Chapitre 49.

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Trois semaines après ces événements, tous les groupes étaient sortis des chambres, ma mère commençait à se remettre. C'est ce matin-là que Belle m'informa que l'armée ennemie était en marche. Je fis donc venir tout le monde dans la grande cour du palais, un air lourd pesait sur le palais, tous savaient ce que j'allais annoncer. Rapidement tous étaient présents.

- Mes chers amis, le combat est proche, je suis ravie que les problèmes de confiance entre vous aient été réglé, et que vous soyez d'accord avec mon plan. À l'heure où je vous parle, l'ennemie se dirige droit vers nous. Vous êtes tous prêts au combat. Voilà mon plan. Je vais tous nous téléporter dans la plaine qui est à une heure d'ici. Mais je vous placerais de sorte à ce que l'on entoure leur armée, le combat sera rude, nombre d'entre nous tomberont mais j'espère que ce sera le moins possible. Mais nous vaincrons, parce que nous ne sommes pas plusieurs, contrairement à eux. Nous ne sommes qu'un ! Je compte sur chacun d'entre vous pour donner votre maximum et n'oubliez pas que si vous avez la possibilité de sauver l'un de nos alliés, vous devez le faire, dans la mesure du raisonnable, afin qu'à son tour, quand vous serez en difficulté il vous sauve.

Je m'éloignais ensuite, laissant la place à Dalhia qui voulait parler à ses gens. Je tournais la tête vers Abrahel, interrogative. Elle fit non de la tête et je soupirais. Nous avions envoyé une missive aux fées, dans l'espoir qu'elles viennent vous appuyer mais elles avaient refusé, c'est bien dommage car avec leurs pouvoirs de guérisons elles auraient pu sauver beaucoup de monde. Soupirant, je patientais que tout le monde ait fait son petit discours quand je sentis quatre bras m'entourer. Je souris.

- Je vous aime aussi, les enfants.

- Tu me protégeras, hein ? Même si je ne suis pas dans ton groupe ?

- Bien sûr mon cœur, mais tu sais que tu ne crains rien, Elouan veillera sur toi.

- Je t'aime maman.

- Je t'aime aussi Sho.

Elle s'éloigna vers son groupe et j'échangeais un regard entendu avec le Noche, il la protègerait quoiqu'il lui coûte, je le savais.

- Maman ?

- Oui, Ayden ?

- Et si on perd ?

- Eh bien ?

- Qu'est-ce qui se passera ?

- Je suppose qu'on ne le saura jamais.

Il sourit. Je le serrais contre moi. Je regrettais vraiment de ne pas les avoir vu grandir, mais j'étais vraiment très fière de ce qu'ils sont devenus. Soupirant, je me détachais de lui et comme convenu, je nous téléportais tous à la plaine. J'échangeais un regard entendu avec ma belle et rapidement, on entendit le son de leurs pas et des battements d'ailes des anges. En quelques minutes seulement, on les avait entourés. Les Dias se jetèrent sur mes Noches, enfaite, chaque espèce se jeta sur son opposé. Environ trois minutes après le début des combats j'entendais des cris de douleur et l'odeur métallique du sang atteignit mes narines. Je regardais, effarée, de nombreux de mes alliés tomber.

Me tournant vivement, je parais les griffes d'un loup-garou avec ma lame et le repoussais vivement droit dans le souffle brûlant de Niv, qui survolait la zone. L'odeur de la chair calcinée me fit froncer le nez. Entourée de mon groupe, je ne vis donc pas la dryade qui se glissa dans mon dos, épée en main. Mais Ayden la vit.

- Baisse-toi !

J'obéis promptement et, d'un vif geste du poignet il la désarma et l'assomma. Je le remerciais d'un hochement de la tête et refis face à la marée d'ange au ciel. Trouvant mes Noches surmenés, je cherchais les jumeaux des yeux et leur indiquait de monter nous aider. Une fois là-haut, je me trouvais immédiatement face à mon ancien bras droit.

Un destin inattendu -en correction-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant