Chapitre 26.

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Alors que j'enfilais une chemise pour aller au lit j'entendis la porte de la chambre s'ouvrir et un petit corps chaud contre mes hanches, tandis que deux bras m'agrippaient. Je souris, finis d'attacher le dernier bouton avant de glisser mes bras sous ses aisselles. Je portais le visage de Leïla au niveau du mien et lui sourit.

- Tu veux dormir avec nous ?

- J'ai fait un cauchemar.

- Oh, bébé. Tu veux me raconter ?

- Y'avais du feu partout, et puis toi, tu courais pour me sauver mais t'es pas arrivée et après, le feu il est tombé sur toi et t'étais morte, tu bougeais plus du tout ! Pleura-t-elle, dans mes bras.

- Chérie, écoute-moi.

- Oui ?

- Le feu ce n'est pas toujours mauvais, d'accord ?

- Pas tout le temps ?

- Non, regarde, quand tu as froid, c'est le feu qui te réchauffe, non ?

- Oui.

- Et c'est le feu qui permet de faire à manger. Et les dragons n'ont pas peur du feu, tu sais pourquoi ?

- Parce qu'on crache du feu ?

- Exactement.

- Dis maman...Oh ! pardon ! Je voulais pas c'est...

- Chut, c'est pas grave, bébé, tu m'as surprise c'est tout, tu as le droit de m'appeler maman.

- Et mon autre maman ?

- On va lui demander ?

Elle hocha la tête dans mon cou et j'allais dans le lit, rejoindre Abrahel.

- Abra ?

- Mmmmh ?

- La petite miss, ici présente veut te demander quelque chose.

- Leïla, bébé ? Qu'est-ce que c'est ?

- Je peux t'appeler maman ?

- Oh ! Bébé bien sûr que tu peux.

- Alors toi ce sera maman, dit-elle en posant son doigt sur la joue d'Abra. Et toi, ce sera ma'.

- D'accord, princesse. Mais tu restes dormir avec nous ce soir ?

- Je peux ?

- Oui tu peux.

Elle sourit, se détacha de moi pour se coller contre Abrahel, enfouissant son visage dans les boules brunes.

- Tu sens bon, murmura-t-elle avant de s'endormir.

Je souris avant de me poser dans son dos, embrassant Abra avant de fondre à mon tour dans les bras de Morphée.

- C'est une gamine ! Hurla le conseiller

- Et c'est aussi ta reine, alors tu te tais.

- Je refuse de suivre une enfant dans la guerre !

- Je ne te demande pas de suivre une enfant, je te demande de suivre la plus jeune générale de l'histoire, une combattante de renom, dont toi-même tu faisais l'éloge pas plus tard que la semaine dernière ! C'est la petite-fille de Lyse, le sang de puissantes reines coule dans ses veines. La Lune elle-même l'appelle sa fille !

- Assez ! J'intervins.

- Mais Al ! Râla Elouan

Cela faisait bien deux heures que j'avais été couronnée, je m'étais présentée au conseil et avait exposé la situation, tous les conseillers étaient près à me suivre, sauf le général des armées. Depuis il se disputait avec Elouan.

Un destin inattendu -en correction-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant