Chapitre 10

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« On imagine trop souvent que ce qui se passe dans les films n’arrive pas pour vrai et que ça n’arrivera jamais! Mais ça arrive vraiment… en tout cas, pour Blake et moi, c’est l’horreur et j’espère seulement que nous survivrons à tout ça. » - Mara.

J’ouvre les yeux, mais j’avais oublié comment nous avions dormis cette nuit.  vis le doux visage détendu de Blake, ce qui me fit peur. Sur le moment, je me demandais ce qui s’était passé. Mais je me rendis compte de la situation et ce qui nous arrivais en ce moment. Les zombies et tout ça, les morts, le sang et le besoin de trouver un endroit sécuritaire loin de c’est monstres.

Je mets mes mains sur le torse de Blake pour me redresser doucement et passe sur le siège passager pour m’y assoir. J’ouvre la porte et décide de fouiller un peu le garage pour peut-être trouver des armes ou n’importe quoi. C’est un grand garage, des murs blancs, des étagères vide et poussiéreux. En soufflant la poussière sur l’étagère, je vis des gravures dans le bois. Quelques petites lignes, des ronds et des X un peu partout. Les propriétaires de la maison où nous nous trouvions ont dû amener avec eux tout ce qu’ils pouvaient, ce qui explique que le garage soit vide. Je ne peux pas sortir du garage, mais j’ai une envie folle de voir le soleil et prendre l’air. Prendre de grande bouffer d’air à m’en remplir les poumons et respirer autre chose que de la poussière.

J’entends la porte de la voiture s’ouvrir et je me retourne pour voir Blake en sortir tout endolori. Je rigolai en le voyant s’étirer, mais ce repris en mettant un bras dans son dos pour calmer la douleur. Il partit d’un grand bâillement et quand il ouvrit les yeux, son regard s’attarda sur moi. Je m’approchai doucement de lui, sans vraiment trop le faire pour voir s’il va franchir la distance qui nous sépare. Il me regarde quelque seconde et éclate de rire.

-Pourquoi tu ris? Lui demandais-je en croisant les bras.

-C’est toi, tu me regarde de loin. Pourquoi tu ne t’approche pas, je te dégoute ou quoi? Continua-t-il de rire.

-Non, ce n’est pas ça…

 Il croise les bras en gardant son sourire moqueur. Je m’approche un peu de lui, mais ce n’est pas parce que je meurs d’envie de le toucher, ou de sentir la chaleur de son corps contre le mien… je veux lui faire voir que je peux m’approcher de lui sans avoir le besoin de le prendre dans mes bras, ni de le sentir près de moi. Il ne gagnera pas, ce sera lui qui me prendra dans ses bras en premier et je vois bien dans son regard qu’il ne peut pas s’empêcher de me regarder.

-Est-ce que tu m’en veux toujours? Me demande-t-il en prenant son sérieux.

Je baisse la tête, mais je ne sais pas quoi dire à ça. Je ne lui en veux pas, je suis même en train de me crier intérieurement de ne pas me jeter dans ses bras. Mais quand j’y pense, je suis presque morte dans le musée, quand je suis sorti de la salle de bain des hommes et que je suis tombé nez à nez avec le zombie. Je repense aux évènements et me rend compte qu’il ne m’a pas aidé plus que moi je l’ai aidé. Mais il m’a tout de même sauvé, au premier moment où nous sommes arrivé, quand il à projeter le zombie de sur moi et le tuer. Je regrette tellement de ne pas lui avoir dit que sans lui je ne sais pas si je serais là, parce qu’il réagit plus vite que moi quand nous sommes face à un zombie. J’apprécie vraiment être avec lui, parce qu’il est fort, gentil et il me protège. Enfin, protège… si je ne compte pas la fois où il m’a traité de faible au musée, mais je ne peux plus m’attarder au passé. Il est là, maintenant et je veux que cette fois ça se passe mieux entre nous. Je l’adore, dans le sens qu’il est très important pour moi et quand il m’a embrassé hier soir, enfin, que je l’ai embrassé… en fait, nous nous sommes embrassés, j’ai vraiment senti que nous pourrons survivre à tout ça et j’espère ne pas me tromper. Je l’espère vraiment. 

-Je ne t’en veux pas et ça, depuis cette nuit. Quand je me suis réveillé et que je me suis rendu compte que tu me manquerais trop, que si tu ne serais pas là…

Je sers davantage mes bras contre mon corps pour m’empêcher de trembler et c’est là qu’il mit ses mains sur mes épaules et les laissa glisser le long de mes bras d’une délicatesse époustouflante. Je me sentis trembler de plaisir, mais arrivé à mes poignets, il s’arrêta. Un bruit de l’autre coter de la porte de garage nous a surpris tous les deux.  

-Qu’est-ce que c’est? Demandais-je tout bas.

-Chhhut.

Il avait mis un doigt sur ses lèvres et approcha de la porte vitré pour voir ce qui se passait à l’extérieur. Je m’approchai tranquillement moi aussi, mais en évitant de faire du bruit. Il passa doucement la tête devant la fenêtre de la porte, il se recula instantanément et se colla contre le mur pour éviter de se faire voir. Je me rend à lui, en évitant de me faire voir par ce qu’il y à dehors et lui prend la main et dépose ma tête sur son épaule pour approcher mes lèvres contre son oreille.

-Ce sont les zombies? Chuchotais-je.

Il tourne sa tête vers moi, son nez frôla le mien et il ferma les yeux. Il acquiesça et je frissonnai de terreur.

-On va devoir rester ici un moment, verrouiller cette porte pour éviter que la fenêtre se brise, chuchota-t-il.

-D’accord, mais avec quoi?

Il regarde un peu partout dans la pièce et s’éloigne du mur pour se rendre à l’étagère où je me trouvais avant que Blake se réveille. Il prit la planche de bois qui servait d’étagère et la ramena contre la porte.

-Quand il n’y aura plus de zombie près de la maison, on clouera cette planche à la porte et nous je ne sais pas pour toi, mais j’ai envie de rester ici un moment pour réfléchir à ce que nous ferons après.

-Je trouve que c’est une bonne idée, mais pour ce qui est de la maison, devons-nous allez voir s’il y a des gens à l’intérieur?

Il prit un air songeur et se mit à réfléchir un moment, au même moment, la porte qui relie le garage à la maison s’ouvrit. 

La fin du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant