Let The Pain Go Away

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C'était une journée sans examens donc une des rares journées sans stresse .

Ce jour, quelqu'un avait toqué à ma porte à 9h00 , j'étais en retard pour aller en cours alors je m'étais habillée en furie avant de lui ouvir .

-Madame Baker ! Je me suis exclamée

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-Madame Baker ! Je me suis exclamée.
-Olivia, elle me dit en riant.

Je souris et la pris dans mes bras, j'avais terriblement besoin d'affection d'un parent et elle avait été comme ma mère durant plusieurs année. C'était comme si je retrouvais un peu d'Hannah, un peu en tout cas du temps où les choses étaient normale.

-Tu veux qu'on aille prendre un café ? Elle demanda.
-J'aime autant le café que les Gilmore Girls alors c'est même pas une question.

Oui j'étais déjà en retard et oui je m'en contre fichais, Olivia était là à côté de moi et lui parler était là seule chose que j'avais envie de faire.

On a donc foncé chez Monet où on a pris un café à emporter pour pouvoir parler plus tranquillement et redécouvrir les rues d'Evergreen.

-Comment tu va ? Elle demanda en me touchant l'épaule.
-Comme quelqu'un qui vient de sortir du coma et qui dois affronter la réalité, je dis en lâchant un rire nerveux.
-Tu continue à le voir ?
-Il est toujours au lycée avec moi.
-J'arrive pas à croire qu'ils soient toujours dehors à se pavaner et à blesser des gens.
-J'ai arrêté de me poser la question enfaite, j'ai soupiré, j'ai commencé à penser à moi et à me battre pour ma guérison.
-Tu fais bien ma chérie, de toute manière il n'y a pas de justice dans ce monde donc il n'y a que toi qui peut te sauver.
-Je suis pas seule, toute les femme qui ont vécu ça se sont réuni au lycée et on s'entraide en quelque sorte, on se bat pour la vérité.
-Hannah aurait adoré ca, elle sourit, ca me rappelle quand elle écrivait des discours qu'elle répétait avec sa brosse à cheveux devant le miroir de la salle de bain...
-"Je suis la voix de la femme " qu'elle disait, je m'en souviens, je l'ai coupé en souriant.

Elle s'arrêta net les larmes aux yeux, alors je l'ai regardé un instant la laissant reprendre son souffle avant de la prendre dans mes bras .

-Alors New York ? J'ai demandé pour changer de sujet.
-C'est magique exactement comme tu l'as décris, elle soupira, exactement comme Hannah l'imaginait.
-Quand j'y allais elle me haïssait parce que je ne l'emmenais pas avec moi, elle comprenait pas le calvaire que je vivais là bas et à quel point je l'enviais d'avoir une mère aussi géniale que toi.
-Ma chérie tu avais rien à lui envier , elle me dit en me caressant les cheveux, je te connais depuis des années maintenant , tu n'as pas de secret pour moi, tu es ma deuxième fille et ce pour toujours.
-Si vous savez comme ça fait du bien d'entendre ça, je lui dis en retenant les larmes que j'avais au bord des yeux.
-Tes parents ne peuvent pas comprendre la chance que c'est que de te connaître et ça c'est triste mais rien de tout ça n'est de ta faute.

Joyce Reason Why - BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant