Chapitre 13

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Je me réveille cette fois, bien reposé. Il fait terriblement noir dans le garage, il faisait surement nuit déjà et j’avais dormi toute la journée. Je m’assois une seconde, que dois-je faire maintenant? Je dois allez voir les autres et savoir ce que nous allons faire ensuite, rester ou partir de cette maison.

Tout le monde est dans le salon, Ben est les gars sont en train de jouer aux cartes et Cassie est dans son coin en train de lire un magazine. André est dans un fauteuil à lire un roman, mais Carmen n’est nulle part.

Je ne sais pas où m’assoir, je ne peux pas aller rejoindre Blake parce que je n’ai pas envie de lui parler. Cassie? Pff, je n’irais certainement pas parler à cette poufiasse. Blake me remarque et me lance un de ses sourire tendre, mais je me retourne pour essayer de trouver Carmen.

J’arrivais presque dans la cuisine, lorsque j’entends quelqu’un parler.

-Non, je ne l’ai toujours pas trouvé… j’essaye, mais sans équipement je ne peux pas faire de prélèvement… aucun des trois garçons n’est positif, la petite non plus et pas la peine de faire un prélèvement sur le vieux… effectivement, il y a de nouveau arrivant… je n’ai plus mon équipement, j’ai utilisé mes dernières seringues pour les autres… il y a un véhicule, oui… d’accord, nous pourrions nous y rendre… le vieux?... mais… d’accord, je vous ferais savoir si les tests sont positifs.

Et en suite elle raccroche le téléphone, mais qu’est-ce que ça veut dire? De quel genre de test elle parlait? Je décide de ne pas entrer dans la cuisine, par peur qu’elle se rende compte que j’avais espionné sa discussion. Je me dirige vers le salon, mais quelqu’un me tire par le bras et me repousse contre le mur. C’est Carmen.

-Qu’est-ce que tu as entendu? Chuchota-t-elle entre ses dents.

-Rien du tout, mais qu’est-ce qui vous prend?

-Tu ne devrais pas espionner les gens comme ça, tu devrais te compter chanceuse que je ne peux pas te tuer.

-Me tuer? Ne trouvez-vous pas que les monstres dehors n’en a pas tué assez?

Elle me relâche, mais continue de me regarder comme si elle voulait m’étriper.

-Tu as intérêt à ne rien dire à personne, sinon je m’occuperais de toi.

-Je ne vois pas ce que vous pourriez me faire, je me fou complètement de mourir. Ce monde commence à se transformer en un véritable monde infernal et dans peu de temps, tout ce qui a existé ne sera plus. Mes parents sont sans doute morts au moment où on se parle, mes amis… enfin, le peu d’ami que j’avais se sont fait dévorer par ses monstres et la dernière personne importante pour moi s’éloigne de moi. Je n’ai plus rien à perdre et je n’ai pas peur de la mort.

-C’est triste de voir une si jolie jeune fille parler ainsi.

-Je me fou complètement de ce que vous pensez, je sais que vous vous fichez complètement de moi.

-En effet.

Elle s’éloigne et se rend dans le salon, je me prends la tête à deux mains. J’essaye de me ressaisir, mais je pensais vraiment ce que j’ai dit et je me sens encore plus anéanti en lui avouant tout ce que je ressentais. Un poids de moins sur mes épaules, même si Carmen ne méritait aucunement ma confiance. Pour être certaine qu’elle ne fait aucun mal à personne, je la suivis au salon. Elle se posta devant tout le monde et lorsqu’elle me vit arriver, elle prit la parole.

-Écoutez tout le monde, nous ne pouvons pas rester ici indéfiniment.

Tout le monde la regarde, les garçons on le ver les yeux de leurs mains pleine de carte à jouer, Cassie baisse son magazine et André ferme son livre pour le déposer sur la petite table placer à coter de son fauteuil. Blake se lève et viens me rejoindre, mais je m’éloigne légèrement, ce qui me vaut un froncement de sourcil de sa part.

La fin du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant