La force du destin Tome 2 ( En Réécriture)

♡Chapitre 13♡

Mariana jeta un regard stupéfait à Vanessa, tandis que Ralph regarda sa femme sans comprendre ce qui se passe.
-Vanessa, tu vas bien? demanda Marianne avec un air de défi.
-Je vous demande de quitter ma maison toute de suite, répéta Vanessa. Tu ne fais que nous pourrir la vie ici. Je suis la maîtresse de cette maison, j'exige que tu la quittes Madame Mainville.
Elle se tourna vers son mari.
-Si ta mère ne part pas de cette maison c'est moi qui la quitte Ralph.
  Ralph passa la main dans ses cheveux. Il se trouve dans un véritable dilemme.
-Viens mon amour, on va discuter ensemble ensuite on décidera. D'accord?
Il entraîna sa femme au salon puis la fait asseoir.
-Que se passe-t-il Vanessa? Racontes-moi ce que tu as.
-Je veux que ta mère quitte la maison Ralph, elle ne m'aime pas et elle fait tout pour détruire notre mariage. Je commence à en avoir assez de ce petit jeu malsain. Je veux que ma grossesse se déroule dans la tranquillité.
-Calmes-toi ma chérie, on va résoudre ce problème. Tu es enceinte et tu as eu trop d'émotions pour cette journée.
-C'est vrai. L'une d'entre elle était de savoir que Charlotte attend un enfant de toi.
Ralph manqua tomber à la renverse et se leva brusquement comme si Vanessa l'avait frappé ou avait lâché une bombe.
-Non? s'écria t-il.
-Oui, cria Vanessa. Je ne suis pas fière d'être porteuse de cette nouvelle. C'est ce qu'elle voulait tant m'annoncer. Oh mon Dieu, qu'est-ce que je vais faire? Comment as-tu pu être aussi égoïste et imprudent?
-Franchement Vanessa je ne sais pas ce que je dois dire.
Vanessa regarda Ralph, la culpabilité se lit sur ses traits. Quand Charlotte lui a annoncé la nouvelle, elle voulait détester Ralph de lui avoir imposer ça mais elle en est incapable.
   Ralph se leva brusquement, prend son portable et ses clés.
-Où est-ce que tu vas?
-Parler à cette garce.
-Non, n'y va pas. On va discuter ensemble pour décider de ce qu'on va faire. Charlotte a assez eu d'attention comme ça.
Ralph vient s'agenouiller au pied du fauteuil où Vanessa est assise et prit ses mains dans les siennes.
-Vanessa je n'ai pas de preuve pour te le prouver maintenant mais je suis sûr que cet enfant n'est pas de moi. Je te le jure.
-Rien n'est encore sûr, dit Vanessa en se levant pour s'éloigner de lui. Tu as peut-être eu de... de... rapport avec elle quand elle t'avait drogué. Je ne sais pas moi, rien qu'à imaginer que tu as couché avec cette pimbêche me rend malade de dégoût.
-J'étais inconscient Vanessa.
-Oui, murmura t-elle. Je n'arrive pas y croire, tu vas avoir un enfant avec une autre femme, lança t-elle.
-C'est toi ma femme Vanessa. Je t'aimerai toujours mon amour. Et je peux t'assurer que personne ne te remplacera. Vanessa s'il te plaît, ne laisse pas cette femme gâcher notre mariage. Crois-moi.
-Oui, j'y ai pensé tout le temps. Mais...
-Il n'y a pas de mais, reprit Ralph avec force. On va surmonter cette épreuve ensemble mon amour. Je te le promets. Et je compte bien exiger à Charlotte un test de paternité pour qu'elle prouve ces dires.

      ***************
-Alors ils sont rentrés? demanda Charlotte d'un ton pressant au téléphone.
-Oui, et ils discutaient à voix basse dans le salon et je crois que mon fils essaie de convaincre cette imbécile de ne pas s'en faire pour cet enfant qui va naître.
-Comment! Vanessa n'a pas encore quitté la maison?
-Non petite idiote. Au contraire elle a exigé que je quitte cette maison. Je t'avais demandé de le séduire pas de le droguer. Je t'avais demandé de faire croire à Vanessa qu'il y avait une liaison entre vous. Tu vois le résultat maintenant? Ils ne vont pas se séparer.
-Ah oui? s'écria son fils derrière lui. Figure-toi que Vanessa et moi avons décelé le piège, intervint son fils avec rage. Alors maman c'était toi? demanda Ralph énervé. Comment ai-je pu être aussi idiot et aveugle de ne pas avoir vu clair dans ton petit jeu pervers?
-Calmes-toi Ralph. C'est pour ça que je lui avais demandé de quitter la maison. J'avais découvert sa complicité avec Charlotte.
-Tu ne peux pas te taire idiote, cria sa belle-mère.
-Pourquoi tu ne m'avais rien dit Vanessa?
-Je voulais que tu découvres tout seul ce que ta mère tramait pour détruire notre mariage. Ta mère est douée dans l'art de manipulation, moi je n'ai jamais cru à ses mièvrerie car elle n'a jamais approuvé notre mariage.
Ralph se sent tellement frustré et trahi qu'il a envie de briser tous ce qui l'entoure. Il n'a rien vu venir. Sa mère est la seule responsable de tous ce qui lui arrive en ce moment.
-Tu as vu dans quelle situation que tu m'as mis maman? s'écria Ralph. Je comprends maintenant ton petit discours doucereux sur l'infidélité. Tu tâtais le terrain n'est-ce pas? Charlotte est enceinte maintenant, félicitations.
Marianne fait semblant d'être surpris.
-Ah oui? Je pense qu'il revient à moi de te féliciter. Que vas-tu faire maintenant mon fils?
Vanessa serra les poings en la voyant jouer la comédie.
-J'aurais dû voir que c'était la comédie que tu jouais quand tu as prétendu accepter notre mariage. Je veux que tu quittes ma maison toute de suite maman et je ne veux plus te revoir.
-Non mon fils... supplia t-elle.
  Ralph leva la main pour la faire taire puis lui tourna le dos pour ne plus voir son visage.
-Quitte ma maison maman.
Il tourna les talons et rentra dans son bureau sans oublier de claquer la porte derrière lui.
Marianne tourna la tête vers Vanessa et la devisagea avec toute la haine qu'elle ressente pour elle. Elle s'approcha d'elle et lui cria:
-Je te maudis Vanessa. Je maudis le jour où tu es entrée dans la vie de mon fils. Je te déteste Vanessa Lapierre.
-Acceptes ta défaite Marianne. Et puis estimes-toi heureuse que je n'ai rien dit sur ta relation avec Serge Santini à ton fils, déclara Vanessa à voix basse les dents serrées. Je te préviens si tu continues comme ça, tu risques de finir seule Marianne Mainville. Seule.
-Tant que je ne t'aurais pas anéanti Vanessa Lapierre, je ne te laisserai pas tranquille. Tu vas voir il ne va rien te rester à part que tes yeux pour pleurer. Je te le jure sur la vie de mes enfants.
Elle tourna les talons et monta chercher ses affaires.