♡Chapitre 35♡

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-Non Toby, non, cria Rayan en rentrant dans la pièce suivit de Toby qui courait derrière lui.
    Vanessa porta une main à sa tête.
-Seigneur! s'exclama t-elle d'un air mortifié.
  La voix de Serge Santini retentit dans le téléphone mis sur le haut-parleur.
-Tu es chez Vanessa? s'enquit Serge  d'une voix chargée de colère.
  Un silence se fit dans la pièce.
-J'ai bien entendu la voix de son fils et la sienne aussi.
-Papa, tu étais sur le point de me dire quelque chose d'important.
-Tu n'es qu'un sale traite, lui reprocha t-il. Tu m'as mis sur le haut-parleur et tu as peut-être permis aux policiers de retracer mes appels.
-Papa, je...
  Mais il a déjà raccroché. Vanessa soupira.
-Je suis désolée Stéphane.
-Ne t'inquiètes pas. Je crois que ce n'est pas aujourd'hui que je vais apprendre qui est ma vraie mère.
-Et la fuite de ton père révèle aux yeux de tout le monde qu'il est coupable, fit remarquer Jenny.
-Oui c'est vrai, murmura Stéphane d'une voix triste et misérable en se levant. 
-Et toi Rayan, qu'est-ce qui t'a pris de crier comme ça? lui gronda Vanessa.
-Ce n'est pas la peine de le gronder Vanessa, il n'est responsable de rien. C'est un enfant, déclara Jenny. Va jouer dans la chambre vous deux. Alors tu vas finalement me raconter ce qui se passe avec ta mère?
-Je crois qu'elle me cache quelque chose. Pas seulement à moi mais à Paul et Anne-Marie. Et j'ai l'impression que c'est une chose grave.
-Alors parles lui Vanessa, il y a sûrement une explication.
-Mais elle refuse Jenny.
  Stephane se leva.
-Je dois partir maintenant, on se reverra Vanessa.
-D'accord. Merci pour ta visite Stéphane.
  Il les embrassa tous les deux et Vanessa le reconduise à la porte.
  Quelques heures plus tard, Ralph rentra l'air éreintée. Vanessa alla lui accueillir avec un baiser.
-Tu as l'air fatigué chéri, lui dit-elle.
-C'est la pagaille à l'entreprise depuis le départ de mon oncle. C'est lui qui dirigeait tout, sans lui j'ai l'impression que tout va s'effondrer et je ne pourrais jamais accomplir la dernière volonté de mon père.
-Bien sûr que oui mon amour. Tu vas arriver. J'ai confiance en toi. Et puis tu as Stéphane à tes côtés.
-Stéphane, s'écria t-il. Je ne veux pas de cet homme près de moi. Dans la prochaine réunion des conseils, le sujet principal ce sera sa démission au sein du conseil.
-Ralph, je ne crois pas que ce sera une bonne idée. Tu as besoin de Stéphane en ce moment. Et de plus il n'a rien à voir avec les agissements de son père.
-Je suis fortement surpris Vanessa.
-Et pourquoi?
-Tu me demandes pourquoi? Il fut un temps tu détestais mon cousin. Tu ne voulais même pas le voir en peinture et maintenant tu le défends.
-Ecoutes Ralph...
-Non je ne veux pas t'écouter. Stéphane va quitter le conseil un point c'est tout. Et j'espère qu'il aura assez de dignité pour quitter l'entreprise.
  Il tourna les talons et laissa une Vanessa stupéfaite plantée dans le salon.
  Comment Ralph ose t-il la laisser planter au salon? Elle décida de le suivre et le trouva dans la chambre de  leur fils.
-Je peux savoir pourquoi Rayan est puni? demanda t-il quand elle pénétra dans la chambre.
-Rayan a été impoli et j'ai décidé de le laisser dans sa chambre.
-Qu'est-ce qu'il a fait?
-Nous étions au salon Jenny, Stéphane et...
-Encore lui? s'exclama t-il. Que faisait-il ici?
-Ralph, calmes-toi. Viens on va discuter dans notre chambre.
-Il n'y a rien à discuter. Le sujet est clos. Rayan, ta grand-mère t'attend dans sa chambre, elle t'a apporté un cadeau.
-Grand-mère Caroline?
-Non, c'est grand-mère Marianne.
-Mais maman..., commença le petit.
-Ne t'inquiètes pas pour maman c'est réglé. Vas-y.
-D'accord.
  Après le départ de leur fils, Vanessa referma la porte derrière lui.
-Tu es en train de saper mon autorité devant notre fils.
-Je refuse que notre fils soit puni à cause de cet homme. Rayan m'a tout raconté avant ton arrivée. Il n'a pas fait exprès.
-C'est vrai tu as raison mais je n'ai pas puni Rayan à cause de Stéphane. J'étais un peu contrarié parce que Rayan a interronpu une conversation téléphonique de Serge.
-De Serge? Comment ça?
-Stéphane essaya de lui convaincre de se rendre à la police quand tout à coup il lui a parlé de sa vraie mère.
-La vraie mère de qui?
-Serge allait révéler à Stéphane le nom de sa vraie mère quand tout à coup Rayan est rentré et Serge s'est rendu compte qu'on lui a mis sur le haut-parleur.
-Je suis désolée que Stéphane n'a pas découvert qui est sa vraie mère mais je l'interdis de s'approcher de ma famille. Son père est le responsable de la mort du mien.
-Oui je te comprends mon amour mais tu ne peux pas faire payer à Stéphane ce que son père a fait au sien. Ne renvoie pas Stéphane, il a été très gentil avec moi et Rayan quand tu as eu cet accident. Il a proposé sans arrière-pensée de nous héberger dans sa maison de vacances.
-Oui Michelle m'en a parlé, marmonna t-il.
-Chéri, il était encore un enfant quand c'était arrivé et de plus, lui aussi est une victime de cet homme.
-Ah oui? Et comment?
-Il lui a arraché à sa mère depuis sa naissance et il ne l'a jamais revu.
  Ralph se leva et commença à faire les cent pas.
-Il faut que j'y réfléchisse.
-Merci mon amour. La police va attraper Serge Santini et il payera pour tout le mal qu'il a fait à notre famille.
  Tout à coup, un bruit de verre brisé les fit sursauter tous les deux.
-Qu'est-ce que c'est que ça? cria Ralph.
-Rayan, cria à son tour Vanessa en s'élança hors de la chambre.
  Quand ils arrivaient dans le salon, ils trouvaient Marianne allongé par terre et un Rayan tremblant à côté d'elle.
-Maman! Maman! Vanessa appelle une ambulance.
-Oui, oui.
-Emmènes Rayan dans sa chambre s'il te plaît.
-Maman, j'ai peur. Je veux rester avec vous.
  Quand Elina rentra à son tour dans le salon, elle poussa un petit cri.
-J'ai entendu du bruit...
-Emmènes Rayan dans sa chambre Elina. L'ambulance arrive, je vais accompagner Ralph à l'hôpital.
  Quelques minutes plus tard, quand l'ambulance arriva, Ralph empêcha Vanessa de monter avec lui.
-Rayan est sur le choc à cause de ce qui est arrivé Vanessa, reste avec lui. J'ai appelé Michelle, elle me rejoindra à l'hôpital. Paul va venir pour vous emmener à la maison familiale. Tant qu'on ne sait pas ce qui s'est passé ici, je ne serai pas en paix et vous n'êtes pas en sécurité ici.
  Vanessa rentra dans la maison et alla trouver son fils. Il courut se jetter dans ses bras.
-Maman, grand-mère va mourir?
-Non mon amour. Le docteur est en train de la soigner et bientôt elle sera guéri.
-Je l'ai vu maman.
-Tu as vu quoi?
-L'homme à la capuche. C'est lui qui m'avait enlevé. Il va venir me chercher.
-Calmes-toi mon amour. Personne ne peut venir te chercher ici. Tu es avec ta maman et je ne laisserai personne t'emmener. Ecoutes, on va faire nos valises.
-On part en voyage?
-Un peu comme ça.
-Et papa?
-Papa accompagne ta grand-mère à l'hôpital, il va nous rejoindre plus tard. On va dans la maison où papa avait grandi quand il était enfant.
-Ah oui?
-Oui mon amour. Choisis les jouets que tu veux emporter avec toi.
-D'accord maman.
   Vanessa est encore toute secouée par ce qui vient de se passer. Voir Marianne allongée dans le salon, baignée dans son sang fut un choc. Et dire que son fils a assisté à toute la scène.
  Marianne a fait pas mal d'ennemi ces derniers jours. Serge Santini et Charlotte Cormier. Et Vanessa mettra sa main au feu que Serge sera prête à éliminer son ex maîtresse. Même s'il est en fuite, il peut bien payer quelqu'un pour faire le sale boulot.
  Et pour ce qui concerne Charlotte Cormier, elle ne croit pas qu'elle sera prête à arriver à de telles extrémités. Il faut être folle pour penser à faire une chose pareille.
  Ils arrivèrent au demeure des Mainville quelques temps plus tard, Rayan est resté silencieux dans la voiture tout au long du trajet et Vanessa commence à s'inquiéter.
-Mon chéri, dit Vanessa, tu aimes la maison de ta grand-mère?
-Oui, répondit t-il d'une toute petite voix.
  Paul descendit la voiture et le prit dans son bras et le porta jusqu'à la maison.
  Vanessa allait prendre les valises mais son frère l'arrête.
-Non, laisses ma sœur. Je reviendrai les chercher.
-Ralph et toi, vous me traitez comme un bébé.
-Ce n'est pas un jeu Vanessa. Rentres. Après mon départ, un agent de police va venir se poster devant la maison.
-Mais... mais pourquoi?
-Je te raconterai tout un autre jour, c'est pas le moment idéal maintenant. Rentrons.
   Vanessa regarda autour d'elle. C'est la première fois qu'elle vienne dans cette maison. Elle est encore plus grande que ce qu'elle avait imaginé.
-Attention Rayan, ne touche pas à ça, s'écria Vanessa en attrapant le vase entre les mains de son fils.
   Vanessa entraîna Rayan dans l'arrière cour de la maison et prit place dans le jardin. Elle sortit son portable de son sac à main pour appeler son mari.
-Ralph, quelles sont les nouvelles?
-Ma mère est encore en salle d'opération. Ils sont en train d'extraire la balle.
-J'en suis sûre qu'elle va s'en sortir mon amour. Michelle est déjà avec toi.
-Oui, elle m'a rejoint il y a un bon bout de temps. Comment va Rayan? Il n'est pas un peu secoué par le choc?
-Oui, au début il ne voulait pas parler puis après il n'arrête pas de demander après sa grand-mère.
-Attends que je rattrappe ce salaud qui a failli oter la vie à ma mère, je le tuerai de mes propres mains.
-Mon amour, laisses la police régler tous ça. Bon je dois te laisser maintenant. Je t'appelle plus tard pour avoir des nouvelles ou du moins je vais te rejoindre...
-Non je veux que tu restes avec notre fils. Tu es en sécurité avec notre fils à la maison, je ne veux pas que tu le laisses tout seul. A plus tard.
  Vanessa allait ajouter quelque chose mais son mari a déjà raccroché.
  Elle remarqua que plus les jours passent, plus Ralph essaie de diriger sa vie. C'est vrai qu'elle ne peut pas laisser Rayan tout seul mais elle en a marre quand Ralph lui prend pour un enfant qu'il peut donner de l'ordre.
-Maman, dit son fils en levant sa tête de sa tablette, on va rester ici longtemps?
-Je ne sais pas mon chéri. Ça dependra de ton père.
-Il a fallu que j'explique pendant une demie-heure que je travaille pour M. Ralph à ces messieurs pour qu'ils me laissent entrer.
-Salut Elina, je suis contente de te voir, soupira Vanessa. Ici c'est une vraie forteresse et tous ces gardes qui sont armées jusqu'au dent me porte sur les nerfs.
-C'est votre mari qui a fait renforcer la sécurité d'après votre frère.
-Il est encore là? Je croyais qu'il était déjà parti.
-Non, il a dit que l'autre policier qui était censé venir le remplacer n'était pas encore arriver.
-Et je suis censée rester enfermer ici.
-Je comprends tout à fait M. Ralph, Vanessa. Il est très inquiet après ce qui vienne de se passer là-bas. Rayan aurait pu être touché aussi.
-Oui, j'y ai pensé beaucoup. Franchement je ne saurais même pas où j'aurais la tête si quelque chose était arrivé mon fils.
-Oui, Dieu l'a épargné. Qu'elle est grande cette maison, c'est la première fois que je suis entrée.
-Moi aussi, répondit Vanessa.
-Je savais que tu profiterais de l'état de Marianne pour jouer les maîtresses de maison Vanessa Lapierre. Tu n'as aucune honte.
  Elina et Vanessa se retournèrent d'un même mouvement. Charlotte s'avança dans une démarche sur d'elle plus séduisante que jamais.
-Que fait cette sorcière ici? marmonna Elina.
-Rentres à l'intérieur avec Rayan, Elina, dit Vanessa.
-Vous êtes sûre que je peux vous laisser avec cette...
-Ne t'en fais pas Elina. Vas-y.
  Après le départ de son fils et de sa gouvernante, Vanessa se retourna vers sa rivale.
-Tu as maintenant une chienne de poche.
-Je ne te permets pas de manquer de respect à Elina. Je peux savoir ce que tu fais ici?
-Tu sembles oublier une chose ma belle, je vis ici.
-Ah oui? Ne joue pas au plus fin avec moi. Toi et moi savons très bien que Marianne Mainville t'a chassé d'ici.
-Franchement, je te croyais plus orgueilleuse Vanessa. Jamais je n'aurais pensé que tu mettras les pieds chez Marianne en tout cas pas après toutes les humiliations qu'elle t'a fait subir. Elle t'a traité comme un moins que rien et t'a trouvé indigne pour faire partie de cette famille.
  Vanessa se sentit blessée. Pour la première fois les mots de cette idiote arrive à l'atteindre.
-Que se passe-t-il Vanessa? Tu as perdu ta langue? Moi si j'étais toi cette maison serait le dernier endroit que je viendrais me réfugier.
-Tais-toi donc Charlotte.
-Je sais que la vérité blesse toujours. Marianne a même préféré envoyer son fils à l'hôpital pour l'éloigner de toi?
-Peux-tu répéter ce que tu viens de dire Charlotte?
  Charlotte et Vanessa sursautèrent et découvrirent un Ralph qui s'avança vers eux d'une démarche furieuse et les traits fermés par la colère.
  Quand il arriva à leur hauteur, il prit Charlotte et commença à la secouer.
-Répète ce que tu viens de dire, s'explosa t-il d'une voix furieuse.
-Ralph, s'il te plaît, calmes-toi et relâches-la.
-Non après qu'elle répète l'accusation qu'elle vienne de lancer à l'encontre de ma mère.
  Charlotte se dégagea de son étreinte et recula.
-Une accusation?
  Elle eut un rire sans joie et toisa Ralph de la tête au pied.
-Maintenant que ta mère s'est retrouvée sur le lit de l'hôpital, elle mérite d'être canonisé n'est-ce pas? Franchement je te plains Ralph, tu connais mal ta mère. C'est elle qui a tout manigancé pour que tu puisses te retrouver à l'hôpital et elle s'est arrangée pour quitter l'hôpital.
-Va t-en Charlotte. Tu as assez fait de mal autour de toi. Tu ne vois pas que Ralph souffre. Sa mère se retrouve sur un lit d'hôpital et toi tu viens l'ennuyer avec toutes ces histoires.
-Allons Vanessa. Toi et moi savons trèsbien que Marianne Mainville n'est pas une sainte. D'ailleurs toi aussi a profité de son côté sombre pour lui faire du chantage.
  Ralph se retourna vers sa femme.
-Tu as fait du chantage à ma mère?
-Ralph, laisses-moi t'expliquer.
-Non.
  Charlotte eut un large sourire et tourna les talons.
-Ralph, je ne crois pas que c'est vraiment le moment pour parler de toutes ces choses?
-Ah non? Et pourquoi?
-Ta mère se retrouve sur un lit d'hôpital. C'est à elle que tu dois penser en ce moment.

                        *************
  Elina regarda Charlotte rentrer dans le salon la mine réjouie.
-Vous avez fini de répandre ton venin?
  Charlotte se retourna vers elle et lui jetta un regard méprisant.
-Je ne vais pas m'abaisser à répondre à une domestique. Va consoler votre petite protégée en ce moment, elle est en train de passer un sale quart d'heure.
-Vous ne changerez pas. Un jour vous finirez par regretter tout le mal que vous avez fait autour de vous.
-Je vais faire comme si je n'ai rien entendu, je vais me reposer dans ma chambre. S'il te plaît, apportes-moi un thé glacé. Il fait chaud.
   Après le départ de Charlotte, Rayan apparaît au côté d'Elina.
-Elina, papa est rentré?
-Heu...
-J'ai vu sa voiture au fenêtre de ma chambre. Je vais le voir.
-Attends Rayan.
  Mais il s'est déjà lancé vers le jardin.

                ******************
-Je n'arrive pas à croire que j'ai une mère aussi mesquine. Elle m'a menti. Elle a dit qu'elle avait donné un somnifère à Serge pour m'endormir et là je découvre que c'était faux.
-Et pourquoi tu devrais croire Charlotte, Ralph? Elle veut juste seme la pagaille dans ta tête pour que tu puisses détester ta mère. Et pourquoi ta mère t'aurait menti en plus?
-Pour se dédouaner peut-être.
-Tu vois? Tu n'es même pas sûre mon amour. En ce moment Ralph, tu devrais penser à ta mère Ralph. Elle souffre en ce moment.
-Toi qui sait tout sur les agissements de ma mère, dit-il d'une voix sarcastique. Tu crois qu'elle avait vraiment mis ma vie en danger?
-Non Ralph. Regardes-moi, Charlotte fait ça pour t'embrouiller c'est tout. C'est vrai que ta mère n'est pas une sainte mais jamais elle n'aurait mis ta vie en danger.
  Elle passa son bras autour de son cou, elle alla l'embrasser mais il se dégagea. Vanessa fronça les sourcils.
-Je peux savoir maintenant pourquoi tu faisais du chantage à ma mère.
-Ralph...
-Réponds-moi, dit-il en agrippant son bras.
-Lâches-moi, tu me fais mal.
-Je veux une réponse, s'écria t-il.
-Papa, pourquoi tu disputes avec maman?
  Ralph lâcha le poignet de sa femme et se tourna vers son fils en s'abaissant à sa hauteur.
-Fiston, papa ne se dispute pas avec maman. On a juste eu un malentendu n'est-ce pas ma chérie.
   Vanessa frotta le poignet qu'il avait agrippé plus tôt et tourna les talons sans lui répondre.

   Elina courut à la rencontre de Vanessa.
-Que se passe-t-il Vanessa?
-Rien, murmura t-elle.
-Je ne t'ai jamais vu pleurer, il se passe...
-Je ne pleure pas Elina, dit-elle énervée.
-Cette mégère est encore ici, lui souffla t-elle. On dirait qu'elle ne compte pas quitter cette maison.
-C'est moi qui n'aurais pas dû mettre un pied dans cette maison. Prépares les bagages de Rayan, on s'en va.
-Rayan n'ira nul part, dit Ralph en les rejoignant avec son fils dans ses bras.
-Elina, fais ce que je te dis, dit Vanessa en quittant la pièce.
-Elina, restes avec Rayan, je vais discuter avec ma femme.

   Il monta les escaliers et la trouva dans leur chambre où il avait fait déposer leurs bagages.
-Vanessa, il faut qu'on parle.
-Alors je vais faire court. Je te quitte Ralph Mainville.
-Pardon?
-Tu as très bien entendu. Je te quitte. Tu me rends responsable de tout le mal que ta mère t'a fait et tu ne me fais pas confiance. Oui j'étais au courant que ta mère avait une liaison et c'est avec ça que je lui ai fait du chantage. Tu sais pourquoi? Pour t'extraire du bras de Charlotte Cormier parce que j'étais sûre que c'était un piège qu'elles t'avaient tendu tous les deux. Et toi, tu es venu me faire des reproches comme si j'étais coupable de tous les maux de la terre. Arrêtes de te plaindre Ralph, tu n'es pas la seule victime dans l'histoire. Ta famille m'a privé de mon père et l'a fait mettre en prison, t'ai-je reproché quoi ce soit?
-Vanessa...
-C'est fini Ralph Mainville. Je pars avec mon fils.

  

La force du destin Tome 2 ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant