♡Chapitre 40♡

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-Retournes-toi doucement, dit Serge Santini d'une voix pleine de rage.
-Tu ne m'échapperas pas cette fois-ci espèce de salaud.
-C'est ta mère et toi qui n'allez pas m'échapper cette fois mon cher neveu. Montes dans la voiture.
-Ralph! s'écria Vanessa en descendant dans la voiture.
-Regardes qui est là. Ma chère fille.
-Je ne suis pas ta chère fille, grinça Vanessa entre ses dents. Tu n'es rien pour moi, dit-elle en pesant sur chaque mot. Tu m'entends, tu n'es rien pour moi. Lâches mon mari toute de suite.
-Non, désolé ma chère fille. Lui, on doit se débarasser de lui pour vivre en paix.
-Vanessa, retournes dans la voiture s'il te plaît. C'est une affaire entre ce salaud et moi, lâcha Ralph d'une voix ferme.
  Marianne alla ouvrir la portière, Ralph s'écria:
-Ne descend pas maman.
-Ah! Quelle aubaine! Ta mère est aussi présente, on va faire d'une pierre deux coups. Quelle fin heureuse pour notre chère Marianne. Qui veut mourir en premier? Le fils ou la mère? demanda Serge.
-Je t'en prie Serge, relâches mon fils.
  Ils ne furent pas surpris quand ils voient Caroline descend la voiture de Serge.
-Nous sommes sur une route nationale Serge, des policiers pourront arriver à n'importe quel moment et nous embarquer tous les deux, dépêchons-nous.
-Toi, ça ne m'étonnes pas de te voir ici. Sale traîtresse, lança Vanessa à sa mère.
-Serge, regarde comment une fille s'adresse à sa mère. Tu serais bientôt très obéissante ma chérie quand tu viendras vivre avec nous.
-Vous êtes malade tous les deux! Jamais je ne viendrai vivre avec vous. Nous sommes dans un pays libre, vous ne pouvez pas me forcer à faire ce que vous voulez.
-Trève de bavardage! Je vais emmener Rayan et Vanessa avec moi parce que ce sont ma fille et mon petit-fils.
-Vanessa n'est pas ta fille, corrigea Ralph et mon fils n'a pas un pour cent de ton sang qui coule dans ses veines. Vanessa est la fille de Vincent Lapierre.
  Sans prévenir, il frappa Ralph sur la tempe avec le pistolet et Ralph s'écroula. Vanessa courut se jetter sur le corps inerte de Ralph.
-Tu l'as tué espèce d'imbécile. Tu l'as tué, cria t-elle.
-Non, je ne l'ai pas tué mais si tu ne viens pas je vais en finir avec lui.
-Non. Tu n'es qu'un malade Serge Santini, voilà ce que tu es.
-Tu es ma fille. Ta mère et moi, nous voulons que tu viennes vivre avec nous avec Rayan. Tu ne manqueras plus jamais de rien. Tu vas voir ma chérie, on va fonder une famille tous les quatres. Toi, moi, ta mère et mon petit-fils.
-Rayan n'est pas ton petit-fils et moi je ne suis pas ta fille. Pourquoi tu ne peux pas mettre ça dans ta tête?
-J'en ai assez. Caroline, va chercher Rayan et toi Vanessa, tu viens avec moi ou je tue ton mari.
  Caroline alla chercher Rayan et Marianne s'opposa à ce qu'elle emmène le petit mais elle la repoussa et prit le petit dans ses bras.
-Maman, qu'est-ce qui arrive à papa? demanda Rayan quand il arrive près de Ralph.
-Chut mon amour, dit-elle en lui tournant la tête. Donnes-moi mon fils.
-Tu avances ou nous emmenons ton fils sans toi, prévint Serge.
  Serge poussa Vanessa à l'intérieur de sa voiture et Caroline prit place avec Rayan.
-Donnes-moi mon fils, s'écria t-elle.
-Du calmes Vanessa, tu vas effrayer le petit.
-Je ne t'aime pas, je veux ma maman. Tu es méchante.
-Je suis ta grand-mère.
-Tu n'es plus ma grand-mère.
-Dis-lui de se taire Vanessa.
  Rayan se dégagea et alla retrouver sa mère et se blottit tout contre elle. Serge Santini courut monter la voiture, mit le contact et démarra en trombe.
-Maman, j'ai peur.
-N'aie pas peur mon amour. Tout va s'arranger, lui murmura t-elle pour le rassurer.
-Et papa? Où est-il?
-Il viendra nous retrouver plus tard, lui chuchota t-elle pour le rassurer.

  Ralph sentit une migraine et grimaça de douleur. Il porta une main à sa tête et étouffa un gémissement qui attira l'attention de sa mère qui était au téléphone.
-Merci mon Dieu! Tu es réveillé. Oh Ralph, si tu savais combien j'étais inquiète en te voyant allonger par terre sans bouger. Tu te sens bien?
-Vanessa et Rayan, où sont-ils?
-Il... il est parti avec eux, Ralph. Il l'ont emmené. 
  Ralph se leva brusquement et appuya contre la voiture pour ne pas s'effondrer. Il a l'impression que tout tournait autour de lui. Il rouvrit les yeux quand il se sent un peu mieux.
-Il avait un complice à l'intérieur de la voiture.
-Je crois deviner de qui il s'agit, murmura t-il. Par où sont-ils parti?
-Par là.
-Montes la voiture maman. Je vais te laisser dans un hôtel et je demanderai qu'on vienne te chercher plus tard.
-Non, pas question.
-S'il te plaît maman. Ne me compliques pas les choses.
-Très bien mais je veux que tu m'appelles toutes les heures. J'ai appelé la police et je leur ai donné le numéro de la plaque d'immatriculation de la voiture de Serge.
-Très bien maman. Je vais demander à l'un des agents de sécurité de venir te chercher maintenant je vais chercher ma femme et mon fils, dit-il en s'arrêtant devant un hôtel. Prends soin de toi maman.
  Il l'embrassa sur le front.
-Sois prudent mon fils. Cet homme est prêt à tout.
-Je sais.
  Il ne se pardonnera jamais si une chose arriverait à sa femme et à son fils. C'est lui qui leur a proposé de faire ce voyage. Il aurait dû rester avec eux à la maison. Serge n'attendait qu'une chose. Qu'il soit sorti de la maison pour passer en action et lui a agi bêtement en exposant sa famille au danger.
   Et s'il n'avait pas descendu pour prendre cet appel? S'il n'avait pas proposé ce voyage à Vanessa? Et si, et si? Trop de si. Rien de cela n'aurait arrivé. Il a mis Vanessa en danger avec leur bébé qu'elle attendait.
  Quand la sonnerie de son portable retentit, il décrocha prestement :
-Salut Paul! Quelque chose de grave vient de se produire.
-Serge a enlevé ma sœur n'est-ce pas?
-Tu ne vas pas me pardonner cette erreur n'est-ce pas?
-Tu ne faisais qu'essayer de protéger ta famille, Ralph. Tu ne dois pas te culpabiliser.
-Si, je suis le seul fautif. Si quelque chose arrive à Vanessa et à mes fils, je ne me le pardonnerai jamais.
-Tu as dit tes fils? Il a emmené Rayan aussi?
-Oui Paul.
-Et l'autre fils que tu parles?
-Vanessa attend un autre bébé.
  Paul lâcha un juron.
-On va les retrouver. On vient de signaler la plaque de la voiture, des policiers sont en train de la suivre.
-Dis-moi où tu es et je te rejoins.
-Très bien, je vais t'envoyer l'adresse.

La force du destin Tome 2 ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant