30.

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 Wesley

J'ouvre une chambre à la volée, elle est vide, tant mieux.

— Attends ! Wes.

La voix d'Aria résonne dans mon dos. Elle entre à son tour et ferme la porte, créant un sentiment de déjà-vu.

— Qu'est-ce que tu as ?

— Rien, je suis juste fatigué. Tu devrais retourner t'amuser, dis-je, cherchant à lui cacher mes émotions tourmentées.

— Écoute...

Elle est tellement belle que je ne peux pas m'empêcher de sourire.

— Je suis attiré par toi, lâchais-je brusquement.

Merde ! Qu'est-ce qui m'a pris ? Pourquoi je lui ai dit ça, comme ça ? Ses yeux s'arrondissent quand elle se rend compte de ce que je viens de balancer.

— Enfin, je veux dire, qui ne serait pas attiré... tu es belle et puis... Je me m'embrouille dans mes mots, essayant de rattraper mon imprudence.

— Tu me trouves belle ? demande-t-elle d'une voix timide, tout en s'approchant.

— Ouais, mais ce n'est pas comme si tu ne le savais pas, dis-je avec un sourire gêné.

Elle sourit à son tour.

— Je te trouve très beau, moi aussi.

— Ça, je le savais déjà, tu ne m'apprends rien, dis-je en souriant.

Elle éclate de rire, sa proximité de plus en plus évidente.

— Et à part me trouver jolie ? Qu'est-ce que tu aimes d'autres chez moi ? demande-t-elle d'une voix douce.

Je la regarde, cherchant les mots pour exprimer ce que je ressens. Elle veut vraiment au éjectas lui réponde ? Ou bien est-ce un piège ? Je suis perdu, je ne sais même pas ce qui est en train de se passer.

— Tu es intelligente et tu as toujours de la conversation, pas comme les autres filles avec qui je... je m'interromps en voyant son regard devenir sombre.

Bon, c'est peut-être pas une bonne idée de continuer sur ce point-là. Je me sens tais, me rendant compte que mes paroles pourraient être mal interprétées.

— Ce que je veux dire, c'est que tu me plais beaucoup, ma Sainte-Rose, dis-je.

— Toi aussi, Wes, répond-elle doucement.

Est-ce que j'ai bien entendu ?

— Attends, quoi ? je demande, presque incrédule.

— Je veux dire que je ressens la même chose pour toi, dit-elle en souriant timidement.

Mon cœur s'emballe. Est-ce que c'est réel ?

— J'adore le son que fait mon prénom dans ta bouche, tu peux le redire ?

— Quoi, Wes ? dit-elle en souriant, comprenant tout à fait où je veux en venir.

Je m'approche doucement d'elle, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre.

— Mmmh, très sexy.

Elle n'a pas le temps de répondre que j'écrase mes lèvres sur les siennes. Elle passe ses mains dans mes cheveux, je la colle un peu plus à moi pendant que nos lèvres bougent entre elles. Mes lèvres descendent sur son cou. C'est comme si on l'avait attendu depuis très longtemps.

— Qu'est-ce que tu m'as fait... soupire-t-elle en mordillant ma lèvre inférieure.

J'éclate de rire. Elle est tellement belle que je ne peux m'empêcher de sourire.

— Qu'est-ce que toi, tu m'as fait, répliquais-je.

C'est un moment d'intimité pur, un instant où le monde autour de nous s'évanouit. Je savoure chaque instant, chaque sensation. C'est une évidence, une vérité indéniable qui s'inscrit dans mon cœur avec une force irrésistible. Et je suis prêt à tout pour la garder à mes côtés.

Je souffle, passe une main dans mes cheveux, si Mario apprend ça, je suis un homme mort ; mais pour elle je suis prêt à prendre le risque.

— À quoi tu penses ?" demande-t-elle.

— Rien de particulier, juste au fait que j'ai très, très envie de te manger, dis-je en l'embrassant dans le cou.

Elle éclate de rire, un son qui résonne comme de la musique à mes oreilles. Je la serre un peu plus fort dans mes bras, savourant chaque instant passé avec elle.

— Tu es incorrigible, Wesley Scott, dit-elle en me taquinant.

Elle m'adresse un sourire rayonnant. Je fixe ses yeux.

— Quoi ? J'ai quelque chose sur le visage ?

— Non, ce n'est pas ça, je veux que tu arrêtes de porter tes lentilles.

Aria recule et secoue la tête.

— Tu ne peux pas me demander ça, je suis bizarre sans.

— C'est n'importe quoi ! m'emportais-je. Tes yeux bleus sont magnifiques et avec ton teint de peau... ils sont incroyable.

Elle me regarde, ses yeux s'adoucissant.

— Tu... tu trouves vraiment que mes yeux sont beaux ?

Je m'approche d'elle, prenant doucement son visage entre mes mains.

— Ils sont plus que beaux, Aria. Ils sont exceptionnels. Ils sont toi, authentiques et uniques. Tu n'as pas besoin de cacher qui tu es, pas avec moi.

Elle me sourit doucement, semblant touchée par mes paroles.

— Retire-les.

— Quoi ! Maintenant, tu veux dire ?! Impossible.

— Bien, soit tu retires tes lentilles, soit je vais voir chaque mec en bas pour savoir qui t'a fait ça au poignet.

Elle me regarde offusquer.

— Tu es en train de me faire du chantage !

— C'est plus une promesse.

Elle croise les bras et me sourit.

— Il y a trop de monde en bas...

— Tu...

— Mais à chaque fois qu'on sortira tous les deux, je les enlèverais. Satisfait ?

Je m'approche d'elle.

— Alors tu veux sortir avec moi ? Demandais-je en souriant.

— Je... je n'ai pas dit ça... j'ai supposé que... et puis arrête avec ce sourire, c'est énervant.

J'éclate de rire.

— Quel sourire ?

— Ce sourire arrogant, comme si tu venais de remporter une victoire.

— Peut-être bien que je l'ai remportée, dis-je en la serrant dans mes bras.

Je la sens sourire.

— Ou peut-être que c'est celui-ci dont tu parles, continuais-je en l'embrassant dans le cou.

— Tu me chatouilles.

— Alors ?

Être aussi belle devrait être un crime. Je crois que je deviens trop niais, elle m'a ensorcelé.

— Alors quoi ? Demande-t-elle.

— J'ai cru comprendre que tu voulais sortir avec moi, enfin je te comprends, qui ne voudrait pas être avec moi, tu m'as vu.

Elle éclate de rire et s'avance vers moi. Elle est sur le point de m'embrasser, mais elle se recule et ouvre la porte.

— À plus tard, Scott.

Et elle ferme la porte. Elle est... incroyable. Mais je suis dans la merde jusqu'au cou.

The (Im)Perfect PactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant