Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi}

Chapitre 18

{point de vue Rafael}

Nous sortons de la chambre puis nous nous cachons dans le couloir afin d'écouter les adultes.

{point de vue Raquel}

Je ne sais plus quoi faire. Me dire que Sergio  est mort, que c'est finit, qu'il ne reviendra plus... je m'effondre pour la première fois en larmes dans les bras de Martin. Celui-ci qui, jusqu'à présent, n'avait jamais montré signe d'affection envers une femme, encore moins envers moi à cause de nos coups de gueules.

Martin : « Sergio n'est pas mort. »
Dit-il en caressant mon dos et me serrant contre lui.

Moi : « Comment ça il n'est pas mort? »

Andrés : « Il est prisonnier. »

Moi : « De quoi? »

Andrés : « Pour me sauver la vie. »
Dit-il le regard vide, traumatisé.

Je ne pensais  pas qu'un type comme Andrés pouvait être un jour traumatisé et être dans cet état là .

Andrés : « Juste à la fin de la bataille, les Andorrans ont réussis à m'attraper, ils m'ont tenus et le chef a commencé à me tirer dessus. Pour qu'il arrête, il fallait que l'un des espagnols se lève et se rende aux andorrans. »

Moi : « Et... il vont le garder prisonnier combien de temps...? Qu'est-ce qu'ils vont lui faire...? »

Andrés : « Je ne sais pas... je ne sais pas... »
Dit-il faiblement.

Nairobi : « Il faut partir à l'hôpital. »

Moi : « Nairobi... conduis-les...je garde les enfants. »

Nairobi : « Tu te sens capable...? »

Moi : « Oui. »

Nairobi : « D'accord... Martin, Andrés, Helsi, Mario... on y va. »

Mario emmène Helsinki dans la voiture à l'aide de Martin qui est moins faible que Andrés puis revient dedans et aide Andrés à aller jusqu'à la voiture. Ils partent tandis que je reste pour les enfants.  Je recommence à pleurer. Sergio... si il est autant blessé que Helsinki ou Andrés et que les abrutis d'Andorrans ne le soigne pas, j'ai bien peur qu'il fasse une infection ou autre et qu'il succombe à ça... puis, ils sont capables de lui faire du mal...
Une petite main se posant sur mon bras me sors de mes pensées.

Esteban : « Maman... »
Dit-il en pleurant.

Je le prend dans mes bras. Paula arrive à son tour, elle aussi, pleure. Je la prend dans mes bras.

Esteban : « Il reviendra plus jamais papa alors...? »

Je ne sais pas quoi répondre, je n'ai pas la réponse...Je ne  sais plus...

Moi : « Je sais pas mon chéri... je sais pas.. »
Dis-je en pleurant et en serrant mes enfants dans mes bras.

Nous restons comme ça pendant une bonne dizaine de minutes. Puis je me relève.

Moi : « Vous allez venir chez moi les enfants. »
Dis-je en m'adressant à Rafael, Axel et Mía.

Nous partons à la maison, je leur donne à manger. Rafael, Axel et Mía mangent, mais Paula et Esteban, non. Je me met entre eux.

Moi : « Les enfants... il faut que vous mangiez... Pour papa... il ne voudrait pas vous voir dans cet état. »

Paula mange un tout petit peu mais Esteban lui, refuse.

Moi : « Esteban. S'il te plaît. »

Esteban : « Non! »

Moi : « Fais le pour papa. »

Esteban : « Papa il est pas là! Il m'avait promis qu'il allait rentrer ! Mais il n'a pas tenu sa promesse ! »
dit-il en se levant et partant en courant dans sa chambre.

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