Chapitre 39: HUNTING

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Quelques jours plus tard:

LAUREN:

Les réserves, il y a plus rien. Plus rien en tout. Plus de munitions, plus de nourritures, plus de médicaments et plus beaucoup d'économie. Il y a eu la fête, l'abondance pendant un moment et nous revoilà replongée dans la dure réalité. Debbie va devoir vite retomber sur terre comme tout les autres.

Je vole un fusil de chasse à Arthur et sort de notre tente. C'est une belle journée d'automne pour la chasse. Si je pouvais ramener un sanglier au camp, ce serait génial. Je vais voir la brune.

- Vient Debbie, on va aller chasser.

- Je suis nulle en chasse, tu auras plus de compagnie que d'aide en m'amenant.

- C'est pas grave. Je t'aiderai. Allez!

Debbie se lève et vient me rejoindre le pas lourd.

- Tu veux qu'on chasse quoi?

- Un sanglier ce serait bien.

- Je déteste ces bêtes.

- Moi aussi. Avec leur horrible crie!

On part s'enfoncer dans la forêt la plus proche. Il y a une petite clairière où j'ai vue quelques cerfs et des sangliers. J'espère en trouver une bien gros. Pearson aura de quoi tous nous nourrir pour la journée. Achille nous suit pas très loin. On va avoir besoin de lui pour ramener le repas. Nous voilà enfin à la lisière de la forêt. Je m'accroupis au sol et sort mes jumelles. Je repère assez vite un petit groupe de sangliers. C'est grosse bêtes poilu à quatre pattes ne sont pas très difficiles à repérer. Je range mes jumelles.

- Tient, tu vas nous le tuer, dis-je en donnant le fusil à Debbie.

- Euh... Si tu veux que notre sangliers soit mangeable, je te laisse viser.

- Faut bien que tu apprennes.

- Je déteste tuer des animaux...

- Moi aussi, mais là, on a pas trop le choix. Moi aussi il fut un temps où j'ai du apprendre malgré mon amour pour ces créatures. C'est nous, ou eux. Vise la tête. De toute façon, les sangliers, ils sont méchants.

Debbie sourit tout en prenant le fusil et se prépare à viser.

- C'est ton père qui t'as apprise à chasser?

- Dutch? Non, c'est Arthur. Chasser et dépecer, c'est pas Dutch ça!

- Ah! Ton copain. Moi aussi j'avais un copain, avant que mon père le butte. Bon, la tête? Je vais essayer de pas le manquer.

On entend un coup de feu, puis Debbie sacrer.

- Merde! J'étais à un cheveux de l'avoir. Maudit cochon! Ils sont tous parti, me dit-elle en baissant son arme.

- C'est pas grave. On en trouvera d'autre.

On se relève et partons à la recherche d'un autre endroit paisible où se cache peut-être d'autres sangliers. L'ancienne vie de Debbie m'intrigue toujours. Elle se fait discrète. Elle ne parle que de payer sa dette, soit me sauver la vie pour ensuite partir. Partir où? Faire quoi? Elle n'est pas très bavarde ni très sympathique, mais je l'aime bien.

*****

En court de chemin dans la forêt, nous avons réussi à tuer deux oies qui sont maintenant accroché à mon cheval, mais toujours pas de sangliers. On s'est mise d'accord pour ne pas tuer de biches et de cerfs, car moi-même, je ne le peux pas. On ne touche pas au lièvre non plus.

BROTHERHOOD I [ RED DEAD REDEMPTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant