La fin du monde

Chapitre 34

Chaque souvenir sont soit bon, ou mauvais et jusqu’à maintenant je ne peux pas dire que ses souvenirs font vraiment qui je suis. Ce que j’ai vécu jusqu’ici me ferait trembler de terreur si ce produit dans mon corps ne serait comme une coquille, une bulle impénétrable qui m’empêche d’avoir des émotions. Rien ne veut plus sortir de ma bouche, mes gestes restent brusques et agressif. Même Blake ne me reconnais même plus, il me regarde droit dans les yeux et me dit souvent qu’il n’arrive plus à percevoir cette petite étincelle que j’avais dans le regard chaque fois que je posais les yeux sur lui. Au fond de moi, je sais que je devrais dire quelque chose, faire en sorte que personne ne découvre ce que j’ai fait dans cette école, mais je n’en sens pas le besoin. Je ne sens aucun devoir de les prévenir de ce qu’ils vont découvrir là-bas.

-Tu l’as déjà visité cette école? Me demande Wes qui marchait maintenant à mes coté.

Blake et moi étions resté derrière, Wes qui marchait avec Cassie, avait ralenti pour me parler un peu.

-Non, pourquoi? Lui demandais-je avec mon éternel visage indéchiffrable,

-Eh bien, ce n’est pas ton genre de rester derrière et de ne pas t’assurer qu’il n’y a pas de danger là-bas.

Il accéléra ensuite le pat pour retrouver Cassie, me laissant dans le doute et le désir de ressentir la honte de lui avoir mentit sur un sujet aussi important que la sécurité des autres personnes qui font le voyage avec nous.

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Je les observe s’installé le plus confortablement possible, essayer d’avoir un semblant de vie normal. Mais ici, ce ne le sera jamais.

Ils me regardent chacun leur tour, certain on peur de moi et d’autre m’observe avec agressivité. Pourtant, s’ils savaient le nombre de meurtre que j’ai à mon actif… Blake a dû mal à me regarder en face sans penser aux choses que j’ai faites. Il me l’a même dit, ou en fait, il me l’a plus jeté à la figure en pleine dispute.

Nous étions resté à l’extérieur en attendant que tout le monde entre et que Wes les diriges. Nous avions tous les deux la responsabilité de vérifier que les portes et les fenêtres soient fermées ou bien barricader pour que les zombies n’entre pas. Sans compter que s’était comme travailler avec quelqu’un qui est fâché contre vous et qui s’obstine à ne pas vous parlé, oh non attendez! En fait c’est exactement le cas ici, Blake ne me regarde même pas et s’éloigne de plus en plus de moi.

-Je ne comprends toujours pas pourquoi tu te refusais de m’en parler, je croyais pourtant que tu avais confiance en moi, me dit-il enfin.

-Ce n’est pas une question e confiance, Blake. Tu ne peux pas comprendre comment je me sens, à quel point je me déteste moi-même. Au point où j’en suis, j’arrive à me demander que s’aurait été mieux si j’étais morte par la substance qui me détruit la vie et qui me fait détester qui je suis devenue.

-J’ai presque envie de te dire que moi aussi je me pose la question et que j’en arrive presque à te détester de ne pas être morte.

Ses paroles me font comme un grand coup dans la poitrine, mon cœur s’effondre, se brise dans un million de petit morceau qui me paraît trop petit pour un jour les recoller ensemble. Moi qui croyais ne plus rien ressentir, eh bien je me trompais! J’ai peur de dire que ce qu’il vient de me dire me blesse, mais je ne peux lui en vouloir parce que c’est quelque chose que je viens de dire.

Je ne vois dans son regard que de la colère et de la rancune, mais même si j’ai envie de m’excuser, je me retourne et pars de l’autre côté pour ne plus avoir à affronter autant de haine venant de la personne que j’aime plus que tout.