BROTHERHOOD I [ RED DEAD REDEMPTION ]

Chapitre 25: LOOK A LIKE

LAUREN:

- Vous venez de mettre toute la bande en danger! hurle de colère Dutch.

- Ils nous en voulait déjà! Ils vont venir! C'est qu'une question de temps et ils vont nous trouver! dis-je.

- Mais qu'est-ce qui vous a pris bon sang! On aurait pu s'expliquer de façon pacifique, mais là c'est fichu! Vous les avez attaqués!

- On avait pas le choix Dutch! dis-je.

- Si tu t'étais mêlé de tes affaires Lauren et que tu m'aurais laissé faire mon travail, tu n'aurais pas mis John et la bande en danger! me hurle Dutch.

Je le regarde avec de gros yeux. Je suis en colère, il ne comprend pas. Je regarde John. Il ne dit rien. Il n'essaie même pas de nous défendre. Fâchée, je me dirige vers Juniper. Dutch continu à me hurler dessus, mais je m'en tape. J'ai fait ce que je croyais être le mieux. Je quitte le camp, même si on me dit de ne pas le faire. Je ne sais pas où aller, je veux juste me changer les idées. Je veux sentir le vent dans mes cheveux. Je veux changer d'air.

*****

Un jour, je suis l'heroine, sa fille parfaite et le lendemain, une catastrophe. C'est de sa faute. Pas la mienne. Je l'avais mis en garde et il s'est foutu de ma gueule. J'essaie de les aider! Je soupire. Je remarque que Juniper à cessé d'aller vite. Je la nourris, mais elle a besoin d'eau et de plus de repos. Je crois qu'on va faire une petite pause en ville. On s'arrête près de l'écurie du coin et laisse ma jument s'abreuver. Je regarde souvent autour de moi. Je suis seule et n'importe quoi peut m'arriver. Et j'ai surtout pas le goût de me refaire kidnapper par les Margays. Je m'aventure près de la bâtisse, je n'arrive pas à rester en place, je bouillonne. Tient, une affiche accroché sur un poteau. Cette femme est recherchée pour 200$. Mais c'est énorme! Et 100$ sur toute information. Mais elle doit être retrouvé vivante. Sa famille doit avoir beaucoup d'argent. Je la regarde attentivement. Elle me ressemble un peu. On a la même carrure de visage, les mêmes lèvres... On dirait que je regarde un miroir brisé. Un miroir avec que quelques fragments reflétant mon visage. Je prends l'affiche et caresse le papier froissée. Elle est si belle. On dirait une princesse. De grands yeux, une belle chevelure, un sourire angélique et une allure sereine. Si seulement, il y avait un portrait d'elle en couleur.

- Ça sert à rien de la chercher. Ça fait presque 20 ans qu'elle est portée disparu. Elle doit être morte et décomposée à l'heure qu'il est, me dit un policier.

Je me retourne vers lui.

- Qui était cette femme?

- Carmen Winchester?

Je hoche la tête.

- Elle venait d'une famille de riche, des propriétaires terriens tout au nord du pays, au Vermont. Un jour elle a disparu. Certain dise que la fille de Donald, le propriétaire, c'est sauvé, d'autre dise qu'elle a été kidnappée. On ne l'a jamais revu, aucune trace. Il y a eu des affiches d'elle partout dans le pays sans aucun échos. Elle est vieille cette affiche.

- Ça c'est un portrait d'elle jeune?

- D'elle quand elle a disparu. Elle devait avoir autour de 20 ans. Elle aurait autour de 40 ans aujourd'hui, mais oublie ça. Elle doit être morte.

- Je vois.

Je garde tout de même l'affiche. Elle me fait penser à quelqu'un étrangement. Je retourne voir Juniper.

- Tu dois mieux aller là?!

Je caresse et brosse ma belle jument. Un idiot vient installer son cheval juste à côté de moi alors qu'il y a plein de place ailleurs. Je lève la tête pour voir le visage de l'idiot. Arthur?

- Mais qu'est-ce que tu fais? Qu'est-ce que tu me veux? dis-je bêtement.

- C'est mon rôle de grand frère de tous vous surveiller.

- Ben va voir John.

- John est au camp et passe du temps avec Taylor. C'est toi qui est parti en furie. Un peu plus et on croyait que tu allais tuer tout les Margays du monde!

- Si seulement je le pouvais.

- Allez rentre. On va allé pêcher les trois ensemble. On va aller s'amuser.

- S'amuser... Les Margays nous causent des ennuies et tu veux que j'aille m'amuser?

- Lauren, tu as 15 ans. Tu ne peux pas changer le monde. Laisse Dutch gérer ça. C'est son boulot. Toi, ton travail c'est de grandir, apprendre et essayer de ne pas te faire tuer.

- Il faut croire que j'ai peur.

- Peur? Mais pourquoi?

- La dernière fois qu'on a eu des embrouilles avec une autre bande, ça fini en feu et en sang. Je ne souhaite pas revivre ça.

- Nous sommes beaucoup plus. Et j'ai confiance en Dutch. Rien ne va nous arriver.

- Je l'espère.

Arthur vient me faire un câlin. Il sait à quel point j'aime les câlins. J'aime me faire serrer. Ça me réconforte.

- Bon retournons au camp. J'en connais un qui commence à se lasser de Taylor.

- Ah bon?

Arthur sourit, puis monte sur sa jument. John est plein de surprise. Je monte sur Juniper et nous quittons à grand galop la petite ville pour retourner à notre campement.

*****

Nous arrivons au camp et John vient nous accueillir. Il avait l'air bien seul. Je descends et attache mon cheval et vais le voir.

- T'es tout seul? Tu t'ennuies?

- Oh arrête de me narguer sinon je ne te donne pas ton cadeau.

- Mon cadeau?

- Tient.

John me tient une canne à pêche.

- Oh trop chouette! Merci!

- Je sais que tu pêches bien avec un pistolet, mais avec une canne à pêche, ça ira mieux. Cadeau d'Hosea!

- Je me doutais bien que tu n'avais pas d'argent.

Arthur nous rejoint.

- On va pêcher?

Le blond prend les devant, il va préparé le bateau. Je monte première. Les garçons poussent le bateau, puis embarquent. Nous voilà les trois au milieux du lac. Que c'est paisible. L'air est frais. John a amenée plein de criquets et de vers de terre. Je prends un verre de terre et je commence à pêcher. Je suis assise entre mes deux hommes. Rien ne mord pour l'instant. J'espère qu'Arthur aura raison, que rien de grave arrivera, que les Margays nous oublierons, que Dutch aura une plan. Que je m'inquiète pour rien, que ma peur d'enterrer une personne que j'aime est non fondé.

Je reviens sur terre. John commence à chantonner une chanson, notre chanson. Je me mets à chanter avec lui. On fixe Arthur jusqu'à ce qui nous rejoint. Après un cours moment de jugement, Arthur se laisse aller. Nous chantons tout les trois ensemble.