Chapitre 64

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Il en était capable, je n'entendais plus rien seulement la fin de sa phrase qui résonnait ardemment dans ma tête. Il voulait me retirer mon père ? Je sentais mon cœur battre dans mes oreilles tant la nouvelle m'avait chamboulé. Était-il sérieux ? Oui, je pense qu'il l'était. Il avait la clé mais bizarrement il avait encore besoin de quelque chose, je ne savais pas de quoi il s'agissait. Je savais seulement que c'était un objet que je possédais.

Kwan me regardait, je sentais son regard me brûler. Il tentait de me dissuader car il savait exactement se que je m'apprêtais à faire. Je ne voulais pas le voir alors, je gardais mes yeux rivés sur la grosse machine derrière laquelle Alvares était caché. La tension était palpable, je ne comptais pas choisir entre mon père où ma vie. Mon père passera toujours avant tout.

Alors sans plus attendre je me leva, j'entendis Mina me dire de rester là. Nath qui était dans mon dos ne tenta rien car il me connaissait assez pour savoir que ça ne servirait à rien. Je devais avancer dans la cage aux lions, là où j'étais une proie facile. Ici, je serais à la merci de tout les hommes de Alvares qui étaient caché. Je savais que je ne devais pas faire de bêtise et bien réfléchir et c'est se que j'avais fais. J'avais confiance en moi.

Avant de m'avancer je me tournais vers Nath et lui chuchota une dernière chose.

- Quoi que je dise ou quoi qu'il dit, ne sors surtout pas de cette cachette.

Il me lança un regard incertain mais ne s'opposa pas. Nath hocha simplement la tête tandis que de mon côté, j'avais déjà commencer à me diriger vers le centre. J'avalais difficilement ma salive, et une fois au milieu du toit je ne pus m'empêcher de regarder autour de moi.

D'ici je pouvais voir certains des membres du gang ennemie. Ils pointaient tous leurs armes sur moi et je détestais toujours autant cette sensation. Chaque mots qui sortaient de ma bouche, pouvaient provoquer ma mort en l'espace d'une seconde. Chaque gestes que je faisais, pouvaient provoquer ma mort en l'espace d'une seconde.

J'avalais difficilement ma salive et leva le menton.

- Je suis là, maintenant laisse mon père.

- Pas encore ma belle, je veux que tu me lance le jolie collier que tu porte autour du coup.

Je m'attendais a tout sauf à ça, pourquoi vouloir mon bijou ? Je n'étais pas trop sûr de se que je devais faire mais je ne pouvais définitivement pas attendre plus longtemps. Alvares n'avait pas de patience et même s'il avait mon père en otage, ça ne le dérangerais pas de le tuer suivis de nous pour arriver à ses fins.

Il était redoutable et avec lui on pouvait s'attendre à tout. Je retirais mon collier et le regardais un instant, il me tenait à cœur et devoir le donner m'attristais vraiment. Cette petite pierre bleu était vraiment magnifique, unique et belle mais je devais m'en séparer pour son bien.

Lentement, je me baissais sans faire de geste brusque, puis une fois près du sol je lui lança l'objet. Je vis une main sortir puis l'attraper rapidement et alors que je patientais, rien n'arrivais. Je n'en pouvais plus, mon corps tremblais et ma respiration se dissipait. Pourquoi mettre autant de temps ?

- Maintenant, je veux que tout tes hommes sortent.

- Dans ce cas, les tiens aussi ! Je criais.

- Ma jolie, tu n'es plus en mesure de me dicter quoi que ce soit maintenant que j'ai se que je veux. Il rigola. Par contre toi, il y a une chose que j'ai que tu souhaite récupérer.

Il avait pas tord et cela me rendait hystérique. J'avais beau me contrôler extérieurement, à l'intérieur c'était totalement différent. Tout en moi était comme un champ de bataille, de nombreuses bombes explosaient un peu partout et chaque endroit était périlleux.

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