𝟏 - 𝐇𝐨𝐫𝐫𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐁𝐨𝐬𝐬

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Note du 02 mars 2023 : Mon boss est un connard ! est en cours de correction/ réécriture. Mon but est de supprimer 70K mots sur la duologie [publiée en œuvre intégrale sur la plateforme]. Jusqu'à aujourd'hui, je n'éprouvais plus l'envie de reposter Elly & Liam ici, peu importe que la réécriture soit faite ou pas. Je l'avais déjà remise en ligne de mars à mi-août 2022, pour faire plaisir aux lecteurices qui n'avaient pas eu le temps de lire cette romance ; vous êtes beaucoup à savoir que l'expérience fut... déconcertante.

Depuis août néanmoins, très nombreuses ont été les demandes pour que je reposte Mon Boss. Sachez que j'ai apprécié votre enthousiasme à vouloir me convaincre de faire revenir mes deux héros, en dépit des faiblesses narratives du récit, des coquilles, des redondances et longueurs [...d'où le projet de réécriture finale].

Ce soir, 21 h 34, une petite voix un peu trop survoltée dans ma tête me répète en boucle « allez, go ! Aujourd'hui, c'est l'occasion ! ».

Je reposterai au fur et à mesure de la réécriture.

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⚠ Edit mars 2022 : Merci de lire la Préface. Non, la violence psycho n'est pas tolérable.

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Version du 26/03/2023.

(si vous aviez lu la version du début du 2 mars 2023, rien de nouveau dans le fond ici, c'est surtout la manière dont les infos arrivent qui a changé afin de fluidifier le texte, donc pas la peine de relire ! Ce n'était pas prévu que je ré-réécrive, mais mes bêtas m'ont souligné plusieurs points à revoir sur les chap 1 & 2.)

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𝐄𝐥𝐥𝐲.

— Tout est prêt pour votre réunion de demain matin, monsieur, et l'étude de marché a été vérifiée deux fois. Je vous ai transmis le Powerpoint de présentation par mail et...

— Mmmhh... grommelle-t-il pour me couper la parole, le nez encore plongé dans de la paperasse étalée sur son bureau bordélique, alors que je poireautais déjà depuis deux bonnes minutes. Et l'étude complémentaire sur l'utilisation de produits non comédogènes ?

Sa grimace peu avenante, esquissée sans même dévier son regard ébène vers moi, son ton sec surjoué et ce dédain puéril qu'il cultive comme s'il était une valeur ajoutée à sa désagréable personnalité, me filent de l'urticaire. Mais hors de question qu'il s'aperçoive de l'état de fébrilité dans lequel il me met, qu'il se doute que je viens presque à reculons le matin, accompagnée d'une boule au ventre qui ne se dissout jamais ; je ne lui ferai pas ce plaisir. Alors, comme chaque jour depuis six semaines qu'il a pris la relève surprise de son père, un homme bien plus patient, pédagogue et sympathique que sa progéniture, je plaque un sourire factice sur mon visage pour lui répondre, dans un calme olympien qui devrait me valoir un Oscar, dos droit, menton haut et regard assuré.

Faire semblant est devenu une deuxième nature chez moi.

— Tout est là, Monsieur. Études de marché, budgétisation complète, informations consommateurs sur les matières premières, traçabilité et devis clients. Le bon à tirer du dossier Garcia, également.

Un peu plus et j'allais fabriquer moi-même leur gamme de cosmétiques !

Peu convaincu par mon explication, Aristod Monfloyd, troisième du nom – troisième Ducon, ça marche aussi – ouvre un bouton supplémentaire de sa chemise bleu ciel, fait craquer sa nuque puis passe méticuleusement en revue les éléments que j'ai soigneusement répertoriés. Toujours debout, je ne bouge pas mais suis des yeux les mouvements des siens, persuadée que mon patron ne trouvera rien à redire. Erreur.

Devious BOSS | En pause jusqu'au 6 octobre 2024Où les histoires vivent. Découvrez maintenant