27.

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Aria

J'entends des voix en bas, j'imagine que tout le monde est réveillé. Personne dans les chambres, ni dans le salon, les voix viennent de la cuisine. Je descends les escaliers avec précaution, intriguée par la conversation animée qui se déroule en bas. Les murmures et les rires s'entremêlent.

— Bonjour, tout le monde.

Ils se retournent tous vers moi.

— Salut la marmo... commence Devon.

Le silence plane dans la pièce, pesant et lourd. Le regard de chacun est fixé sur moi, mais personne ne dit un mot. Une tension palpable s'installe, me laissant perplexe et inquiète. Pourquoi tout le monde me fixe ainsi ? Qu'est-ce qui cloche ? Je sens mon estomac se tordre d'appréhension, alors que je cherche des réponses dans leurs expressions figées.

— Qu'est-ce que vous avez, bon sang ?!

— Aria, tes yeux, me dit Addis.

— Quoi ? Qu'est-ce qu'ils...

Merde, merde, merde, j'ai oublié de remettre mes lentilles. Je ferme les yeux brusquement.

— Je suis désolée, je vais retourner...

— Pourquoi tu t'excuses ? demande Aden.

— Ma Sainte-Rose, ouvre tes yeux.

J'entends des pas se rapprocher de moi. Je secoue la tête et essaie de faire demi-tour. Mais quelqu'un m'attrape le bras.

— Fais-moi confiance, me murmure Wes.

Alors j'ouvre les yeux lentement, et le regarde.

— Oh putain, je crois que je n'avais jamais vu ça.

— Je sais, ils sont bizarres et avec ma couleur de...

— Je t'arrête tout de suite, tu es magnifique, et moi qui disais qu'il n'était pas si extraordinaire que ça.

Je baisse les yeux, me sentant subitement timide face à son compliment. Addis et Sacha s'approchent de moi.

— Attend, tu portais des lentilles pendant tout ce temps, me dit Sacha.

Je hoche la tête.

— Bon, maintenant que tu as vu mes yeux bizarres, est-ce que tu es satisfait ? dis-je, essayant de détendre l'atmosphère avec une touche d'humour.

Wesley rit doucement et me relâche.

— Plus que satisfait, ma Sainte-Rose.

— Je veux les mêmes, ajoute Addis, Aria pourquoi les cacher ?

— Quand j'étais petite les autres enfants n'arrêtaient pas de se moquer de moi, ils m'appelaient l'extraterrestre.

— C'est vrai que tu as un petit côté E.T, plaisante Devon.

Sacha le frappe à l'épaule et il fait mine d'avoir mal. Je ris doucement, acceptant la plaisanterie de Devon. Leurs réactions me réconfortent et m'apaisent, mais une part de moi reste hantée par ces souvenirs d'enfance.

Alors j'ouvre les yeux lentement, et le regarde.

— Oh putain, je crois que je n'avais jamais vu ça.

— Je sais, ils sont bizarres et avec ma couleur de...

— Je t'arrête tout de suite, tu es magnifique, et moi qui disais qu'il n'était pas si extraordinaire que ça.

Je baisse les yeux, me sentant subitement timide face à son compliment. Addis et Sacha s'approchent de moi.

— Attend, tu portais des lentilles pendant tout ce temps, me dit Sacha.

The (Im)Perfect PactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant