Chapitre 27.

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Ils me fixaient, médusés.

- Cela a l'air de vous surprendre que je demande votre avis.

- Eh bien, je pense qu'ils devraient avoir droit à un lieu pour apprendre à gérer leurs pouvoirs, et leurs transformations.

- Ce n'est pas déjà le cas en cours ?

- Non.

- Bien, ils peuvent faire ça en extérieur, si on pose un sort de confinement autour de l'orphelinat. Ou on créer une salle à l'intérieur ...

- En extérieur c'est mieux.

- Je pense qu'on a fait le tour du sujet. Autre chose ?

- Non, pas que je sache. Ah, si !

- Oui ?

- Votre mariage avec la reine Abrahel.

- Je vous demande pardon ? Je crois que c'est encore à nous de décider si nous voulons nous marier ou non.

- Je le sais bien mais si vous ne le faîte pas, vos enfants seront illégitimes et ne pourront accéder au trône.

- J'en parlerais avec ma fiancée en temps et en heure.

- Inutile, chérie, on est là, souffla une voix à mon oreille.

- Quoi d'autre ? Demandais-je sans même me retourner.

- Eh bien, c'est tout.

- Donc ce mariage..., Abrahel laissa sa voix traîner.

- Tu veux qu'on se marie ?

- Moi, du moment que je suis avec toi...

Je lui souris avant de reporter mon attention sur les membres du conseil.

- Alors, je propose de faire ça le plus rapidement, donc dans la semaine.

- J'aimerais éviter de faire une trop grande fête, intervins-je.

- Pour les invités ?

- Ma famille, son frère. Et tous ceux qui le veulent.

- Bien, pour la cérémonie, vous avez un officiant en tête ?

- Euh..., pas vraiment.

- Elouan, répondit Abrahel.

- Le repas ?

- Le cuisinier a carte blanche, qu'il nous surprenne.

- Parfait, les musiques ?

- Pareil.

- Alors tout est bon.

- Bien, alors la séance est terminée.

Je me levais, les conseillers firent de même, s'inclinèrent devant moi, et je quittais la salle. À peine eu-je mis un pied hors de la pièce que je me retrouvais avec Abrahel et Leïla dans les bras. Je ris légèrement et les serrais contre moi.

- Tu m'as manquée ma'.

- Tu m'as manquée aussi, bébé.

- On peut jouer ?

- Tu veux jouer à quoi ?

- Chat !

Elle posa sa main sur la joue d'Abrahel en lançant joyeusement :

- C'est toi le chat !

Et elle partit en courant. Abrahel s'était figée. Elle se tourna vers moi, sournoise et m'embrassa, répétant les mots de la petite avant de courir à son tour. Surprise je ne réagis d'abord pas avant de me lancer à la poursuite de l'enfant. Je l'attrapais enfin, (elle s'était cachée dans sa chambre) et me lançais dans une attaque de chatouilles quand Abrahel, Ap et Niv arrivèrent.

Un destin inattendu -en correction-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant