Chapitre 18

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Le BlackBerry de mon fifty vibre puis sonne.

— Bordel ! Il est pratiquement deux heures et demie du matin ! Hors de question que je réponde maintenant !

— Chéri, c'est peut-être important....

— Ana, mes agents de sécurité ont un code pour m'appeler en cas de besoin.

— Comme du morse ?

— Non, bébé, répond-il en riant.

— Christian, il s'agit d'un numéro masqué... Regarde, réponds-je en lui tendant son BlackBerry.

— Je vais mettre Barney sur le coup enfin en espérant que la personne ait laissé un message sur ma boîte vocale...

— Il faut dire que les gens ont peur de toi...Alors de là à laisser un message sur ton répondeur...

— Peur de moi ?

— Oui, de toi. Si tu savais le nombre de personnes qui te détestent et qui ont peur de toi à Grey House...Andrea m'a parlé des bruits de couloirs qui sont très fréquents...

— Tiens donc... Sur la couleur de mes cravates ?

— Non, le surnom qui revient toujours devrait être un slogan « Grey, le tyran » !

— Ana, tu exagères....Je ne suis pas si méchant que ça, si ?

— Selon Andrea, tu as tes sautes d'humeur...

— Devrais-je augmenter Andrea ou la virer ?

— Christian ! Cesse de réagir de cette façon ! Elle fait très bien son travail, je doute que tu trouves une assistante hors pair comme Andrea...

— Trêve de bavardages madame Grey, nous devrions dormir.

— Et si je n'ai pas envie de dormir... Regarde, il y a un message sur ton répondeur !

Mon fifty me regarde, active le haut-parleur puis écoute le message.

— C'est quoi ce brouhaha au loin, c'est à peine audible.... J'aurais dû prévoir de quoi enregistrer...

— Chéri, j'ai toujours un dictaphone, celui que je trimballe dans mon sac depuis plus de vingt ans !

— Oh, celui-ci...C'est vrai que tu avais du mal à le mettre en marche lors de l'interview, répond-il en riant.

— Arrête, j'étais surtout intimidée et morte de honte..., réponds-je en plaçant mes mains sur mon visage.

— Ana, tu me plaisais déjà, répond-il en enlevant mes mains de mon visage.

— « Etes-vous gay, monsieur Grey ? » Seigneur, j'étais mortifiée par la question qu'avait rédigée Kate.

— Au contraire, tu as été la seule personne à me poser cette question même ma famille n'osait pas me la poser... Je t'aime Anastasia Rose Grey, répond-il en m'embrassant.

Je me redresse puis sors du lit, en tenue d'Eve. J'attrape mon sac et en sort le dictaphone.

— Tiens.

— Ana, il vaudrait mieux diriger le dictaphone vers le BlackBerry.

Je fais ce qu'il me dit et nous enregistrons le message.

— Barney saura quoi faire, il a tout le matériel qu'il faut pour ce genre de choses.

— Encore des joujoux high-tech, monsieur Grey....

Ana & Christian Grey : Envers et contre toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant