20.

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Wesley

Lorsque je l'a vu approcher dans son bustier blanc, mettant en évidence ses seins parfaits... Rappelle-toi que c'est la sœur de Mario, tu n'as pas le droit. Mario me tuerait probablement s'il connaissait les pensées que j'ai pour elle.

— Et voilà pour toi, Wes, dit Clara en déposant nos boissons avant de repartir en direction du comptoir.

— Tu sembles venir ici souvent, dit-elle d'un ton acerbe.

Je me penche par-dessus la table et plonge mes yeux dans les siens. La lueur tamisée de la salle met en valeur son regard.

— Ils servent la meilleure nourriture, la musique est cool et...

— Ainsi que les serveuses, rétorque-t-elle sarcastiquement. Son sourire malicieux souligne le ton espiègle de sa remarque, et je ne peux m'empêcher de laisser échapper un léger rire en réponse.

— Serait-ce de la jalousie, ma chère Sainte-Rose ? lui dis-je d'un ton taquin.

Alors qu'elle prend une gorgée de son soda, elle s'étouffe en entendant ma question. Les bulles pétillantes semblent se faufiler dans sa gorge de travers, provoquant une quinte de toux inattendue.

— Moi ? Jalouse ?! Ne confonds pas tes rêves avec la réalité, mon cher Scott.

Je ris aux éclats, la taquinant gentiment tout en observant les nuances subtiles de son comportement. Si seulement elle pouvait connaître les rêves que j''i à son égard. Ces rêves que je garde enfouis au plus profond de moi.

— D'accord, tu n'es pas jalouse... Mais si jamais tu l'étais, je saurais te consoler, ajoutai-je d'une voix douce et légèrement provocatrice.

Le patron du restaurant s'approche de nous avec un large sourire, c'est un homme noir imposant au crâne rasé. Une fine cicatrice en forme de demi-lune court discrètement le long de sa mâchoire.

— Le seul et unique Wesley Scott, ça fait longtemps, mon garçon, dit-il en tapotant amicalement mon épaule. Et en plus, tu me ramènes enfin une compagne, je commençais à désespérer.

Sa voix riche en nuances révèle une confiance acquise au fil des années dans le métier de la restauration. Il arborait un air de familiarité, comme s'il était un vieil ami de la famille depuis des années. 

Son regard bienveillant se pose ensuite sur Aria, un mélange subtil de curiosité. Je lui adresse un sourire, j'apprécie Karl, sa cuisine est incomparable.

— Je... nous ne sommes pas en couple, s'exclame Aria.

— C'est Karl, le propriétaire du restaurant. Karl, voici Aria.

— Alors dis-moi, comment peux-tu laisser une si belle jeune femme comme cela ?

— J'essaie du mieux que je peux, dis-je en riant, mais son cœur est ailleurs, et puis tu sais que je chéris ma liberté.

Je sens le regard d'Aria sur moi, sûrement un regard assassin.

— Que puis-je vous servir, les jeunes ? demande Karl, un sourire chaleureux aux lèvres.

— Ne vous inquiétez pas, j'ai déjà passé commande, merci.

— Très bien, je vous laisse. Passez une excellente soirée.

— Merci, répond Aria.

J'attends que Karl s'éloigne et me tourne vers Aria.

— À présent, peut-on discuter de samedi ? dit-elle.

— C'est une fête ordinaire au country club.

Ordinaire et Country Club ne collent pas ensemble.

The (Im)Perfect PactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant