Un destin inattendu -en correction-

Chapitre 15.

Je me tournais très lentement vers "Abrahel". Elle me sourit.

- Abra ?

- Oui ?

- Tu me l'as dit mentalement mais...

- Je t'aime.

- La première fois que tu me l'as dit ?

- C'était... Je ne sais plus.

- Vraiment ?

- Désolée.

- Tu as de quoi t'excuser... Melissa.

- Quoi ?

- Enfin... Tu pensais vraiment que je ne pourrais pas reconnaître ma chère et tendre ?

- Je ...

- Ne dis rien. Où est Abrahel ?

- Elle est morte à l'heure qu'il est...

- Qu'importe, je veux savoir où elle est.

- Dans sa chambre.

- Bien. Appolyon, tu la tiens, je vais chercher ta sœur.

Je me dirigeais vers la fenêtre et sautais dans le vide, tout de suite rattrapée par Light, à ma grande surprise.

- Tu nous a suivis ?

- Non, Mel voulait que je me batte, j'ai fui vers ici, et je t'ai vue sauter d'une fenêtre.

- Ah.

- On va où ?

- Palais des démons.

- C'est bourré d'anges tu sais ?

- Oui.

En quelques minutes on atteignit la fenêtre de notre chambre. Je sautais à l'intérieur. Abrahel était étendu sur le sol. Je me précipitais vers elle, elle baignait dans son propre sang, ses lèvres était ouvertes dans un cri silencieux. Posant mon front contre le sien. Je lui donnais un dernier baiser, y mettant ton mon amour pour elle, tout ce que je ne lui ai pas dit. Je sentis une main se glisser dans mes cheveux, et une douce langue se glisser contre la mienne. Avec douceur, je me décollais d'elle.

- Abrahel ?

- Al ?

- Je t'aime. Vraiment.

- Moi aussi.

- Tu me l'a dit quand pour la première fois ?

- Jamais. Je ne l'ai pas dit, je n'y arrive pas.

- C'est vraiment toi ?

- Oui, c'est moi, pourquoi ?

- Mel a pris ton apparence.

- Ah...

- Je ne l'ai pas embrassé, ni dis que je l'aime ou quoi, promis.

- Parfait.

- On doit y aller, les anges ont pris ton palais.

- Et on va où ?

- Chez mon oncle.

- Allons-y.

Je glissais un bras sous ses genoux, un autre dans son dos, la portais, Light nous attendait, je sautais sur son dos, il nous ramena auprès d'Appolyon. Melissa était emprisonnée dans ses bras. Abrahel se laissa glisser du dos de Light, je la suivis rapidement, inquiète qu'elle ne soit encore trop faible pour tenir debout. Frissonnant, je posais mes mains sur ses hanches.

- Al ! Râla Mel.

- Quoi ?

- Mais elle ne t'aime pas enfin, tu ne le vois pas, le nom qu'elle a crié quand je lui ai plonger ma lame entre les côtes, c'était celui de son frère ! Pas le tien.