Ana & Christian Grey : Envers et contre tout

Chapitre 15

Ce qui me gêne c'est de faire l'amour chez ma mère...

— Ana ? Qu'est-ce qui ne va pas ?

— C'est juste que le faire chez ma mère, enfin tu vois quoi...

— Tu veux le faire où ? Tu sais que Carla sait que nous sommes mariés depuis plus de vingt ans et que nous avons consommé notre mariage bien avant l'échange de nos consentements...

— Christian ! le réprimandé-je en lui lançant une peluche à la figure.

— Bébé, nous pouvons le faire ailleurs si tu préfères ?

— Où ? Je te rappelle que tes petits espions surveillent les moindres recoins de la maison et même à l'extérieur....

— Que proposes-tu ?, demande-t-il en haussant les épaules.

— Un hôtel ?

— Anastasia...

— Quoi ? Au moins, nous ne serons pas dans la maison.

— C'est vraiment nécessaire ?

Pour toute réponse, je hoche lentement la tête.

— Très bien. Je vais prévenir Taylor, répond-il en prenant son BlackBerry pour lui envoyer un sms.

« Madame Grey et moi souhaitons prendre l'air. Un coin tranquille, disons un hôtel. »

« D'accord, Monsieur Grey. »

Deux petites minutes plus tard, son téléphone vibre.

« Monsieur Grey, je vous ai réservé une chambre au Perry Lane Hotel à Luxury »

« Merci Taylor. Faites avancer notre voiture, le temps de prendre quelques affaires et nous partons. »

« Bien, Monsieur Grey. »

Je prends quelques affaires et constate que le sac de mon fifty est déjà prêt.

— Tu avais prévu le coup ?

— Pour t'avouer, je me doutais que tu allais vouloir prendre l'air donc j'avais prévu un sac.

— Grey, tu es vraiment un maniaque du contrôle, tu sais ça ?!

— Seulement avec toi...

— Et je n'avais pas tort en disant « consommateur compulsif » lors de l'interview ! Je suis certaine que Taylor a choisi l'hôtel le plus cher !

— Anastasia, ne commence pas....

— Et si jamais nous avons des nouvelles ?

— Ne t'inquiètes pas pour ça, Taylor nous préviendra.

Il regarde le contenu de mon sac.

— Tu comptes vraiment emporter ce pyjama en pilou ?

— Oui !

— Ana.... Tu as mieux que ça, non ?

— Peut-être bien.

Ma réponse a le don de le faire sourire, ce qu'il m'énerve !

Je mets mon dernier pull dans le sac puis le referme. Fort heureusement, le sac qui contient mes produits de beauté n'a pas été ouvert, une chance ! Nous nous rhabillons convenablement puis sortons de la maison. Taylor nous attend. Nous nous engouffrons dans la voiture puis il s'engage dans la circulation. Il est plus de minuit, j'ai l'impression de découcher....