Chapitre 59

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{point de vue Nairobi}

Les enfants sont tous couchés. Andrés est à table, regard droit face au mur. Je m'assois à côté de lui et pose ma main sur la sienne.

Moi : « Andrés? »

Andrés : « Quoi? »

Moi : « C'est quoi le plan dont tu parlais chez Raquel? »

Andrés : « Rien. Aucun plan. Laisses tomber. »

Moi : « Ça je ne crois pas non. Quel est le plan? »

Andrés : « Fous moi la paix. »
Dit-il en se levant et partant dehors.

Je souffle, me lève et pars me coucher, Andrés me soule.

{point de vue Andrés}

Comme prévu, je rejoins les autres chez Pablo.

Moi : « Il va falloir vite mettre le plan à l'exécution ! »

Mario : « Maintenant? »

Moi : « Oui. Avant que Justino notre cher maire dévoile tout à ces connards d'Andorrans! »

Pablo : « Si ton gosse n'avait pas martyrisé le fils du maire, on n'en serais pas là. »

Moi : « Pardon? Parce que c'est uniquement la faute à mon fils? Je te signale que ton gosse, comme les gosses de tous ici, l'ont aidés ! »

Pablo : « Hé! Détends toi Andrés ! Je rigole. »

Moi : « Bref. Tout le monde à des armes ? »

Mario : « Elles sont chez moi. »

Bogota : « Idem pour moi. »

Marseille : « J'en ai une sur moi. »

Le reste disent qu'ils ont les armes chez eux.

Moi : « ceux qu'on leurs armes chez eux, partez les chercher ! On va attraper ce connard d'Arturo Roman! »

Pablo : « Tu crois vraiment que même si on le chope, il dévoilera tout ? »

Denver : « Oh oui, crois-moi. »

Moi : « Menacé par des armes en étant tout seul contre nous? Il dira tout. Du plus petit détail au plus gros. »

Pablo : « Bon. »

Certains partent chercher des armes, tandis que ceux qui comme moi, on déjà leurs armes, restent ici à les attendre.

Une heure et demie  après, nous voilà partis vers la base andorrane indiquée par Alberto.

Moi : « Chut ! Faites doucement putain! »
Dis-je en chuchotant.

Nous voyons une lumière éclairée une terrasse. Nous nous approchons doucement et découvrons Agustin, Arturo, notre cher et tendre maire et deux autres andorrans.
Je m'approche un peu plus doucement et arrive à une distance où je peux les entendre.

Arturo : « qu'allons nous faire maintenant? Parce que bon... leur envoyer des menaces c'est bien mais, ils s'en foutent un peu. Ils faut leur donner un peu plus. Par exemple... leur cher Marquina contre Alberto, la fille d'Alberto et mon fils. »

Je fronce les sourcils.

Agustin : « Hors de question de libérer l'autre con de Marquina. »

Arturo : « Non tu n'as pas compris. On leur dit cet échange mais on demande d'abord Alberto et les gosses avant Marquina. Une fois qu'on a Alberto et les gosses, on leur dit qu'on va chercher Marquina, entre temps Alberto et les deux gosses s'en vont loin, ils prennent un train. Nous on se casse donc chercher Marquina mais en fait non, on rejoins Alberto loin d'ici. »

Agustin: « Hmmm... je vois... ton plan n'est pas mal... mais Marquina? On en fait quoi? »

Arturo : « Ha oui... bah... on le laisse dans sa petite prison loin d'ici. »

Agustin : « Hors de question! Car si sa bande le retrouvent, ils seront contents! Non ce que je propose, c'est de le torturer puis de le tuer tout en filmant juste avant de partir rejoindre Alberto. Nous laisserons la clé dans laquelle se trouvera la vidéo et nous leur laisserons une lettre pour les inciter à regarder la vidéo! »

Justino : « Je suis d'accord avec votre plan. »

Agustin : « Tiens d'ailleurs Justino. Étant maire de leur village, tu as fais partis de leur bande, tu as des informations à nous donner? »

Justino : « Non... mais faites attention à Andrés De Fonollossa, il veut essayer de chopper Arturo pour le faire parler ! Car Alberto a tout raconté d'après lui. »

Agustin : « Alberto n'a rien dit. Ou des mensonges pour les satisfaire. Je le  connais, il ne nous trahira pas. »

Arturo : « Et moi? Si ils me chopent je suis censé faire quoi? »

Agustin : « ne pas  nous trahir, raconter des conneries comme le fait Alberto en ce moment. »

Je souris, mon plan est entrain de changer, mais, il est entrain de se faciliter alors c'est un mal pour un bien. Retrouver Sergio et stopper cette guerre n'est plus qu'une question de temps.

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Un Amor Eterno ¡BELLA CIAO! (TOME 3) {Serquel & Berlobi} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant