Chapitre 53

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Quelques semaines plus tard.

{point de vue Sergio}

Un andorran arrive, il s'assoit en face de moi.

Andorran : « Tu fumes? »

Moi : « non. Je ne supporte pas ça. »

Andorran : « Ha... dommage. Je t'ai ramené du tabac et de quoi rouler. »

Moi : « Même si je fumerais je ne l'aurai pas pris. »

L'andorran rigole et se roule une cigarette, il l'allume et la fume devant moi rejetant bien la fumée dans ma gueule. Je soupire. J'ai horreur de la fumée et de l'odeur du tabac.

Moi : « Je t'ai dis que je ne supportais pas ça et toi tu ne trouves rien de mieux que de me fumer à la gueule! »

Andorran : « Du calme professeur. »

Moi : « Ne m'appelles pas comme ça. »

Andorran : « Quoi? Tu crois que j'ai pas suivit ta péripétie à la fabrique et la bande d'Espagne? »

Je ne réponds pas.

Andorran : « Pourquoi tu détestes autant la cigarette ? »

Moi : « Mon grand-père est mort à cause de la cigarette. Il fumait trop et les poumons n'ont pas supportés, depuis je ne supportes pas les gens qui fument, ils détruisent leur vie. »

Andorran : « Tout le monde ne meurt pas d'un cancer des poumons à cause de la cigarette. »

Moi : « Peut-être mais ils ont plus de chances. »

Andorran : « Si tu le dis. Et ta femme? Elle fume non? Je l'ai vu à la télé pour le braquage à la fabrique de la monnaie et elle fumait. »

Moi : « Elle a arrêtée. Enfin du moins, c'est ce qu'elle m'avait jurée. Je l'ai déjà vu entrain de fumer, en cachette. »

Andorran : « Tu ne lui as pas dis? »

Moi : « pourquoi faire? De plus, on avais bien d'autres problèmes plus urgents que celui-ci. Bref... arrêtons d'en parler. »

Andorran : « Bon en parlant de ta femme, si je suis venu ici c'est par un ordre d'Agustin. Il m'a dit de te dire que tu peux envoyer une lettre à  tes enfants. Nous irons la postée demain pour toi. »
Dit-il en posant une feuille, un stylo et une enveloppe.

Andorran : « Ecris là avant demain, car demain, il sera trop tard. »
Dit-il en partant.

Je souffle et me laisse tomber sur le lit. Je pense à ce que je vais écrire à mes enfants puis commence à écrire.

{point de vue Raquel}

Esteban arrive en courant.

Esteban : « MAMAN! »

Moi : « Esteban. Ne cries pas comme ça ! »

Esteban : « T'as vu? Je sais faire mes lacets ! »

Moi : « Waouh! Trop fort mon bonhomme! »

Esteban : « Papa il me manque... je veux le voir... »

Moi : « Il me manque aussi... mais c'est impossible... on ne peut pas le revoir... il faut attendre... »

Esteban : « Je ne veux plus attendre! Je veux le voir. »

Je me met à genoux devant Esteban et lui caresse les mains.

Moi : « Je sais que c'est dur... mais c'est la seule chose à faire. »

Esteban : « Il faut qu'on aille le sauver maman! »

Moi : « On ne peut pas chéri... on ne peut pas. »

Juan arrive à quatre pattes puis se relève en se tenant à Esteban.

Juan : « Maman! »

Moi : « Juanito. »
Dis-je en le prenant dans mes bras.

Esteban part dehors tête baissée. Je me relève en ayant toujours Juan dans mes bras.

Moi : « Tu ressembles à papa mon petit ange. »
Dis-je avant d'embrasser le front de Juan.

Je le repose au sol, celui-ci rejoint sa sœur Esmeralda à côté des jeux. Je les observe jouer tout en pensant à Sergio, un an et demi que je n'ai plus de nouvelles de lui. Va-t-il revenir un jour? Ou ne va-t-il jamais revenir? Vais-je apprendre qu'il est mort ? Toutes ces questions fusent dans ma tête.

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Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant