♡Chapitre 15♡

52 11 1
                                    

-Salut les filles! lança Paul en entrant dans le salon.
  Michelle leva les yeux au ciel et les autres le regardèrent prendre place dans le canapé les regards sidérés.
-Michelle, j'espère que ce n'est pas toi qui as invité Paul à notre soirée? interrogea Vanessa.
-Bien sûr que non, il n'était pas censé être au courant. Que fais-tu ici Paul? demanda t-elle en s'énervant.
-Du calme Miche. J'aimerais assister à vos petites réunions féministes, je sais que votre sujet principal c'est les hommes, et je suis juste curieux de savoir ce que ma femme pense des hommes.
  Michelle est devenue embarasser tout à coup et prit une poignée de pop-corn et engouffra tout dans sa bouche.
-Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu viendrais chez Jenny au lieu de faire tout ce mystère Michelle? reprit Paul.
-Ah tu veux contrôler les sorties de Michelle maintenant, lui reprocha Vanessa. Elle n'est pas ton employée grand-frère, tu n'as pas besoin de connaître son horaire.
-Je veux juste qu'elle me dise où elle allait quand elle sort, répond Paul furieux de voir sa femme l'ignorer.
-Et tu as décidé de me suivre n'est-ce pas? demanda Michelle furieuse.
-Ouais, puisque tu faisais tout un mystère.
-Tu es pathétique Paul, lâcha Anne-Marie.
-Et toi Anne-Marie, pourquoi tu laisses ces sorcières mettent toutes ces idées dans ta tête, pauvre Marc, il ne sait plus où donner la tête avec ta fille ce soir, elle ne reste jamais à un seul endroit.
-Et alors? répliqua Vanessa. Anne-Marie l'a bien gardé toute seule parfois, ils doivent partager leur responsabilité.
-Oui, j'en suis bien consciente que c'est toi et Jenny qui montent la tête de Michelle et Anne-Marie avec tes réflexions féministes. Je comprends maintenant ce que Ralph et Alex endurent.
   Jenny et Vanessa rougirent.
-Ils sont venus se plaindre à toi c'est ça? demanda Jenny piquée au vif.
-Oh la la, du calme. Vanessa est encore pire, elle fait Ralph réveiller durant des heures de la nuit pour lui faire faire des aller-retour entre la chambre et la cuisine, dit Paul d'un ton dédaigneux qui sous-entend qu'il n'aurait pas accepté tous ces caprices de la part de sa femme
-Il le mérite bien, vu que c'est à cette heure que je le trouve à la maison. Et puis, c'est moi qui porte le bébé pas lui. C'est moi qui suis malade tout le temps.
-Et elle n'a aucun regret, marmonna Paul.
  Quand Alex mit les pieds dans le salon, il fut accueilli par quatres paires yeux qui le fusillent du regard.
-Chéri, commença Jenny d'un ton grinçant. Tu ne penses tout de même pas à abandonner Tobby là-haut tout seul pour venir nous espionner, n'est-ce pas? On a déjà Paul sur nos dos qu'on essaie de s'en débarrasser, tu ne vas pas grossir le lot aussi.
  Paul faillit suffoquer dans son verre.
-J'ai le baby phone, et de plus il dormait à point fermé quand je l'ai laissé. Je pensais que Ralph serait déjà ici.
-Ralph! s'exclama Vanessa. Et que vient-il faire ici? Je lui avais déjà dit qu'il peut sortir avec ces amis et moi je ne serai pas libre pour la soirée.
  Alex fuyait leur regard.
-Qu'est-ce que tu nous caches encore Alex? demanda Vanessa.
-Rien.
-Bien sûr, vous nous prenez pour des idiotes, vous êtes venus avec la ferme intention pour saboter notre réunion, rétorqua Jenny.
-Bien sûr que non, leur défendit Paul. On vous a dit que nous sommes juste curieux de savoir ce que vous allez raconter sur nous.
  Paul regarda sa montre et fit un signe à Alex, ce dernier composa un appel et quitta le salon sur le regard intrigué des filles.

                   *********
  Quand l'ambulance arriva, Marianne poussa un soupir de soulagement.
-On va le conduire à l'hôpital général.
-Non pas question, cria t-elle. Je suis sa mère, on va l'emmener dans un autre hôpital pour qu'il reçoive les premiers soins après je l'emmenerai ce soir même aux États-Unis.
-Ne serait-ce pas dangereux pour le patient de faire ce voyage?
-Nous allons partir dans un jet privé, vous êtes ambulancier et non medecin, vous êtes placés pour donner les premiers soins, pas pour donner des diagnostics, claqua Marianne d'un ton sec.
  On extrait le corps inconscient de Ralph du véhicule pour l'amener dans l'ambulance.
-Depêchez vous, crie un ambulancier. Il a perdu beaucoup trop de sang.

La force du destin Tome 2 ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant