Chapitre 41

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{point de vue Andrés}

Les semaines ont passées, 4 précisément. Nairobi n'a toujours pas accouchée, aucunes nouvelles de Sergio. Je dois aujourd'hui accompagné Mario à une heure de route récupérer son gamin. Je me prépare donc pour partir puis arrive chez Raquel avec les enfants.

Moi : « salut. »

Raquel/Mario : « Salut. »

Moi : « Bon voici les fauves, on y va Mario? »

Mario : « On y va! »

Nous partons tous les deux, l'ambiance est froide, très froide. Je ne parle pas, je regarde la route droit, mâchoire serrée en entendant Bella Ciao à la radio. Je repense à mon frère quand je l'ai chanté avec Sergio avant le coup à la fabrique et avant la grande bataille.

Mario : « je peux te poser une question ? »

Moi : « Oui. »

Mario : « J'ai cru comprendre que Bella Ciao est un chant très important pour toi et ton frère... pourquoi? »

Moi : « On l'aime bien, c'est tout. »

Mario : « Hmm... c'est tout vraiment? »

Moi : « Oui, et puis, ça ne te concerne pas. »
Dis-je sèchement.

Mario me regarde légèrement puis tourne la tête vers la vitre de son côté pour regarder la route. Les minutes passent, dix plus précisément.

Moi : « C'est mon grand-père qui nous l'a chantait tout le temps. »

Mario : « Il était italien? »

Moi : « Non, espagnol. Mais il est partit rejoindre les fascistes en Italie pendant la guerre. Il a fait partit de la résistance italienne dans laquelle ils ont créés ce chant. Il n'arrêtait pas de nous la chanter. Il nous l'a apprise et elle est donc devenue notre chant rien qu'à Sergio et moi. Et maintenant, nous nous devons de l'apprendre à nos enfants. Malheureusement Sergio... n'a certainement pas apprit la chanson à ses enfants avant de partir à la bataille... je vais donc m'assurer qu'ils l'apprennent en même temps que mes enfants. »

Mario : « Ha... d'accord. C'est une belle histoire. »

Je ne réponds pas, restant silencieux jusqu'à l'arrivée.
Nous récupérons le fils de Mario, je l'attends dans la voiture le temps qu'il finisse les papiers.
Je cherche mon téléphone puis me rends compte assez vite que je l'ai oublié à la maison, merde. Je pense à Nairobi, j'espère qu'elle va bien, qu'elle n'est pas entrain d'accoucher ce qui m'étonnerai quand même, car, les médecins ont dit que notre petite n'était pas pressée et que l'on risquait certainement devoir    le déclencher.

{point de vue Raquel}

Aujourd'hui j'ai emmenée les jumeaux chez leur nounou. J'ai décidée de trouver un travail, Sergio n'étant plus là, je ne peux pas me permettre de ne pas travailler, surtout avec des enfants, puis, même en étant avec Sergio, j'en avais déjà parlée de me remettre au travail, mais il fallait bien que quelqu'un me garde les enfants étant donné que ma mère n'est plus en capacité de garder des enfants.
Je rentre à peine de mes deux entretiens d'embauche. J'ai laissée Esteban et Paula à Denver et Monica, je pars les récupérer puis rentre à la maison.

Esteban : « Ils sont où Juan et Esmeralda ?! »

Moi : « Chez leur nounou. Je les récupère tout à l'heure. »

Paula : « Maman?! On peut faire des rosquillas? S'il te plaît ! »

Moi : « Je sais pas Paula... il faut que je regarde si j'ai tout. »

Je pars regarder, Paula me suit, bien décidée à voir si j'ai tout.

Moi : « Bon j'ai tout... je vais réfléchir... »

Esteban : « Non! Je ne veux pas manger des rosquillas! Je veux une tarta galleta au chocolat! »

Moi : « Esteban ne cries pas comme ça ! Et j'ai pas de chocolat. »

Esteban : « on peut aller en acheter ! »

Moi : « Sûrement pas. »

Esteban : « Mais s'il te plaît! »

Moi : « Non. »

Esteban : « Si regardes là, y a des tablettes de chocolat ! »

Moi : « Ha oui... bien vu. »

Paula : « Non! Moi je ne veux faire la tarta ! Je veux faire des rosquillas! Puis c'était mon idée de faire des gâteaux ! »

Esteban : « et alors ?! C'est pas toi qui a inventé les gâteaux! Et puis les rosquillas c'est pas bon! Je veux faire une tarta c'est meilleur! »

Paula : « Non! »
Dit-elle en poussant Esteban qui tombe au sol.

Esteban se relève et pousse à son tour sa sœur puis lui tire les cheveux, Paula se défend en tapant son frère.

Moi : « Non mais ça suffit ! Arrêtez tous les deux! Puisque c'est ça, je ne fais ni rosquillas, ni tarta. Allez jouer chacun dans votre chambre, et vite ! »

Les enfants partent en boudant.

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Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant