Chapitre 38: LITTLE LADY

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LAUREN:

- Arthur! Réveille, on a besoin de toi!

Arthur se redresse. Je fais de même.

- Arthur! Hurle encore impatiemment John avant s'ouvrir les rideaux et de nous découvrir dans le même lit. Ah merde Arthur! Je suis désolé. Salut Lauren. Je me casse. Désolé!

- Bye!

Les rideaux sont refermés. Arthur sort du lit et enfile de nouveaux vêtements. Moi je remets mon pantalon.

- Pourquoi John a tant besoin de toi?

- Tu sais l'histoire avec le maire?

- Ouais.

- C'est l'heure du chantage.

- Les rois de l'arnaque sont de retour. Fais attention.

- Depuis quand tu as peur qu'il m'arrive quelque chose?

- Depuis toujours Arthur.

- Toi fais attention avec cette Déborah!

- T'inquiète pas. Elle n'est pas de la même espèce que ce maire!

Arthur me donne une léger baiser sur les lèvres et fuit avec Hosea, John et Dutch. Je vais retrouver Debbie, puisqu'on a pas besoin de moi.

- Déborah, es-tu levé?

- Oui.

Elle sort de ma tente. Elle a l'air de beaucoup mieux aller. C'est fou tout ce qu'une bonne nuit de sommeil peut faire.

- Ça va?

- Oui. Beaucoup mieux. Merci de m'avoir passé ta tente. Elle est très douillette.

- Allons déjeuner et je vais te présenter proprement au reste de la bande.

- D'accord.

Je vais la présenter comme il se doit à Susan, puis ensuite on ira voir Sierra et les frères Callander.

*****

Les garçons sont revenu tous souriant. L'arnaque à la Hosea semble avoir bien démarré. Je suis contente de les voir tous aussi proche. John et Arthur semblent s'être réconcilié. Surtout avec Dutch souriant derrière eux. On dirait que tout redevient comme avant. Les voir aussi heureux et proche me réchauffe le cœur. Ce soir c'est la fête. Autant se mettre jolie pour danser et peut-être même attraper un garçon, pour ce qui est de Debbie.

- Alors ton impression de la bande?

- J'aime bien l'ambiance. Les garçons laisse à désirer, mais c'est qu'un détail.

- Tu veux rester alors? dis-je en sortant les plus belles robes de mon coffre.

- Je resterais jusqu'à ce que je paye ma dette.

- Ta dette?

- Je te dois la vie. Quand je t'aurais fait de même, je pourrai passer à autre chose.

- Ok? dis-je en essayant de ne pas rire. Bref, fait comme chez-toi!

Nous entrons dans ma tente. Je vais fouiller dans mon coffre. Si j'étais elle, je resterais ici. Ici, elle a une bande pour la protéger et elle est bien traitée. Elle ne se fera plus jamais battre.

BROTHERHOOD I [ RED DEAD REDEMPTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant