Chapitre 31

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{point de vue Raquel}

Andrés vient de m'appeler, il m'a tout raconté au sujet de Nairobi et de leur bébé. Je ne cesse de penser à eux et la douleur qu'ils peuvent ressentir. Je dois aller annoncer aux enfants que Nairobi ne reviendra pas avant d'avoir accouché, c'est ce que m'a dit de dire Andrés.

Moi : « Axel? Rafael? Mía? Venez voir par ici. »

Les trois enfants arrivent.

Rafael : « Qu'est-ce qu'il y'a? »

Moi : « Bon... votre père vient de m'appeler... votre maman est très fatiguée à cause de la grossesse et doit donc rester se reposer à l'hôpital jusqu'à ce que votre petite sœur naisse. Elle va bien... il faut juste qu'elle reste couchée à l'hôpital. Vous allez rester à la maison jusqu'à que votre père rentre de l'hôpital ou jusqu'à que votre sœur naisse. C'est d'accord ? »

Les enfants disent oui de la tête, Rafael part rejoindre Paula, Mía retourne jouer, elle ne comprends pas vraiment pour l'instant, tandis que Axel lui, reste devant moi.

Moi : « Qu'est-ce qu'il y'a bonhomme? »

Axel : « Ma maman... elle va pas mourir quand même... ni ma petite sœur... ? »

Quoi répondre à cela?

Moi : « Ben.. évidemment que non Axel... aller vas t'amuser. »

Il s'en va tête baissée, je mordille ma lèvre. La porte s'ouvre : Mario.

Moi : « Mario?! Ça va?! »
Dis-je en me précipitant vers lui.

Mario : « Ça va... j'ai encore un peu mal mais à l'hôpital ils m'ont bien soigné ! Et toi... tu t'en sors..? J'ai appris pour Nairobi et Andrés. Je vais m'occuper des enfants avec toi. Je vais t'aider. »

Moi : « C'est gentil... »

Mario : « C'est normal. »

Esteban : « Tonton Mario! »
Dit-il en arrivant en courant tout en se tenant le gant contre son nez.

Mario : « Oulah... que s'est-il passé p'tit loup? »

Esteban : « C'est au foot! »

Mario : « tu ne t'es pas raté ! »

{point de vue Nairobi}

Andrés revient, il a sur ses genoux deux boissons et des chocolats. Il s'approche de mon lit puis me tend un boite de chocolat.

Andrés : « Tiens. Ce sont tes préférés ! »

Je souris.

Moi : « Merci mon amour. »

Andrés caresse mon ventre, le regard vide.

Un médecin met fin au silence régnant dans la pièce.

Médecin : « Nous avons les résultats pour monsieur. »

Je regarde Nairobi, je serre légèrement sa main.

Moi : « J'écoute... »

Médecin : « Vous n'avez rien à la moelle épinière. Ce sont les muscles qui se sont endormis. Mais ils finiront par se réveiller, un peu comme une sorte de coma. C'est très rare! »

Nairobi : « Ça veut dire qu'il remarchera ? »

Médecin : « oui bien sûr! Mais il va d'abord falloir stimuler les jambes, à commencer par des massages. »

Je regarde Nairobi, elle me sourit, sourire que je lui rends évidemment, même si, j'aurai préféré sourire pour une autre nouvelle.

Médecin : « Vous commencez dans 20 minutes, nous viendrons vous chercher. Et vous madame, ça va ? Pas de douleurs ? »

Nairobi : « Non. Vous savez, avec les chocolats que mon cher mari m'a apporté, ça ne peut qu'aller. Vous en voulez? »

Je souris au docteur qui lui me sourit aussi. Il prend un chocolat puis s'en s'en va. Je me tourne face à Nairobi, me lève du fauteuil en m'appuyant sur mes mains contre le mur, et essaye de m'assoir sur le lit, je galère, mais finis par y arriver. Je me couche contre ma petite amie et la prend dans dans mes bras.

Moi : « Helsinki, Martin et Mario sont rentrés? »

Nairobi : « Certainement oui. »

{point de vue Sergio}

Mon état s'est dégradé, ils ont étaient obligés de m'emmener à l'hôpital, malheureusement, l'hôpital andorran. Aucune échappatoire possible. Je vais mieux grâce aux médecins, mais je ne peux rien leur avouer au risque que les andorrans face du mal à ma famille.

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Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant