Chapitre 28

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{point de vue Andrés}

Les médecins sont arrivés, ils ont pris en charge Nairobi. Je m'inquiète tellement pour elle et notre fille. J'essaye de me lever et arrive à trouver appui contre le mur. Malheureusement, mes jambes me lâchent rapidement, j'essaye de me rattraper à la rambarde du lit mais n'y arrive pas. Je tombe au sol. Un infirmier arrive et m'aide à me relever. Il m'assoit sur le lit.

Infirmier : « Monsieur... nous devons vous parler de quelque chose concernant l'usage de vos jambes... »

Moi : « Je m'en fou. Comment va ma femme? »

Infirmier : « Je n'ai pas de nouvelles... »

Moi : « Qu'est-ce que t'attends pour en avoir?! »
Dis-je méchamment et en prenant le col de l'infirmier dans mes mains.

Infirmier : « Monsieur calmez vous! Mes collègues n'ont pas finis les soins... ils viendront directement vous donner des nouvelles de votre femme. »

Je lâche l'infirmier puis mordille ma lèvre.

Infirmier : « Je ne voulais pas vous prévenir tant que j'en avais pas la certitude mais à vue des événements qui se passe pour votre femme et vous... je préfère vous en parler maintenant... »

Moi : « Quoi? »

Infirmier : « Nous pensons que vous avez perdu l'usage de vos jambes. Que la moelle épinière est été touchée... nous en sommes pas sûr du tout et j'espère que nous nous trompons. Mais voilà, il y a un risque que vous soyez en fauteuil roulant toute votre vie. »

Je baisse la tête, l'infirmier s'en va. Je me couche et regarde le plafond. J'attends impatiemment des nouvelles de Nairobi.

{point de vue Raquel}

Esteban et Paula dessinent avec Cincinnati, tandis que Monica, Denver, Tokyo et Rio parlons de tout et de rien, essayant de se changer les idées. La sonnette retentit, Esteban part en courant, je me lève et pars voir à mon tour.

Esteban : « Maman! C'est tonton Bogota ! »

Bogota : « Hé mon grand! »
dit-il en prenant Esteban dans ses bras.

Bogota : « Ça va ? »

Esteban : « Oui tonton ! »

Bogota : « Tu me fais un bisou? »

Esteban embrasse la joue d'Esteban.

Bogota : « Raquel... ça va..? »

Moi : « Disons que... ça pourrait aller mieux... et toi? Tu te rétablis des blessures ? »

Bogota : « Oh oui, ne t'en fais pas... ça va aller... »

Moi : « Génial... aller viens rentres, il fait froid. »

Nous rejoignons les autres au salon, Esteban reste sur les genoux de Bogota. Disons que pour mon fils, Bogota est un garde du corps et un tonton ours, comme il l'appelle des fois.
Il peut être aussi un très grand enfant et être un copain de jeux et de bêtises.

Esteban : « tonton?! Peut essayer ton nouveau bonnet ? »

Bogota : « Oui. »

Bogota enlève son bonnet et le met sur La tête d'Esteban. Mais le bonnet est bien trop grand et cache carrément sur le visage de mon fils.

Esteban : « Hé! Il fait tout noir là-dedans! »

Cette petite remarque fait rigoler tout le monde autour de la table.
Denver plie le bonnet de façon à ce que le visage d'Esteban soit découvert.

Denver : « Voilà! C'est mieux non? »

Esteban : « Ha oui! Comme ça je peux tout voir ! »

Je souris.

Esteban : « Hé maman... tu sais dans le bureau à papa ben il y'a des lunettes posées sur la table. Il faut lui emmener non? »

Moi : « Je... non.. ne t'en fais pas... il va en avoir des nouvelles là où il est. »

Esteban : « Ha bon ? »

Tokyo : « Oui ta maman a raison. Ne t'en fais pas bonhomme, ton papa a déjà d'autres lunettes! »

Esteban : « Tu crois qu'il va nous écrire des lettres ? Ou nous on peut lui écrire des lettres ? Ou aller le voir? »

Rio attrape la petite main d'Esteban.

Rio : « ton papa seras bientôt de retour. Ça ne sert à rien de lui envoyer ou lui écrire des lettres, ou même d'aller le voir. »

Je regarde Rio, les autres aussi.

Esteban : « C'est vrai?! »

Rio : « Oui! Évidemment qu'il sera bientôt de retour! Je te le promets! »

Moi : « Esteban...? Tu peux aller jouer dans ta chambre s'il te plaît? »

Esteban : « Rhoo... d'accord... »

Esteban part jouer, je m'assure qu'il soit bien partit puis regarde Rio.

Moi : « pourquoi  t'as dis a mon fils que son père allait revenir ?!! T'es complètement con ou quoi?! Lui donner un faux espoir comme ça ?! Et le détruire encore plus qu'il ne l'est déjà ?! »

Rio : « Bah... le prof va s'en sortir... il est rusé comme un renard! »

Denver donne un claque derrière la tête de Rio.

Denver : « Putain! Mais toi qui a déjà vécu d'être prisonnier et torturer ?! Tu devrais savoir non?! Qu'il est impossible de s'échapper ! Même en étant rusé comme le professeur ?! Sale abruti! Dire ça à un gosse de 4 ans qui n'attend qu'une chose : le retour de son père ?! »

Tokyo : « Rio voulait juste rassurer le petit! »

Rio : « Qui t'as dit qu'il était torturé?! »

Bogota : « parce que tu crois qu'ils s'amusent juste à le garder prisonnier ?! »

Moi : « Bon ça va stop! Rentrez chez vous s'il vous plaît... j'ai besoin d'être seule... »

Ils repartent tous, je pars dans ma chambre, attrape mon paquet de cigarette bien caché dans mes boîtes à chaussures, afin que Sergio ne le sache pas. Je lui cache que je fume, il a horreur de me voir fumer. Je repars en bas et pars dehors. J'allume une cigarette et regarde droit devant moi, larmes qui coulent sur mes joues.
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Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant