Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi}

Chapitre 39

{point de vue Raquel}

Je suis sur le canapé, Andrés arrive.

Andrés : « Murillo. »

Moi : « Qu'est-ce que tu viens faire ici? »

Andrés : « Hmm... peux-tu me suivre s'il te plaît? »

Moi : « Tu vois pas que je suis occupée?»

Andrés : « Trop occupée pour sauver ton futur mari? »

Moi : « De quoi parles-tu Andrés? Écoutes je ne suis pas d'humeur, alors épargne-moi de tes remarques. »

Andrés : « Alors peut-être que t'en a rien foutre de Sergio, mais en tout cas moi, je ne le laisserais jamais tomber, c'est mon petit frère et je me dois de le sauver. J'ai donc élaboré un plan. Martin ne veut pas me suivre, alors je me suis dis que toi oui, peut-être? »

Moi : « Et quel est ton plan monsieur est plus fort que tout le monde ? »

Andrés : « Suis-moi. »

Je soupire.

Moi : « Bon je vais voir Mario il est dans la chambre des jumeaux je vais le prévenir que je m'absente. »

Je pars voir Mario puis redescend et suis Andrés jusqu'à son atelier. Sur le mur se trouve tout un plan. Andrés m'explique tout.

Moi : « Il est hors de question qu'on se prenne à des enfants. Ils n'ont rien demandés ces pauvres gosses! »

Andrés : « C'est la seule solution pour sauver Sergio. »

Moi : « Non! Il y en a forcément une autre. »

Andrés : « Ha oui? Et dis moi laquelle ?! »

Moi : « Je sais pas mais... »

Andrés : « Hé bah voilà ! Tu ne sais rien! »
Dit-il en me coupant la parole.

Moi : « Tu sais quoi? J'en ai rien à foutre de ton foutu plan! Si je dois sauver Sergio, ce ne certainement pas avec un plan pareil d'une merde comme toi. »

Andrés s'approche de moi, me prend par le col et me colle contre le mur.

Moi : « Lâche moi! »

Andrés : « Y a plus mon frère pour te sauver, c'est bête tu ne trouves pas? »
Dit-il en me serrant le cou de plus en plus fort.

Moi : « Lâche moi... Andrés ! »

Il finit par me lâcher, il regarde ses mains, puis se mordille la lèvre.

Andrés : « Excuses-moi... je... je voulais pas... »

Je le pousse puis rentre chez moi, j'ai extrêmement mal au cou. Je retiens mes larmes au maximum, mais je croise le regard de mes enfants puis celui de Mario, je rejoins vite la salle de bain et m'y enferme. Je m'assois sur le rebord de la baignoire.
Un pull à Sergio se trouve devant moi, je l'attrape dans mes mains, l'odeur de Sergio est imprégnée dedans, je le serre contre moi.
Je fond en larmes.

Moi : « Reviens Sergio... reviens je t'en supplies... »
Dis-je à voix basse tout en pleurant.

Quelqu'un tape à la porte.

...: « Raquel! Ouvre-moi! »

Mario.

Mario : « S'il te plaît ! Ouvres ! »

Moi : « Non... laisse-moi. »

Mario : « M'oblige pas à défoncer la porte! »

Je ne réponds pas. Il insiste en tapant de plus en plus fort. Je finis par me lever et lui ouvrir.

Mario : « Qu'est-ce qu'il s'est passé avec Andrés ? »

Moi : « Rien... »

Mario relève ma tête en me tenant le menton.

Mario : « j'en suis pas si sûr. »

Moi : « Mario. »

Mario : « Raquel. Pourquoi ton cou est-il rouge comme ça ? Avec des traces de doigts?! »

Je mordille ma lèvre.

Mario : « Raquel. »

À force d'insister, je lui avoue ce qu'il s'est passé. Mario ne fait qu'un tour, il part en courant direction chez Andrés, je cours après lui.

Moi : « MARIO NON! »

Andrés est sur sa terrasse, Mario arrive derrière lui.

Mario : « Salut. »

Andrés se retourne, il n'a pas le temps de lui répondre que le poing de Mario termine dans le visage d'Andrés.

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