Chapitre 9: Dobby!

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Chapitre corrigé

Chapitre 9: Dobby!


À quelques lits du miens se trouve Malefoy qui geint sans arrêt. Je n'arrive pas à déterminer si il a vraiment mal ou si il fait ça pour attirer l'attention. Mais quand même! Lui au moins il lui reste encore tous ses os! Madame Pomfresh avait l'air si découragé quand elle a vu l'étendu des dégâts de mon bras qu'elle a défaillit, défaillit! Ça n'annonca jamais rien e bon quand une infirmière comme elle défaillit. De sa démarche rapide, elle était partie pour aller chercher une drôle de gourde toute sauf rassurante.

-Oh Malefoy, vous n'êtes pas à l'agonie! Vous pouvez partir, s'exclame-t-elle découragée.

Elle poursuit son chemin jusqu'au groupe de Gryffondor qui encercle mon lit.

-Écartez-vous, écartez-vous, s'écrit-elle.

Les Gryffondor s'empressent de se déplacer dans un coin plus loin pour la laisser s'approcher de moi.

-Il aurait mieux fallu que vous me l'amenez tout de suite! Se décourage-t-elle. Je peux ressouder des os en quelques secondes, mais les repousser...

-Vous pensez quand même y arriver, demande mon frère aussi inquiet que moi.

-J'y arriverais, sans aucun doute, mais se sera douloureux, répond Mrs Pomfresh d'un air sombre en me jetant un affreux pyjama. Il faudra passer la nuit ici.

Je sens la chose grogner à cette réponse. Je crois qu'elle avait prévu remplis sa soif de sang cette nuit et dans un sens... ou deux je suis soulagée de devoir rester ici et d'avoir le bras à l'état gélatine. Pour une fois, je peux contrôler ce qu'elle va faire. Indirectement, mais c'est déjà ça de gagné.

Tout les Gryffondor sortent et je peux m'habiller tranquillement derrière le rideau avec l'aide d'Hermione. Je vais devoir me pratiquer à m'habiller d'une seule main au cas où cette situation arriverait de nouveau. Non, parce que je me sens vraiment honteuse. D'une part parce que j'ai l'air stupide de me faire habiller à mon âge et de l'autre part, bien plus pressante dans ma tête, à cause de ce que j'ai dit à Hermione. Je n'ose pas la regarder dans les yeux. Elle aussi semble gênée. C'est donc avec bonheur pour les deux qu'elle répond aux questions de Ron sur son chère et tendre Lockhart au lieu de devoir m'aider dans un silence pesant.

Moi, je songe à Hailey allongée par ma faute dans un des lits de cette pièce. Je remercie Hermione du bout des lèvres, premier mot que je prononce depuis que j'ai été amenée ici. Mes amis ou peut-être anciens amis me regardent tous inquiets et partent après que madame Pomfresh leur ait demandé une quinzaine de fois.

Enfin seule, je me couche dans mon lit et me roule en boule de l'autre côté qu'est placée Hailey. Je laisse couler les larmes qui devaient border mes yeux depuis que je suis entrée dans l'infirmerie. La douleur physique fait moins mal que celle psychologique. Je suis un monstre. J'ai tué quelqu'un l'année passée et cette année j'en ai presque tué deux. Je me demande ce qui peut être pire: être mort par brulure ou rester pétrifié toute une année scolaire? J'essuie rageusement les larmes de mes yeux. Je me hais.

Quand tout le monde est parti, même Pomfresh, je me lève et prends mon courage à deux mains pour aller voir Hailey. D'abord hésitante, je finis par prendre sa main froide dans la mienne. Ma pauvre Hailey. Si tu savais comment je m'en voulais. La gorge me sert, mais je me refuse de pleurer devant elle.

-Salut, Lélé... je ne sais même pas si j'ai encore le droit de t'appeler comme ça. En fait, non je ne le mérite définitivement pas. Si tu savais ce que j'ai fait. Je m'en veux tellement. Tu sais... c'est moi. C'est moi qui est ouverte la chambre des secrets, dis-je en commencent à pleurer. C'est aussi moi qui est fait ça à Miss Teigne.

Destin d'une Potter, Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant