La force du destin Tome 2 ( En Réécriture)

♡Chapitre 11♡

Je dédie ce chapitre à cette fille là haut.

Vanessa proposa à son mari d'inviter Jenny et son mari à dîner avec eux au restaurant mais ce dernier secoua la tête et refusa:
-Une autre fois, je veux juste passer cette soirée en tête à tête avec toi. Rien que nous deux mon amour, en déposant un baiser sur ses lèvres.
-D'accord chéri.
-Tu as vu ma mère? s'enquit son mari.
-J'avais envoyé Elina l'a reveillé, elle a dit qu'elle compte se reposer un peu. Je vais la chercher pour lui dire que le déjeuner est prêt. J'ai demandé à Elina de mettre le couvert sur la table du jardin, il fait trop chaud à l'intérieur.
-Très bien chérie.
Vanessa se rendit dans la chambre de sa belle-mère, elle frappa mais elle ne reçoit aucune réponse. Elle ouvrit la porte et trouva Marianne sur le balcon, elle s'approcha.
-Bonjour belle-maman, bien dormi?
-Sors de ma chambre, s'écria t-elle.
-Tout doux, Ralph m'a envoyé vous chercher pour le déjeuner.
-Je ne veux pas déjeuner encore moins si tu es présente à ce repas.
-Mais maman, je croyais que tu avais fait la paix avec Vanessa, dit Ralph en rentrant dans la chambre. Elle s'est proposé gentiment de venir te chercher et c'est comme ça que tu la reçois.
Vanessa fit un clin d'oeil à Marianne puis se tourna vers son mari et l'enlaça.
-Oui bébé, je croyais que nous avons fait la paix belle-maman, susurra t-elle d'une voix mielleuse.
Marianne déteste ces belle-mamans sursurrer à tout bout de champ par Vanessa. Elle les répéta juste pour l'énerver. Elle sait qu'elle déteste ça et elle en profite.
-Et pourquoi tu n'es pas habillée maman? demanda Ralph. Es-tu malade? s'inquiéta t-il.
-Oui Madame Mainville, renchérît Vanessa, vous qui êtes toujours si coquette, que se passe-t-il? Vous vous ne sentez pas bien? Chéri, peut-être qu'on devrait appeler un médecin ?
-Je vais bien mon fils, lui rassura t-elle. Je me sens juste un peu fatiguée mais bientôt je retomberai sur mes quatre pattes chère Vanessa.
-Madame Mainville me fait penser au chat du voisin.
-Restes te reposer maman, tu n'as pas bonne mine.
-Et elle paraît très bouleversée aussi, vous avez appris une mauvaise nouvelle hier soir?
-Tais-toi! Peux-tu la faire sortir Ralph?
-Calmes-toi maman, Vanessa s'inquiète tout simplement pour toi. Viens ma chérie, laissons-là.
-Je vais demander à Elina de vous apporter votre déjeuner Mme Mainville.
-Je ne veux rien venant de vous.
-Eh bien dis donc maman, tu n'es pas levée de bonne humeur ce matin.
-Apelles-mon chauffeur, je veux quitter cette maison toute de suite.
Ralph s'écarquilla les yeux.
-Comme tu veux maman.
Vanessa et Ralph quittèrent la chambre.
-Pourquoi est-elle comme ça Ralph?
-Je ne sais pas. On dirait que maman est très bouleversée.
-Oui c'est ce que je remarque aussi.
-Toi qui étais à la maison hier, tu as remarqué qu'il s'est passé quelque chose d'anormal?
-Je suis allée au centre commercial avec Jenny elle était très bien quand je lui avais laissé et à mon retour, elle n'avait rien non plus.
-Allons manger, je meurs de faim après je téléphonerai à Michelle.
-Ok mon amour.
Après le repas, Ralph alla s'enfermer dans son bureau pour travailler un peu et Vanessa alla prendre un peu d'air sur le véranda.
Elle entendit la porte d'entrée se refermer, elle se détourna et découvrit Marianne avec armes et bagages prête à partir.
-Ne penses pas te débarasser de moi aussi facilement Vanessa Lapierre, persifla t-elle. Je reviendrai.
-Je vous attendrai avec un grand plaisir pour vous souffler un autre de vos petits secrets. Ils sont nombreux n'est-ce pas belle-maman?
-Sale petite peste.
-Ouais c'est ça. Bon débarras. Vous voulez que je vous prenne dans mes bras?
A ces mots Marianne se recula brusquement comme si un insecte l'avait piqué.
-Si je vous dis que vous allez me manquer, je vous mentirais.

Ralph conduit sa femme dans un restaurant luxueux, sur la route, ils sont passés récupérer le portable de Ralph, la servante leur a donné le portable et a déclaré que sa maîtresse était absente et bizarrement la voiture de Charlotte était garé devant chez elle.
Vanessa se demanda est-ce que la mère de Ralph a participé dans le meurtre de son mari? Ce serait trop dur pour Ralph, il ne pourrait pas le supporter. Non ça ne peut pas être possible, elle ne peut pas dire que Marianne adorait son mari mais de là à vouloir le tuer, c'est improbable.
Mais comment expliquer le fait qu'elle était amant avec Serge Santini et trompait son mari?
-Que se passe-t-il Vanessa? Ça ne va pas? Je t'ai vu froncer le nez et secoué la tête plusieurs fois.
-Non, ça va.
-Ne me mens pas Vanessa, je sais que tu me caches quelque chose. Je te connais si bien mon amour.
-Ah oui? C'est une chose que je déteste franchement. Quand les hommes affirment qu'ils connaissent les femmes.
-Disons que je sens quand tu me caches quelque chose ou du moins quand tu es triste chérie. Et là tu me caches quelque chose.
Vanessa ne pense pas que Ralph est encore prêt à savoir la vérité et encore moins quand les choses sont si confuses.
-Ta mère a renvoyé Charlotte.
-Quoi? Tu es sérieuse?
-Oui. Après que Charlotte m'ait appelé, elle m'a trouvé bouleverser et je lui ai tout expliqué.
-Ça doit expliquer son comportement de ce matin. Ma mère est une femme très à cheval sur les mœurs. Elle n'accepte pas un seul faux pas.
-Ah oui?
-Oui.
-Elle aimait beaucoup ton père? Je veux dire était-ce le grand amour entre eux?
-Vu la façon dont elle a réagi après sa mort, oui, bien que parfois j'en doute. Après la mort de papa, elle s'enfermait dans sa chambre et refusait presque de manger. Elle a pleuré le départ de papa pendant des mois.
-Ralph, il faut que je te dise quelque chose.
-Si tu vas me parler sur le fait que ton père a assassiné le mien, je ne veux pas en parler. Je ne te considère pas comme la fille d'un meurtrier mais comme une fille à part entière. On est arrivé.
-Attends chéri, lui dit Vanessa.
Il alla descendre mais le ton suppliant de Vanessa la força à rester.
-Vanessa, c'est pas le moment d'avoir cette conversation et de plus l'endroit est mal choisi mon amour. Je t'aime et rien et ni personne ne pourrait changer ça. Malgré tous ce qu'on a fait pour nous séparer mais le destin nous a toujours réuni mon amour.
-Oui tu as raison chéri.
Ils échangèrent un long baiser puis Ralph s'éloigna pour aller ouvrir la portière passagère.