublie-moi. Tu trouveras mieux que moi et John.

Je colle mon visage au sien, puis l'embrasse. Il se laisse faire. Je sens qu'il veut continuer à m'embrasser, mais qu'il y a un conflit en lui. Il recule. Arthur me caresse le visage, comme si j'étais une pierre précieuse qu'il venait de découvrir. Peut-être qu'il est entrain de réaliser que je ne suis plus une petite gamine énervante, mais une femme à présent. Il semble réfléchir.

- Qu'est-ce qu'il y a Arthur?

- Que veux-tu de moi?

- Je veux juste t'aimer comme tu le mérites. Je veux vivre une histoire d'amour aussi belle que celle d'Hosea et Bessie ou comme Dutch et Annabelle. Seulement m'aimes-tu? Car moi je suis tombé amoureuse de toi après tout ce qu'on a vécu ensemble. Surtout avec ces derniers mois, nous étions toujours ensemble avec John qui nous délaissait. Et je sais que derrière cette brute rustre et impitoyable, il s'y cache quelqu'un de bien.

Arthur tasse délicatement mes mèches sauvages hors de mon visage, il y va si doucement qu'on croirait que je suis faite de porcelaine.

- Tu es trop jeune pour savoir ce que tu veux.

Je quitte le lit et me dirige vers la fenêtre.

- Trop jeune? On me le dit tellement souvent. L'enfant en moi est parti le jour où j'ai tué pour la première fois et cela, ça fait très longtemps. Depuis le jour où vous m'avez ramassé, je ne suis plus une gamine. Je sais ce que je veux. Je te l'ai dit. Je l'ai souhaité avec toi. C'est toi Arthur qui ne sait pas ce que tu veux, dis-je en me retournant face à lui.

- Ce que je veux?, dit Arthur en s'asseyant.

- Oui, que veux-tu?, dis-je en faisant quelques pas vers le lit.

Il semble hésitant. Il ne me regarde pas.

- Être capable d'aimer une dernière fois, finit par dire Arthur en relevant la tête.

Je lui faire un petit sourire. J'enlève mon jupon et le laisse tomber au sol. Ma respiration s'accélère. C'est la première fois que je me montre à un homme. Je suis si gênée.

- Je veux être la dernière que tu aimeras.. Je sais que... Que je ne suis pas parfaite, mais c'est moi. C'est tout de moi. Tu es la personne en qui j'ai le plus confiance Arthur. Et je veux tout te donner de moi.

Je vais rejoindre Arthur dans le lit. J'approche mon visage du sien et il dépose ses lèvres sur les miennes et se mets à m'embrasser légèrement, puis plus fougueusement. Il se met ensuite à caresser mes cheveux. Je commence à déboutonner sa chemise. Je suis prête et c'est ce que je veux.

- Lauren...

- Je t'aime Arthur.

- Je...

- Promets-moi de juste pas nier ce qui a entre nous

BROTHERHOOD I [ RED DEAD REDEMPTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant