Chapitre 30

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{point de vue Andrés}

Je suis toujours dans la chambre de Nairobi, ça fait bientôt 3 heures. J'attends qu'elle se réveille, je pose ma main sur son ventre, notre fille bouge. Des larmes coulent quand je repense à ce qu'a dit le médecin : « Votre femme ou votre fille. »
Je ne veux pas avoir à choisir, je ne peux pas.
Une petite voix, celle de Nairobi, me fait sortir de mes pensées.

Nairobi : « Andrés... je.. qu'est-ce qui s'est passé..? »
Dit-elle faiblement.

Moi : « Mon amour! »
Dis-je en m'effondrant en larmes dans ses bras.

Moi : « Je t'aime, je t'aime tellement. »

Nairobi : « Moi aussi Andrés... moi aussi je t'aime. Pourquoi je suis dans un lit d'hôpital..? »

Moi : « Tu as fais un malaise... un très gros malaise... j'ai cru que... que j'allais te perdre... toi et notre fille... »

Nairobi : « Pourquoi tu nous perdrais? Nous allons super bien! Hein María? »
Dit-elle caressant son ventre.

Je verse une nouvelle fois des larmes, comment lui annoncer pour son problème qui ne sera peut-être pas soigné?
La porte s'ouvre, un médecin apparaît. Le même que celui qui m'a emmené ici.

Médecin : « Ça va mieux madame? »

Nairobi : « Ça va... un peu mal à la tête et au ventre mais ça va... je pourrais sortir ce soir? Je dois rentrer m'occuper des enfants. »

Médecin : « Non... ça ne va pas être possible. Vous allez devoir rester alité jusqu'à votre accouchement. »

Nairobi : « Pardon? Comment ça? »

Le médecin m'observe, je mordille ma lèvre et lui fais comprendre que je ne lui ai rien dit.
Le médecin s'avance puis dévoile la vérité à Nairobi. Celle-ci me regarde, des larmes qui coulent sur ses joues.

Nairobi : « Tu le savais...? »

Moi : « Depuis tout à l'heure oui... Je n'osais pas te le dire... je n'y arrivais pas... Pardonne-moi... »

Nairobi : « Te pardonner de quoi? Tu n'as rien fait.. »

Médecin : « Je suis vraiment désolé... dans le cas où nous n'arrivions pas à soigner la maladie... il nous faudra donc savoir qui... privilégier... le bébé, ou madame... »

Nairobi : « Notre bébé. »

Je la regarde.

Moi : « Nairobi... je... ils arriveront à te sauver toi et notre bébé.. j'en suis sûr... »

Médecin : « Réfléchissez... je sais que ce n'est pas facile... »

Le médecin s'en va, Nairobi s'effondre en pleurs, je la serre contre moi.

Moi : « Ils vont te soigner... j'en suis sûr! »

Nairobi : « Promets-moi que si ils n'y arrivent pas, tu feras en sorte que notre fille soit en bonne santé... elle aura besoin de toi Andrés. »

Moi : « Notre fille aura besoin de toi aussi, c'est pourquoi tu vas t'accrocher d'accord? »

Nairobi caresse ma joue et sourit légèrement. Je lui souris aussi et l'embrasse. Je reste contre elle.

Nairobi : « Il faut prévenir Raquel... pour les enfants.. »

Moi : « Je...je vais l'appeler... donne-moi ton téléphone... je vais aller prendre l'air dehors. »

Nairobi : « T'as assez de forces pour faire rouler ton fauteuil ? »

Je soulève mes bras et force dessus, laissant apparaître les muscles et les veines.
Nairobi rit légèrement, je souris et la re embrasse.

Moi : « Ça devrait le faire. Repose-toi bien. »

Je pars de la chambre, je galère un peu à comprendre le fonctionnement de ce fauteuil de malheur. Je prend l'ascenseur et pars dehors. Je reprend le téléphone et appelle Raquel.

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Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant