La force du destin Tome 2 ( En Réécriture)

♡Chapitre 36♡

Vanessa alla passer près de Ralph, il la retint.
-Tu comptes encore me faire du mal? fulmina Vanessa.
Il enleva sa main brusquement comme si elle l'avait frappé. Il lui barra le passage.
-Jamais, je ne pourrais te faire du mal Vanessa. Jamais. Tu es ma femme et je t'aime
-Laisses-moi passer s'il te plaît.
-Ne pars pas Vanessa s'il te plaît. Ne me laisse pas. Nous devons rester unir maintenant plus que jamais.
Il prit ses mains entre les siennes.
-Je ne te rends pas responsable du faute qu'a commis ma mère. Pardonnes-moi pour la façon dont je t'ai traité. Je n'ai pas supporté tout simplement que tu me caches des choses, je me sentais trahir c'est tout chérie.
-Ralph, je ne voyais pas la façon de t'annoncer de vive voix que ta mère a une relation avec le demi-frère de ton père. Je voulais en plus vérifier si ta mère avait quelque chose à avoir avec la mort de ton père. Et de plus j'avais peur de te blesser. Nos parents restent nos parents malgré tout le mal qu'ils peuvent nous faire.
-Oui c'est maintenant que je te comprends. Tu cherchais tout simplement à me protéger. C'est une autre preuve d'amour. Je t'aime. Reste avec moi mon amour. Je ne pourrais pas vivre sans toi et notre fils.
  Vanessa va prendre place sur le lit.
-Je reste, murmura t-elle.
  Ralph poussa un soupir de soulagement et vient lui rejoindre sur le lit.
-Les docteurs ont réussi à extraire les deux balles, ma mère s'en est tirée d'affaire.
-Je suis contente pour elle.
-Michelle est restée avec elle à l'hôpital et Paul a placé un agent de police près de sa porte. Dire que c'est moi qui ai fait Rayan quitter sa chambre pour rejoindre ma mère, il aurait pu être touché par les projectiles aussi.
-N'y pense plus à cela Ralph. Maintenant il reste un autre problème à résoudre.
-Quoi donc?
-Charlotte décide de rester ici.

  Jacques Cormier regarda Caroline raccrocher le téléphone, il posa la main sur son épaule, elle sursauta.
-Que se passe-t-il Caro? On dirait que tu viens d'apprendre une mauvaise nouvelle ma chère.
-Non, ça va.
-Tu ne vas pas bien Caroline. Tu es nerveuse et on dirait que tu as peur de quelque ou plutôt de quelqu'un.
-Non.
-N'aie pas peur de m'en parler Caroline, je suis ton mari et je suis là pour toi.
-Serge Santini me menace et me fait du chantage, avoua t-elle.
-Il te menace? Qu'est-ce qu'il a contre toi pour te faire chanter Caro?
-Je...
-Bonjour maman.
  Anne-Marie et sa fille les rejoignent en quelques secondes.
-On m'a dit que je te trouverais dans le jardin. Tout va bien?
-Oui, oui, répondit Caroline d'une voix pressante.
-Caroline, je crois que tu devrais parler à Annie du chantage dont tu fais l'objet.
-Jacques, protesta t-elle.
-On te fait du chantage maman? Et pourquoi? Qui est-ce?
-Personne.
-Serge Santini. Ce salaud ose appeler Caroline pour lui menacer et lui faire chanter. J'ai compris que quelque chose ne va pas quand ta mère a raccroché le téléphone.
-Comment ose t-il t'appeler et te menacer? s'énerva sa fille. Je vais prévenir Paul. Peut-être s'il t'appelera de nouveau, il pourrait faire durer la conversation pour localiser d'où l'appel est passé.
-Je ne veux pas mêler mon fils à cette histoire.
-Alors que comptes-tu faire maman? Rester les bras croisés et céder au chantage de cet homme.
-Serge a juste besoin d'argent pour s'enfuir du pays et se rendre en République Dominicaine.
-Et toi, tu vas le lui donner maman? s'écria Anne-Marie. Non maman, je ne te laisserai pas faire.

  Ralph et Vanessa se dirigea vers la chambre qu'occupait Charlotte quand Elina vienne à leur rencontre avec un téléphone en main.
-Vanessa, c'est votre sœur. Elle a dit que c'est très important.
-Merci Elina.
-Allô!
-Vanessa, il faut que tu viennes à la maison des Cormier. C'est très important.
-De quoi s'agit-il Anne-Marie?
-De maman. Je crois que Serge lui fait des menaces.
-Comment!
Elle se tourna vers son mari.
-Serge Santini fait des menaces à ma mère, annonça t-elle à son mari.
-C'est bien ce que Paul et moi pensons. Je vais l'appeler.
-Vanessa, intervint sa sœur au téléphone. Maman ne veut pas que Paul soit au courant.
-Impossible, coupa cette dernière. Il faut qu'on en finisse avec cette histoire toute de suite.
-Bon moi, je reste dîner chez maman, tu comptes venir aussi?
-Non je ne peux pas. Ralph doit retourner à l'hôpital auprès de sa mère et je ne veux pas laisser Rayan, il a été trop bouleversé aujourd'hui.
-Bien.
-Je viendrai demain matin avec Paul pour régler cette histoire.
Après que Vanessa finisse l'appel, Ralph vienne l'enlacer et déposa un baiser sur son front.
-Sage décision mon amour. Avec cette remontée d'insécurité, tu as bien fait de refuser de sortir ce soir.
-Oui.
  Une servante les rejoint et les prévient que le dîner est déjà servi.
-Merci Nina, répondit Ralph. On va régler le cas de Charlotte après le dîner. Viens, allons manger. Rayan doit être mort de faim.
Quand ils descendirent, Elina s'empressa de rejoindre le couple pour leur prévenir que Stéphane les attend dans le salon. Avant que Ralph puisse ouvrir la bouche pour dire quoi ce soit, Vanessa déclara d'une voix ferme:
-Mets en un couvert en plus Elina, il va rester dîner avec nous.
Ralph se dirigea vers le salon d'une démarche furieuse, Vanessa le suivit.
-Je peux savoir ce que vous faîtes ici? s'énerva t-il.
-Calmes-toi Ralph. Stéphane, je ne savais pas que tu venais ici. Comment vas-tu?
-Je m'inquiète pour ma marraine. Je viens d'apprendre par ma sœur ce qui vient de se passer. Alors comment va t-elle?
-Elle ira mieux quand on aura attrapé ton père, déclara Ralph.
-Alors vous en êtes déjà certain que c'est mon père...
-Qui d'autre aura l'idée de tirer sur ma mère? lui coupa son cousin. C'est lui. Et je te jure que je lui attraperais.
-La police va lui attraper, corrigea sa femme. Serge Santini n'est pas responsable seulement de la mort de ton père Ralph, c'est lui qui a tué le mien.
-Comment ça? demandèrent ensemble Stéphane et Ralph.
-Quand mon père était en prison, il a été empoisonné. On lui a amené à l'hôpital mais le docteur a reçu un appel et ne lui a pas donné l'antidote pour le sauver. C'est ce criminel qui avait appelé ce docteur.
-Comment ai-je pu vivre à côté d'un homme aussi méchant sans découvrir son vrai visage, murmura Stéphane.
-Stéphane, lui dit Vanessa. Parles à ton père, dis-lui de se rendre s'il te plaît.
-Il ne prend plus mes appels, avoua Stéphane.
-Nous étions sur le point d'aller dîner Stéphane, nous serons heureux si tu te joignais à nous. N'est-ce pas Ralph?
-Ouais, marmonna t-il.