Chapitre 8 Le motard

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*Ce chapitre n'est pas très long mais je préfère laisser du suspens...*

On monta tous dans le van. Je pris la place du conducteur sous les yeux ébahis de tout le monde.

- Bah quoi, à New York, on ne prend pas que des taxis. Quand j'eus finit ma phrase je fermai la portière. Kie se mit sur le siège passager.

- Les filles aux commandes, ça m'plait ! Fit ma meilleure amie en fermant la portière à son tour. 

Les autres s'installèrent à l'arrière. Nous prîmes la route. JJ était au fond et me lançait des regards de temps à autres. Soudain on entendis une moto. Elle se positionna au niveau de ma fenêtre qui était ouverte. Son conducteur leva sa visière pour mieux voir à l'intérieure du van puis accéléra d'un coup pour s'arrêter quelques mètres plus loin au milieu de la route, m'obligeant moi aussi à m'arrêter brusquement. Je restai, les deux mains sur le volant à regarder l'homme qui avait provoqué ce freinage d'urgence. Je descendis en claquant la portière. Les autres se regardèrent intrigués. Je marchai jusqu'à cet homme qui cherchait un truc dans son sac. Je m'approchai de lui furieuse.

- Vous voulez vous faire tuer ?! Mais vous êtes malade ?!

- Tu vas redescendre d'un ton ma jolie.

- Redescendre vraiment ?! Mais c'est vous qui avait failli tous nous tuer ! Les autres attendaient dans le van. Ils ne regardaient pas vraiment la scène. L'homme se mit en face de moi et laissa tomber son sac. Je ne le vis pas tout de suite.

- Et ma jolie tu va dire au beau blond dans le van qu'il a intérêt à me rendre mon frique !

- Vous avez du vous tromper de van. Personne ici vous doit du frique...

- A bon ? Et bien on va voir si ton potes pense la même chose

Il me mit un flingue sur le front. Les autres ne remarquaient pas, j'étais dos à eux. Il le retira pour tirer en l'air, ce qui interpella les autres. J'étais paralysée. Il me retourna et mis son coude autour de mon cou de façon à ce que je ne puisse pas me débattre. Il mit son pistolet sur ma tempe droite. Il portait toujours son casque. Tous dans le van levèrent la tête.

- Talia ! s'écria le jeune homme en ouvrant la portière.

- JB... Nan recommence pas à vouloir faire le héro ! s'inquiéta Sarah

- Ouais ça risque d'être dangereux pour toi, comme pour elle ! Fit Pope

- Euh... Les gars... Trop tard... Quelqu'un joue déjà le héro. JJ s'approcha aussi énervé que je l'étais en descendant du van.

- Bouge pas, sauf si tu veux voir la cervelle de ta meuf. Je regardais J terrifiée.

- Barry, hein c'est ça, t'es cette ordure de dealer qui vend de la coke à mon père.

- Fais gaffe à c'que tu dis mec ! Le menaça-t-il. On entendit une sirène de police. Pope les avait appelé, enfin!

- Trois jours, tu as trois jours pour me rendre 30 000$, compris ?!

- Y'avait que 25 000.

- Je crois pas que tu sois vraiment en position de négocier... Il desserra son bras et me poussa dans le dos pour que j'avance. Je commençai à partir. Et Barry lança :

- Et sinon... Belle fesse la meuf ! JJ s'approcha de lui. Il colla son front au sien. Il mit son index sur le torse du dealer.

- Répète un peu ? Fit le jeune blond, il serrait sa mâchoire. Je m'approchai pour éviter un drame.

- J... c'est bon, laisse le aux flics, il en vaut pas la peine. Alors il m'écouta et recula.

- C'est ça écoute maman ! Il commençait vraiment à m'énerver celui-là. Alors je fis ce qui fus sûrement une énorme erreur. Mais il me sortait par les yeux.

- Barry c'est ça... Et je lui foutu un coup de poing dans le nez il recula pointa son arme sur moi, la police l'interpella mais il tira quand même. 

Le temps était comme arrêté, je voyais la scène au ralenti. On dit souvent, qu'on voit sa vie défiler, moi je ne voyais que lui, J. Quand il tira, la balle alla se loger dans mon ventre et je m'écroulais dans les bras de JJ. La police arrêta le tireur. John B ordonna à Pope d'appeler une ambulance. Kie pleurait dans les bras de Sarah. JJ comprimait la plaie pour éviter que je perde trop de sang. Mon frère paniquait, criait sur JJ, se tirait les cheveux mais J se contentait de l'ignorer et d'essayer de me rassurer. Il pleurait. La seule phrase que dis avant de m'évanouir de douleur était :

- Je ne pouvais pas le laisser penser que j'étais ta mère... Je vis un sourire ce dessiner entre les larmes de JJ. Et je fermai les yeux.

Outer Banks//TaliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant