Depuis toi...

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- je te promet d'arrêter Léna, laisse moi juste un peu de temps..

Je ne dis rien, je m'attendais clairement à une réponse négative, même si sa réponse reste vague, dans l'ensemble elle reste positive.

- merci mon cœur...

Je ne me sentais pas trop bien, un homme venait de passer à côté de nous avec son parfum ultra fort, ça m'à donne envie de vomir direct mais alors que je me lève, je suis prise de vertige.

- bébé ça va ? Oh Léna !

Il s'était mis debout et m'a attrapé le bras,
Moi je touchais mon ventre discrètement.

- oui, je me suis levée trop vite c'est tout...
- mmm... d'accord, dit-il pas très convaincu, tu veux rentrer ou... ?
- Non, j'aimerais passer la journée avec toi

Il me sourit et me passe les clés de la voiture pour j'aille l'attendre le temps qu'il paye.

Je marchais dans le parking, j'étais en total angoisse, je ne sais pas pourquoi mais je sentais un regard sur moi,

Le problème c'est que je ne voyais personne aux alentours.

J'aurai pu mettre ça sur le dos de mon imagination mais non, ce n'était pas la première fois, ça m'arrive depuis un moment déjà, depuis qu'Ad était en prison je me sentais espionnée et épier.

Combien de fois j'entendais des pas qui s'arrêtaient quand je me tournais ? Combine de fois j'entendais qu'on prenait en photo ? Combien de temps ça allait durer ?

Devrais-je en parler ?

C'est l'une des raisons pour lesquels je ne sortais pas beaucoup de chez moi.

Plus je me faisais discrète et mieux c'était.

Je marche plus vite pour atteindre la voiture, la au moins je me sens plus en sécurité.

Je continuais de regarder les alentours, perdu dans mes pensées, entre ces sentiments de me sentir épier et ceux pour cet être qui grandit en moi...

Je devais le dire à Chris mais je compte d'abord voir s'il va réellement arrêter ses affaires ou pas.

Bien évidemment, je suis consciente que ça ne sera pas facile, mouiller dans ce genre d'affaires et en ressentir facilement ? Impossible

Comment sera la vie après ça ? Est-ce qu'on déménagera ? Est-ce qu'on aura peur que le passe de Chris resurgisse ?

Et toi alors ? Tu n'as pas peur de ton passé ? Me dit ma conscience.

La porte s'ouvre violemment et me fait sursauter,

- PUTAIN CHRIS ! J'AI FAILLI FAIRE UNE ATTAQUE ! criai je en posant mes mains sur mon cœur

Le con, il rit

- ça t'amuse ?
- T'aurai eu voir ta tête j'en peux plus
- Je suis un clown moi ? Hein ?
- Calme toi. Dit il entre deux rire.
- Vas y tu sais quoi, tu m'as saoulé, je rentre à pieds.

Alors que je m'apprêtais à ouvrir la porte, Chris s'était arrêté de rire, il me tenait le bras

- C'est bon j'arrête, t'as pas d'humour t'es chiante.

Alors qu'il démarre, je me suis fourrée dans le siege, les bras croisés à regarder l'extérieur et c'est la que j'ai commencé à pleurer,

Je savais que c'était les hormones, ça allait être plus compliqué que prévu de cacher ça....

Chris était paniqué, il ne comprenait pas ce qui se passait et ne savait pas comment s'y prendre.

Il marchait sur des œufs à chaque fois qu'il me parlait, il avait trop peur d'aggraver la situation.