{point de vue Nairobi}
Le soir.
Les enfants sont tous couchés, tous, sauf Hugo, celui-ci est dans les bras d'Andrés qui lui donne le biberon assis sur notre lit.
Je viens m'allonger dans le lit, Andrés tourne la tête vers moi.
Andrés : « Ça va ? »
Moi : « Oui.. pourquoi? »
Andrés : « Comme ça... tu as vu notre fils? Il a faim ! »
Moi : « Je vois ça oui! »
Une fois le biberon bu, Andrés se relève et fait le rôt à Hugo, lui change la couche puis le couche dans son petit lit contre le notre.
Andrés m'attrape dans ses bras, il m'embrasse dans le cou tout en caressant mon ventre. Sa main se glisse tout doucement sous mon jogging de pyjama. Je retiens sa main de partir plus loin.
Moi : « Andrés. Non. »
Andrés : « Tu n'as pas envie ? »
Moi : « Il y a Hugo... »
Andrés : « Il est tout petit, il ne comprend pas. »
Moi : « Je suis fatiguée. »
Andrés soupire, il me garde tout de même dans les bras. Il continue ses baisers sur l'épaule et également dans le cou en y laissant une marque.
Andrés : « Hop. Mon anti-vol est posé là dans ton cou. Comme ça, personne me volera ton cœur. »
Je ris légèrement et me tourne face à lui, je caresse sa joue.
Moi : « Ça t'arrives comme ça de dire des gentils discours ? »
Andrés sourit.
Andrés : « Hmm... ouais. »
Moi : « Je t'aime Berlin. »
Andrés : « Moi aussi, Nairobi. »
Je me blottis dans ses bras chauds. Je vois le petit calendrier : 15 décembre.
C'est bientôt Noël même si pour nous espagnols, c'est plus les Rois Mages qui apportent les cadeaux le 6 janvier. Certains enfants reçoivent quelques cadeaux le 25 et le reste le 6 janvier.
Nous n'avons trouvés aucun cadeaux pour l'instant à nos enfants.Moi : « C'est bientôt Noël et l'épiphanie, on leur offre quoi aux enfants ? »
Andrés : « Demandes-leur de faire une liste, nous verrons bien ce qu'ils demandent. »
Moi : « M'ouais... »
Andrés : « Mon frère ne sera pas là pour ces fêtes là... pour ses enfants... »
Moi : « Peut-être mais... il reviendra, c'est le principal. »
Andrés : « J'en suis pas si sûr. Il sera déjà rentré... à l'heure qu'il est... il est déjà mort, enterré ou brûlé pour qu'on ne le retrouve jamais. »
Je prend entre mes mains le visage d'Andrés.
Moi : « Arrête Andrés, ton frère est intelligent, très intelligent. Il va vivre et revenir vivre auprès de sa famille, auprès de toi. »
Les rôles s'inversent : c'est Andrés qui vient se blottir dans mes bras.
Moi : « Ça va aller mon amour... ça va aller. »
Dis-je en lui caressant les cheveux tout en le serrant contre moi.Hugo se met à pleurer, nous nous séparons, Andrés se relève et attrape notre fils qu'il dépose entre nous. Hugo s'est immédiatement arrêté de pleurer.
Moi : « Bah alors ? Tu veux pas faire dodo? C'est pas bien ! Il faut faire dodo. »
J'embrasse la joue de mon bébé, il est tellement beau. Andrés observe son fils puis, se lève. Il part de la chambre pendant une dizaine de minutes puis revient avec des petits gâteaux et à boire.
Andrés : « T'en veux Nairobi? »
Moi : « Non merci. »
Andrés attrape un petit gâteau et pose la poche au sol, il s'empresse de manger le gâteau puis boit à la bouteille.
Moi : « Y a des verres Andrés! Ça ne te ressemble pas de boire à la bouteille, vraiment. »
Andrés : « Nairobi... ça va. »
dit-il en reposant la bouteille.Il donne son doigt à Hugo, ce dernier lui serre fort dans sa petite main.
Andrés : « Hé! Tu serres fort petit ! »
Andrés amène la petite main de notre fils vers ses lèvres et y dépose un baiser tendre.
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Que pensez-vous de ce chapitre ? Andrés ? Nairobi? Hugo? Sergio?
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Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi}
FanfictionHolà! Voici le tome 3 ( et dernier ) de « Un Amor Eterno » Ce tome 3 se penchera sur les conflits entre les Espagnols ( nos anciens braqueurs et leurs voisins ) contre les Andorrans ( les habitants du village voisin) J'espère que ce tome vous pla...