Chapitre 48

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Avant d'interroger Maddie Brown, Alexander revient dans la salle d'interrogatoire où il trouve Miller par terre adossé contre le mur.

— Je veux mon coup de fil. Je le veux, mon coup de fil.

— Cause toujours, répond Alexander.

— Combien de tes collègues ont trempé dans des affaires louches ?

Alexander rit.

— Je suis un ancien des forces spéciales, j'ai 20 ans de métier, et je confonds plus les types comme toi que les voyous des banlieues qui méritent une leçon et les tordus dans ton genre qui aimeraient trop tuer les gens comme moi.

Miller le regarde.

— Tu as déjà tué ou fait tuer six soumises. Tu t'attaques aux soumises et aux héritiers de bonne famille Miller.

— Tu veux savoir pourquoi je fais ça ? lance Miller en fixant Alexander.

Alexander reste de marbre.

— Les petites soumises sont pour la plupart orphelines, elles ne manqueront à personne. Quant aux héritiers de bonnes familles, comme chacun sait leur parent ont des dettes liées au monde BDSM donc il faut passer par la case paiement. Vois-tu, dans leurs derniers instants, les gens se révèlent, juste avant de mourir. Alors d'une certaine façon, j'ai mieux connu tes collègues que toi. Veux-tu savoir lesquels étaient des poules mouillées ?

Alexander rit une nouvelle fois et enlève sa veste.

— Je sais que tuer c'est ton hobby, lance Alexander en retroussant ses manches. Je vais tacher de me régaler en te frappant encore plus.

Des coups de poings virevoltent de toute part mais Miller reprend l'avantage.

— Ouvre cette putain de porte, agent de sécurité de merde !

Bon sang, il ne faut pas que Miller s'échappe c'est notre seule piste !

Welch appelle Cruz.

— Bouclez tout le bâtiment, Miller tient Alexander en otage !

— Bien monsieur.

Faites que Arthur Miller ne s'en sorte pas, me répété-je comme un mantra....

L'alerte est donnée, tous nos agents de sécurité sont pendus à leur téléphone.

Si jamais cet homme s'échappe, nous pouvons dire adieu à nos enfants....

— Cruz, le bâtiment est-il sécurisé ?

— Oui, Welch. Art n'a aucun moyen de sortir. Nous avons la situation en main, ne vous inquiétez pas, madame Grey.

— Ne le laissez pas s'échapper Mr Cruz, réponds-je.

La porte s'ouvre, Miller se dirige vers le couloir avec Alexander.

Un agent de sécurité pointe son arme sur Miller.

— Jette ton arme ! lance Miller.

— Je suis le seul responsable. Tirez ! lance Alexander.

— Lâche-le ! hurle un agent de sécurité.

— Jette ton arme sur le sol ! lance Miller. Quoi ? Pardon ? tic-tac, tic-tac, c'est tellement facile de reprendre l'avantage. J'étais menotté et là j'ai un otage, ricane Miller.

— Tu veux quoi ? s'écrie l'agent de sécurité.

— Juste mon coup de fil.

— C'est bon, voilà, je pose mon arme par terre et je vous donne mon téléphone, répond l'agent de sécurité en lui lançant son téléphone que Miller attrape d'un seul geste.

Miller compose un numéro.

— C'est fait, faites ce qui était prévu initialement, dit-il en raccrochant.

Miller reprend l'arme sur le sol et la pointe sur l'agent de sécurité.

— Voilà, j'ai passé mon coup de fil, ricane-t-il.

Cruz se poste derrière lui sans que Miller le voit et lui tire une balle dans la jambe. Alexander a juste le temps de le désarmer. Miller s'écroule sur le sol.

— Enfoiré ! Lance Miller.

Welch parle dans son micro.

— Menottez-le immédiatement !

Deux agents de sécurité tiennent fermement Miller pour lui mettre les menottes.

— Merci, répond le jeune agent de sécurité en reprenant son arme et son téléphone dans le pantalon de Miller.

— Un peu plus il nous aurait filé entre les doigts, Griffin ! Un conseil ne négocie jamais avec des gens comme Miller ! lance Cruz.

Nous disposons toujours de cette piste mais je me demande qui Miller a appelé...

Ana & Christian Grey : Envers et contre toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant