♡Chapitre 5♡

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Après avoir remis ses vêtements, Vanessa mit ses deux poings sur la taille et foudroya son mari du regard.
-Tu as vraiment passé la journée chez elle Ralph? Mon Dieu, que je suis idiote! Comment ai-je pu être assez bête pour ne pas le deviner?
Ralph eut un geste impatient et se leva nu comme si de rien n'était.
-Je croyais t'avoir déjà dit que j'avais vu Charlotte, je n'ai pas passé la journée avec elle comme on voulait te le faire croire. Reviens dans mes bras mon amour.
-Non!
-C'était qui au téléphone?
-A ton avis? Pourquoi tu ne vérifies pas par toi-même?
  Ralph prit le téléphone en fronçant les sourcils.
-Le numéro n'est même pas enregistré.
-J'en suis sûre que tu le connais par cœur.
-Je n'ai pas envie de jouer aux devinettes ce soir Vanessa. Tous ce que cette personne t'a raconté ce soir est faux, j'ai juste raccompagné Charlotte chez elle, je ne suis même pas rentré.
-Bien sûr, tu as dû perdu ton bouton de machette dans la rue.
-Qu'est-ce que tu racontes? Viens bébé.
-Non, je vais me coucher. Je commence à en avoir assez de cette femme.
Après son départ Ralph prit place dans le fauteuil et prit la tête entre ses deux mains. Putain! Pourquoi Charlotte l'a appelé à cette heure? Car c'est sûrement elle, il n'a aucun doute là-dessus.
Il composa son numéro pour lui retourner l'appel.
-Salut Ralph! Pourquoi tu m'as raccroché au nez toute à l'heure?
-Désolé c'est ma femme qui avait pris l'appel. Mais qu'est-ce qui t'a pris de lui raconter qu'on a passé la journée ensemble.
-Ah Vanessa, elle est toujours aussi susceptible. C'était juste une blague. Mais je la comprends. Avoir un homme aussi beau et attirant comme toi, je douterai moi aussi de sa fidélité. Comment va t-elle? Toujours aussi rebelle? demanda t-elle d'une voix moqueuse.
-Ouais plus rebelle que jamais. Ecoutes Charlotte, ma femme n'a pas apprécié le fait que tu m'appelles à la maison à cette heure tardive.
-Voyons Ralph, tu n'es plus un enfant. Ce n'est pas Vanessa qui doit te dire ce que tu dois faire ou pas. Est-ce qu'elle a des raisons d'être jalouse?
-Comment ça?
-Eh bien entre toi et moi, il n'y a qu'une simple relation d'affaire n'est-ce pas?
-Oui. Je dois te laisser maintenant Charlotte. Bonne nuit, on en reparlera au bureau.
Quand Ralph rejoint sa femme dans la chambre, elle s'était déjà endormie.
Il pencha vers elle et remarqua son visage. Avec cette frimousse, elle ressemble à un enfant  quand elle dort mais il n'oublie pas que c'est cette même femme qui lui a donné beaucoup de plaisir toute à l'heure.
Rien qu'à imaginer le moment qu'ils viennent de vivre dans le salon réveille sa libido, il est déjà dur dans son pantalon. Il l'embrassa sur le front, alla éteindre la lumière et s'allongea à côté d'elle dans le grand lit en l'attirant dans ses bras.

Le lendemain, Vanessa se reveilla très tôt pour aller préparer le petit déjeuner et l'apporta au lit à son mari.
Ralph reveilla et regarda sa femme d'un air surpris qui posa le plateau sur le lit puis un large sourire naquit sur ses lèvres. Elle est très différente de la femme qui l'a engueulé hier soir. Elle doit avoir sûrement une idée derrière la tête.
-Bonjour ma chérie, c'est en quelle honneur ce petit-déjeuner?
Elle haussa les épaules.
-Chéri, je voulais me faire pardonner pour hier soir, j'avais réagi trop à chaud.
-Tes excuses sont les bienvenus.
  Elle s'arrêta net et le regarda droit dans les yeux, une lueur de défi y brillait.
-Mais non, je ne m'excuse pas. J'ai dit juste que j'aurais dû écouter ta version des faits, c'est tout.
-Bien sûr, les femmes ont du mal à s'excuser.
  En la voyant ouvrir la bouche pour répliquer, il leva la main d'un geste apaisant
-Ça va, donnes-moi trois minutes et j'arrive.
Quelques minutes plus tard, il revient et le rejoint dans le lit.
-C'est Elina qui a préparé tous ça?
-Non c'est moi, répondit-il fièrement.
-Hummmm, fit Ralph. Merci ma chérie. Que veux-tu faire aujourd'hui ?
-Je veux passer la journée dans un endroit fabuleux puis dîner dans un bon restaurant.
-Ce sera comme tu veux mon amour, je connais un endroit qui va te plaire. Il n'y aura rien que nous deux.
-Vraiment?
Il hocha la tête puis il déposa un baiser sur sa bouche.
Une demie heure plus tard, ils prirent ensemble la route et se dirigèrent vers le nord. En découvrant l'endroit oú il l'amena, elle se retourna vers lui avec un grand sourire qui éclaira ses traits. Quand il arrêta la voiture, elle se depêcha de descendre et huma l'air.
-Hmmm, j'adore l'odeur des bois, fit-elle en se tournant sur elle-même.
Ralph fit une grimace.
-Ah bon! Si je savais que le fait de t'amener ici te mettra d'excellente humeur, j'aurais dû le faire depuis hier.
   Elle haussa les épaules.
-Rien n'aurait changé au fait que tu as rendu visite à ton ex petite amie.
  Ralph leva les yeux au ciel. Sa femme n'abandonnera jamais.
-La dernière fois qu'on était venu tous les deux, c'était pour mon anniversaire. Tu te rappelles?
-Comment oublier cette journée? J'ai voulu qu'on passe un moment très agréable tous les deux, et tu avais refusé de rentrer dans la cabane. Tu craignais que je te fasse mienne.
   Elle eut une moue embarrassée qui fit rire Ralph.
-Maintenant tu ne vas pas refuser de rentrer n'est-ce pas ? fit-il avec un sourire coquin sur les lèvres. D'autant que tu m'as laissé sur ma faim hier soir.
-Ralph! gronda t-elle. Non, je ne vais pas refuser de rentrer. Je meurs d'envie de visiter cette cabane, allons voir ce qu'il y a l'intérieur.
  L'allée était fait en pierre.Quand ils rentrèrent, Vanessa découvrit qu'un tapis de couleur clair qui éclaira le sol, quelques meubles et des accessoires colorés étaient disposés dans la pièce et un sofa bed disposé dans un coin salon qui sert aussi de salle à manger avec une table de six couverts, il y a un coin cuisine, à côté une salle de bain et un mezzanine qui conduit sûrement à l'unique chambre là-haut.
  Ralph regarda la direction du regard de Vanessa.
-Tu veux voir la chambre? lui demanda t-il avec une étrange lueur dans les yeux.
-Quand tu l'as fait aménager?
-Après notre mariage, j'ai voulu qu'elle soit très chaleureuse.
-Et très luxueuse aussi. Il ne manque pratiquement rien ici. Personne ne devinera qu'il existe une cabane ici, il est caché dans les bois.
-Oui, j'ai toujours peur qu'un jour que des individus mal intentionnés montent sur ces terres et faire leur cachette ici.
-Tous ces terres vous appartiennent?
Maintenant oui que j'ai accès à mon héritage. Mon oncle voulait l'acheter mais maman a toujours refusé. Il couler couper les bois et construire une usine.
-C'est de la folie!
-Je le pense aussi. Tu veux monter visiter chérie?
  Vanessa leva les yeux au ciel.
-Comment refuser quand tu me le demandes si gentiment? Je ne vais que visiter.
-Bien sûr.
  Le regard de Vanessa fut attiré par le grand lit qui occupait presque tout l'espace avec deux tables de chevet de chaque côté, et un placard.
  Elle se dirigea vers la fenêtre pour regarder l'extérieur, il faisait très chaud, l'orage ne va pas tarder car quelques nuages s'amoncèlent dans le ciel.
-Il fait chaud, murmura t-elle.
-Je partage ton avis, fit Ralph en enlevant sa chemise et le laissa tomber par terre.
-Tu aurais pu le déposer quelque part non, lui reprocha t-elle en mordillant les lèvres quand ses yeux tombèrent sur son torse musclé.
-Où? lui demanda t-il en détachant le montre à son poignet sans la quitter du regard.
-Je... je ne sais pas, bégaya t-elle.
-Tu sais ce que j'aime en toi, tu donnes toujours l'impression d'être une femme innocente, si fragile que parfois j'ai peur de te prendre dans mes bras pour ne pas te blesser, et pourtant tu es si passionnée au lit qu'à chaque fois qu'on finisse de faire l'amour que j'ai envie de recommencer et recommencer encore, souffla t-il en se débarrassant de son pantalon.
   Les yeux de Vanessa glissa sur le ventre bas et descendent plus bas, elle sentit une douce chaleur entre ses cuisses quand ses yeux posèrent sur le boxer déformé par le bosse au dessous.
  Il s'approcha et elle recula jusqu'à ce que son dos heurte le bord de la fenêtre.
   Il lui enleva sa robe et se recula pour la regarder, vêtit pour tout de ses sous-vêtements couleur de chair.
-Tu feras perdre la tête même à un saint, lui chuchota t-il en la mordillant dans le cou.
  Puis il la fit se retourner. Elle eut un hoquet quand ses fesses rencontrèrent son érection. Il effleura son ventre d'une caresse légère et remonta à son soutien gorge qu'il lui débarrassa de sans plus de cérémonie le jeta par terre. Puis ses deux mains englobaient ses seins. Elle poussa un soupir rauque, il déposa sa bouche dans son cou et lui fait un léger suçon.
-Ralph! chuchota t-il.
-Je te désire tellement.
-Et pourquoi tu me fais attendre.
-Je veux prendre tout mon temps, je veux que ton corps n'a plus de secret pour le mien. Je veux découvrir tous les petits coins sensibles, chuchota t-il dans son cou.
   Sa main glissa dans sa culotte, et il poussa un son rauque quand il la découvre mouillé et si chaude. Il caressa son clitoris et exerça plus de pression quand un gémissement s'échappe à sa femme et ses fesses cambraient contre lui et se frotte à son sexe dur.
   Ne pouvant plus attendre, il les débarrassa tous les deux de leur reste vêtements, il la fit appuyer à la fenêtre et se fraya un chemin en elle.
  Les gémissement de sa femme retentirent dans la chambre, il accéléra ses coups de reins en posant une main sur son épaule et l'autre sur ses hanches.
    Un cri monta de ses lèvres et elle atteint la jouissance. Un léger tremblement secoua son corps. Il la retourna et elle esquissa un pas.
-Où vas-tu? Je n'ai pas encore terminé avec toi.
   Il la souleva dans ses bras, et la porta dans le lit. Cette fois, il la fit sienne en regardant son visage exprimer le plaisir qu'il lui donne et quand ils atteignent ensemble le paroxysme du plaisir, il plongea les yeux dans les siens puis déposa ses lèvres sur les siennes après lui avoir soufflé.
-Je t'aime.
  Puis ils retombèrent dans les bras l'un de l'autre, le souffle coupé et un sourire béat sur les lèvres de Vanessa.
Ils passèrent la journée à faire l'amour dans la cabane, Ralph alla prendre le panier qui contient le repas qu'Elina les avait préparé dans la voiture et eut du mal à tirer sa femme du lit pour la faire redescendre.
   Vêtus seulement de leur sous-vêtements, ils rangèrent les couverts sur la table et mangèrent.
-Pourquoi on ne reste pas ici pour toujours? demanda Vanessa en se détirant nue dans le sofa.
   Après le repas, son mari s'est jeté sur lui de nouveau, ils n'ont pas eut le temps de monter dans la chambre. Ses muscles sont tous courbaturés. Elle est sûre qu'elle ne parviendra pas à mettre un pied devant l'autre pour se rendre dans la voiture.
  La nuit commençait à tomber, le bruit sur le toit est très relaxant et apaisant. Vanessa se détira langoureusement contre son mari et l'enlaça encore plus étroitement sous la couverture qu'ils ont jeté sur leur corps nus car la pluie a apporté un peu de fraîcheur.
-Moi aussi, j'aimerais rester ici avec toi, murmura Ralph d'un ton paresseux, mais on ne peut pas se couper du reste du monde ainsi. La vie doit reprendre son cours ma chérie.
-Ralph, promets-moi que tu ne me cacherais plus rien?
-Qu'est-ce que je t'ai caché déjà?
-Ta sortie avec Charlotte.
-Promis. Je ne te cacherais plus rien mon amour. Mais j'ai dit la vérité quand je t'avais dit que je ne suis pas rentrée chez, elle voulait te faire une mauvaise blague et l'a avoué elle-même.
-Quand tu lui as parlé?
-Hier soir après ton départ, j'étais un peu énervé contre elle pour cette histoire de bouton de machette.
-Oui je l'avais compris, je suis monté les contrôler, avoua piteusement Vanessa.
-Quoi! fit Ralph en s'esclaffant. Tu ne laisses rien passer ma parole et tu es très jalouse.
-Pardon? Je dois rester les bras croisés quand une femme tente de séduire mon mari...
-Personne ne séduit personne mon amour. Il n'y a que toi que j'aime et je croyais te le prouver cet après-midi en haut, fit-il en faisant un geste vers la mezzanine, et là.
   Vanessa rougit légèrement.
-J'adore te gêner, chuchota Ralph.
-Idiot, fit-elle en souriant en lui donnant une petite tape sur l'épaule.
-Et tu adores ton idiot de mari.
  Elle déposa un petit baiser sur ses lèvres.
-Je t'aime.
-Je t'aime encore plus Madame Ralph Mainville.

La force du destin Tome 2 ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant