Chapitre 19

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{point de vue Raquel}

Après la phrase prononcée par mon fils, je ne peux m'empêcher de m'isoler du reste des enfants et pleurer. Je m'assois contre le mur dans le couloir. Je relève la tête, sur le mur en face de moi : une photo de Sergio et moi.
Je calme mes pleurs, me sèche les joues puis repars voir les enfants. Ils ont finit de manger.

Moi : « Bon... Axel Rafael... vous allez dormir dans la chambre de Paula. Mía tu vas dormir dans la chambre d'Esteban. »

Paula : « Et Esteban et moi on dors où ? »

Moi : « Dans ma chambre. Aller hop, au lit. »

Les enfants s'exécutent, je couche ensuite les jumeaux dans leur chambre. Esteban est toujours dans sa chambre.

Moi : « Esteban? Tu vas laisser ta chambre à Mía cette nuit. »

Esteban : « pourquoi? »

Moi : « Parce que son papa est à l'hôpital... et que sa maman est restée avec son papa. Elle n'a personne chez elle donc elle doit dormir ici. »

Esteban : « Et alors? Je m'en fiche! Elle au moins elle a son papa! »

Moi : « Esteban ça suffit ! »

Esteban: « Je veux pas lui laisser ma chambre. »

Moi : « Esteban ne discutes pas! »
Dis-je en le prenant dans mes bras.

Esteban : « Je veux pas ! »

Moi : « Arrête ! »

J'arrive dans ma chambre où Paula est déjà.

Moi : « Essayes de calmer ton frère... je vais voir Mía. »

Paula prend Esteban dans ses bras tandis que je pars voir Mía.

{point de vue Nairobi}

J'attends les résultats pour tout le monde. J'ai croisé Monica pour Denver, Tokyo pour Rio, puis j'ai aperçu de faire soigner Bogota, Marseille et tous les autres.
Un docteur arrive. Je me lève de la chaise.

Moi : « Alors? »

Docteur : « Pour vos amis Martin De La Serna et Mario Suarez tout va bien. Les balles ont étés extraites et les blessures soignées. Vous pouvez aller les voir ils sont dans la même chambre. Pour ce qui est de Hel... euh... Helsinki c'est ça? »

Moi : « Oui. »

Docteur : « Donc pour ce qui est de Helsinki et de votre mari Andrés De Fonollossa, l'opération vient de débuter. Deux équipes ont étés appelées, une pour votre ami, l'autre pour votre mari. »

Moi : « D'accord... merci. Quelle est la chambre de Mario et Martin? »

Docteur : « La chambre 115. »

Moi : « Merci. »

Je pars voir Martin et Mario, j'entre dans la chambre, ils sont tous les deux couchés, regards fixés sur le plafond, silencieux.

Moi : « Ça va un peu mieux...? »

Ils tournent la tête vers moi.

Mario : « Bof... tu as des nouvelles d'Andrés et Helsinki? »

Moi : « Ils viennent de partir au bloc. J'ai croisé les autres. Ils sont entrain de se faire soigner aussi. »

Martin : « Sergio n'a aucune chance de survivre si les andorrans ne le soignent pas. Et ça m'étonnerait qu'ils le fasse. Il faut qu'on le sorte de là. »

Moi : « Ha oui et comment tu vas faire ? »

Martin : « Je ne sais pas. Dès que je sors de l'hôpital et que Andrés sort aussi, nous allons réfléchir à un plan. »

Je soupire.

Moi : « Je refuse que Andrés soit de nouveau en danger. »

Martin : « Et tu accepte que Sergio, celui qui t'as considéré comme sa fille, qui a toujours fait au mieux pour que toi et les autres ne manquez de rien, soit dans le couloir de la mort?! Tu comptes rien faire?! C'est ça ?! »

Moi : « Martin je n'ai pas dis ça ! Je refuse de perdre Andrés! J'ai bien faillit le perdre 3 fois! Pas une quatrième fois! C'est hors de question ! »

Martin : « De toute façon, Andrés en aura rien à foutre de ce que tu lui dira. Même si tu lui interdis, il le fera quand même. Il ira sauver Sergio, c'est son petit frère. Il ferait tout pour lui! Toi qui tu es toi?! Tu es juste sa petite copine! Qui lui sert à se vider les couilles quand elles sont trop pleines ! C'EST À ÇA QUE TU LUI SERT ! »
Dit-il en gueulant.

Mario ne dit rien, il n'ose rien dire.

Moi : « Ha oui? Moi je lui sert à rien ? Appart à se vider les couilles ?! »
Dis-je en m'approchant de lui.

Martin : « Haha bah ouais. Tu croyais quoi?! La preuve, t'es encore en cloque.»

Moi : « Et ça ? C'est pour se vider les couilles aussi?! »
Dis-je en lui montrant la bague de fiançailles qu'Andrés m'a offert.

Martin : « Une bague ? »
Dit-il en souriant.

Moi : « Ouais. Une bague. De fiançailles. Avec Andrés, on va se marier. Il m'a demandé en mariage. »

Martin rigole. Je le regarde d'un regard noir puis pars de la chambre en claquant la porte.

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Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant