La force du destin Tome 2 ( En Réécriture)

♡Chapitre 1♡

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Bref rappel

Vanessa et Ralph se sont retrouvés par un pur hasard chez la famille de leur mère respective, ils vont se marier dans la plus parfaite discrétion pour éviter les foudres de leur mère.

Au cours d'un déjeuner avec son mari, Caroline lui fit part de son intention d'aller voir sa fille dans le Nord du pays.
-Tu penses qu'elle va t'accueillir à bras ouvert? demanda son mari sceptique.
-Trop de l'eau a coulé sur le pont pour que Vanessa puisse m'en vouloir. Et elle va plutôt me remercier. Je lui ai fait un grand bien en lui éloignant de cette famille et particulièrement de ce garçon. D'ailleurs ce n'était même pas sérieux entre lui et ce garçon.
-Tu crois? En tout cas, je ne partage pas ton avis. Tu as éloigné ta fille dans un but bien égoïste Caroline, tu ne voulais pas tout simplement qu'il découvre la vérité sur son père.
-Et toi, tu en sais quelque chose Jacques? siffla Caroline contrariée que son mari s'immisce dans son passé.
-Non Caroline. De toute façon, ton histoire avec ton défunt mari ne m'intéresse pas. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que tu avais tort de garder ces enfants loin de leur père.
-Je cherchais à les protéger.
-Tu n'aurais pas dû les imposer ton choix Caroline, leur choix leur revenait. -Ce sont mes enfants Jacques, j'ai fait ce que je pense être juste. Tu me vois emmener mes enfants dans un lieu aussi horrible, tu voulais peut-être les voir traumatiser?
-Ne sois pas ridicule. Je m'entends assez bien avec Paul et Anne-Marie, en ce qui concerne Vanessa, j'ai compris son attitude, elle a juste été blessé en découvrant que son père était toujours vivant et tu le lui as caché tout en fréquentant un autre homme.
-Tu penses que c'est l'unique raison qui empêche ma fille de t'aimer? Tu la connais mal mon cher.
-A propos, fit Jacques en changeant de sujet, ça fait quelques temps qu'on ne voit plus le fils des Mainville. On dirait qu'il a disparu lui aussi de la ville depuis le départ de Vanessa.
-Comment ça? demanda Caroline intriguée.
-Eh bien oui, j'ai toujours vu sa mère et sa sœur dans les grandes réceptions mais pas lui. Tu n'as pas remarqué?
Caroline haussa les épaules d'un air nonchalant.
-Ce que fait cette famille ne m'intéresse pas, je les évite la plupart du temps. Ralph est sûrement parti à l'étranger pour faire des études. De toute façon, du moment qu'il reste loin de ma fille, ça me convient tout à fait. Le pire a été évité avec ce garçon qui était déterminé à me défier.
-Je ne crois pas qu'il est à l'étranger Caro, répond Jacques d'un air mystérieux en avalant une gorgée de café.
-Qu'est-ce que tu me caches Jacques? s'enquit Caroline d'un air soupçonneux en déposant sa tasse sèchement qu'une goutte du thé se répandit sur la nappe.
   Jacques regarda sa femme en prenant tout son temps puis il lâcha la bombe.
-J'ai mené ma petite enquête et j'ai appris que Ralph se trouve dans le Nord du pays bizarrement depuis un bon bout de temps.
La main de Caroline se crispa sur la table et elle se leva brusquement. Sa tasse se renversa et sa contenue se répand sur la nappe, elle ne s'en préoccupe pas tellement elle était furieuse.
-Je refuse de porter foi à ce que vous venez de me raconter, s'écria t-elle.

La voiture des Mainville vient stationner sur le trottoir en face de la maison des Kishi.
-Quelle chaleur! se plaignit Marianne Mainville, en s'extirpant de la voiture. Comment Federico arrive t-il à vivre dans une maison aussi petite et affreuse. Et dire que je lui versais de l'argent tous les mois. On va me prendre pour un pingre qui ne s'occupe pas de son frère correctement. C'est mauvais pour mon image.
-Voyons maman, la maison n'est pas si petite que ça. Il doit être très heureuse avec sa famille. Et pourquoi ça va nuire à ton image.
-Les gens vont penser que je ne suis pas généreuse avec ma famille.
-Comme si c'était un mensonge, marmonna sa fille.
-Qu'as-tu dit? demanda sa mère en se penchant d'un air menaçant vers elle.
-Rien.
-Va sonner Guillaume, ordonna Marianne d'un ton brusque.
Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrît sur une grande femme, Michelle devina toute de suite que c'est la femme de Federico qui vient ouvrir.
-Bonsoir, dit Carline en les accueillant avec un grand sourire. Soyez les bienvenus, ajouta t-il avec l'accent des gens du Nord en Haïti.
-Suis-je bien chez Federico Kishi? demanda Marianne d'une voix méprisante.
   Carline recula comme si la sœur de son mari l'avait frappé puis fronça les sourcils. Se pourrait-il que Marianne ne la reconnais pas. C'est vrai, qu'elles ne sont pas vu depuis des années mais delà à faire semblant de ne pas la reconnaître c'est pousser le bouchon trop loin mais sa fille répond à son sourire.
-Oui.
-Je veux le voir.
-Rentrez je vous en prie, soupira t-elle devant l'attitude brusque de sa belle-sœur.
    C'est vrai que Marianne ne l'aime pas parce qu'elle était la belle sœur de l'homme qu'on a accusé de la mort de son mari mais ça n'explique pas son impolitesse.
Elle les conduit au salon et leur fait prendre place sur le canapé.
-Je suis Marianne Mainville, va me chercher Federico, ordonna t-elle.
-Mon mari est allé travaillé et il reviendra dans l'après-midi.
-Ah vous êtes donc la dénommée Carline que mon frère a épousé? Et moi qui pensais que vous travaillez chez mon frère. Federico n'a jamais eu bon goût.
Ignorant l'insulte, Carline la toisa , si elle veut jouer à la comédie en faisant semblant de ne pas la connaître, elle allait prendre un malin plaisir à lui retourner le couteau dans la plaie, sur un ton exagérément gentil, elle ajouta:
-Vous devez être la mère de Ralph?
-Oui, c'est sa mère. Et moi je suis sa sœur Michelle, répond rapidement Michelle de peur que sa mère fasse encore une gaffe.
Si Ralph a tenu à garder cette femme loin de sa nièce, il doit avoir ses raisons. Et à voir cette vipère, elle ne doit pas être facile à vivre du tout.
-Et oú est passé mon fils? Travaille t-il à l'entreprise aujourd'hui?
Carline eut un instant d'hésitation puis décida d'avouer d'une voix triomphante:
-Ralph est parti en voyage de noce Madame Mainville. Vous n'êtes pas au courant? demanda t-elle en feignant l'étonnement.
Marianne leva brusquement et le portable que Michelle tenait dans ses mains faillit tomber.
-Je vous demande pardon? cria Marianne. Ne sois pas ridicule. Dis-moi maintenant où se trouve mon fils?