Épilogue

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Deux ans plus tard

Déjà trois ans que Wes et moi sommes ensemble, et tout se passe très bien. Bien sûr, il y a eu quelques disputes, mais c'est normal pour un couple. Aujourd'hui, mon père est venu en Louisiane pour rencontrer Wes et ses parents.

— Je crois que je préfère la chemise bleue, dis-je à Wes.

— Et si ton père n'aime pas le bleu ?

Je suis actuellement dans sa chambre, car monsieur veut faire bonne impression auprès de mon père. Cela fait plus d'une heure qu'il essaie des chemises, et je ne savais même pas qu'il en avait autant.

— Wes, mon père ne va pas faire attention à ce que tu portes, alors mets n'importe quelle chemise qu'on puisse y aller.

— Tu dis ça, parce que tu ne sais pas combien c'est important d'impressionner son beau-père.

Je lève les yeux au ciel en riant.

— Reste toi-même et tout ira bien, alors maintenant, tu prends une chemise, tu l'enfiles et on se barre.

— Bien, mais sache que s'il ne m'aime pas, je tiendrai compte du fait que tu ne m'as pas aidé.

Je rigole et descends les escaliers, mon frère Mario se tient debout dans le salon, vêtu d'un pantalon chic et d'une chemise blanche. Je crois bien que c'est la première fois que je le vois habillé comme ça.

— Où est ton prince charmant ? demande-t-il.

— Toujours en train de s'habiller.

— Il est pire qu'une meuf, dit-il en riant. Tu es très belle.

— Merci, toi aussi tu es très beau.

Il me prend dans ses bras et me serre fort. C'est un moment de tendresse avant de partir.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Quoi ? Je n'ai pas le droit de serrer ma petite sœur dans les bras.

— Si.

— Je suis juste très heureux de te voir autant heureuse.

— Moi aussi, comment va Addis ?

— Elle revient enfin demain.

Elle était partie voir ses parents en Éthiopie, pendant deux semaines.

— C'est cool, on se fera un dîner.

Il hoche la tête.

— Wesley Scott ! hurle Mario, tu as cinq minutes pour ramener ton fessier dans le salon.

Je ris doucement en entendant Mario appeler Wes par son nom complet.

— C'est bon, c'est bon, j'arrive, lui dit Wes tout en descendant les escaliers.

Il a finalement mis une chemise noire.

— Mmmh... très sexy, dis-je en m'approchant.

Il me sourit de toute ses dents avant de m'embrasser.

— Tu as mis du noir... soupire Mario.

— Pourquoi ? Il n'aime pas le noir, c'est ça ?! Je le savais...

Mario lève les yeux au ciel, mais je sais qu'il plaisante.

Mais non, Mario te fait marcher.

— Tu es vraiment un connard, tu le sais ça au moins ?

— Beh, alors mon pote, tu stresses à rencontrer papounet, s'exclame Mario en se marrant.

— Oui, on verra quand tu devras rencontrer ceux d'Addis, rétorque-t-il.

The (Im)Perfect PactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant