Chapitre 29

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Kay le zombie… je cru que mon cœur ne se remettrait plus à battre, je n’arrivais pas à croire qu’il était là, devant moi. C’est là que je le revois sur le sol, à moitié dévoré par d’autre de ces créatures. Je les déteste tellement, de nous rendre aussi effrayer et ne plus avoir rien à penser d’autre qu’à notre survie.

Il s’avance vers moi, je ne vois rien d’autre dans son regard que l’envie de me dévorer, me déchiqueter en morceau et m’arracher la peau comme ils le lui ont fait à lui, ce pauvre Kay. Je sais que je ne peux plus rien faire pour lui, mon cœur se déchire en pensant que je vais encore une fois devoir l’abandonner. Je me prépare à le frapper de toute mes forces, les larmes aux yeux et la peur au ventre pour une raison que je ne connaitrais jamais la raison. Mon poing levé, je le laisse s’approcher en attendant le moment crucial.

-Je suis désolé, Kay…

Soudain, ce qui arriva me déstabilisa au plus haut point. Je ne pus dire pourquoi ni comment, mais il s’arrêta et me fixa d’un regard triste. Un zombie, un être sans vie, sans émotions, sans aucun but dans la vie appart dévorer et tuer les gens. J’attends, mais je ne comprends plus rien. Va-t-il se jeter sur moi par surprise, après m’avoir déstabilisé assez pour que je me sente encore plus mal de devoirs le tuer. Mais, l’espoir ne serait-ce minime disparue au moment où il s’avança encore vers moi en allongeant les bras pour m’attraper. Cette fois, j’enfouie se petit coter sensible qui me rend faible et me lance. Je le frappe, d’une tel force que mes jointure me fis me tordre de douleur et croyez-moi, pour que ça me fait mal, ça en prend beaucoup. Le mal est supportable, pas autant que la tête de zombie Kay… je ne l’ai pas manqué, ça non! Il est définitivement mort.

Je me ressaisie un peu, je dois me nettoyer avant de retourner à la ferme et j’espère vraiment que Blake ne m’en voudra pas trop. Mais comment vais-je pouvoir enlever tout ce sang de sur moi? Le mieux serais de retourner à la ferme, prendre une douche et me changer ni vu ni connu. Mais avec tout ce temps que j’ai pris en venant ici et le temps que ça va me prendre avant de retourner auprès de Blake, il aura eu le temps de me préparer une liste complète des règles de sécurité que je n’ai pas très envie de me faire passer un savon…

Je sors de cette école maudite, espérant échapper à cette odeur répugnante de mort et de chaire en décomposition. Je ferme les yeux et lève la tête vers le ciel, sentir le vent sur mon visage et passer dans mes cheveux pour les faire virevolter dans tous les sens me font me sentir vivante. Plus vivante que de la façon dont je me sens en ce moment, comme un monstre, une meurtrière prête à tuer. Je n’ai jamais voulu faire de mal à qui que ce soit, mais ma tête me dicte de le faire et mon corps lui répond. Au fond de moi je vois bien que c’est mal, mais ces monstres eux, réalisent-ils tout le mal qu’ils font? Je ne crois pas! Et c’est ce qui me fait avancer, ce qui me fait ne pas regretter de leurs en coller une!

J’entends de l’eau, un ruisseau, ou peut-être bien une rivière. Le vent étant assez puissant pour faire quelques vagues, me permettant de percevoir les répercussions contre les roches. La voilà la solution que je cherchais, plonger dans l’eau fraiche, même froide. Me réveiller, me laver et me faire sentir d’autres sensations que celle d’un corps grouillant de verre de terre sous mes poings habituer de donner des coups. Je suis fatiguer, pas physiquement, mais psychologiquement. Mon cœur désire ne plus avoir à tuer, mais ma raison ne me donne pas d’autres choix. Si je ne me défends pas contre ces zombies, ce seras la fin pour moi, enfin si je n’aurais pas tous ces super pouvoirs.

Je me dirige vers cette eau qui coule, qui me fait tend rêver. Dans quoi je pourrais enfin nettoyer tout ce sang qui a déjà commencé à sécher et me coller à la peau. Lorsque je m’en rends compte, je suis en train de courir. Pour arriver le plus vite possible vers cette minime espoir dans le fond de ces bois et mon souhait fut exhaussé! Un ruisseau, juste assez grand et profond pour m’y tremper. J’enfonce mes pieds dans la boue, le froid glacial me paralyse, mais pas pour longtemps. Mon corps se réchauffe à une vitesse phénoménale et je me sens aussitôt prête à y plonger la tête. Cette sensation de liberté, de sentir l’eau sur ma peau. Avoir cette impression de déplacer plusieurs kilos d’eau dans un seul mouvement de bras. J’écarte mes doigts pour y laisser passer l’eau, le laissant me chatouiller. En sortant la tête de l’eau, je me crus sous des chutes tellement une quantité énorme d’eau dégoulinait sur mon visage. Mes cheveux me collant de chaque coter du visage et mes vêtements me paraissant encore plus serrer qu’au début. Je frotte mes bras, mes vêtements, mon visage pour en décoller le sang. Une fois certaine que tout était enlevé, je sortie enfin. Me préparant à affronter Blake, même si je sais qu’il ne pourra pas rester fâcher contre moi bien longtemps.

La grange n’a pas changé, l’ambiance y est toujours aussi calme. Aucun signe de zombie par la maison, ni dans les alentours de la ferme. Mais seul une personne était toujours réveillé et qui s’inquiète à chaque seconde qui nous sépare l’un de l’autre. Je monte en silence, sans réveiller les autres qui dorment tranquillement et en silence. En m’apercevant, mon cœur s’arrêta complètement de battre, preuve qu’il battait toujours il y a à peine deux secondes. Mon âme toute entière lui appartenait et c’est seulement maintenant que je m’en rends compte. Chaque parcelle de mon corps frissonne pour lui, chaque cellule modifier de mon être continue de se multiplier à une vitesse incroyable seulement pour être près de lui et pouvoir continuer d’exister pour ses mains sur moi, son souffle sur mes lèvres avant qu’il m’embrasse d’une détermination incompréhensible. Ce qui me fit regretter tant de chose, qui me fit remarquer à quel point je ne lui avais jamais démontré tout l’amour que j’ai pour lui. En même temps que mon corps s’est développé, mon cœur a également fait son choix et c’est pour lui qu’il continue de battre si fort en ce moment même. En sentant chaque battement de son cœur sous ma main poser sur son torse, en sentant ce petit souffle qui s’échappe de sa bouche en l’entrouvrant à chaque seconde que ce baiser prenait de l’ampleur. Et c’est pour ses moments que je veux rester en vie et que je me rends compte que la vie veut vraiment la peine de continuer à se battre.

Il détache ses lèvres des miennes, s’éloigne tranquillement pour que je puisse voir un mélange de colère et de tristesse dans le regard. Mais aussi une passion débordante, s’émanant de tout son corps. Même à un bon mètre de moi, je sentais toujours la chaleur de son corps, cette passion qui m’alimente à chaque battement de cils.

-Tu sors d’où là, tu es toute trempé.

-Je suis allé voir ce qui avait produit le bruit, mais en m’avançant dans la noirceur j’ai trébuché et je suis tombé dans un ruisseau dans la forêt.

Cet énorme mensonge me sauvera peut-être des questions de sa part.

-Et il y avait quoi au juste, qu’est-ce qui a produit ce bruit?

Je n’avais pas pensé à ça, à ce qui aurait pu produire ce bruit.  

-Il y avait les restes d’un kayak et surement que le vent la fait frapper contre un arbre.  

Un autre horrible mensonge, décidément je les emmagasine ces mensonges.

-Mara, je te jure que tu finiras par me tuer. Je déteste que  tu risques autant ta vie, c’est vrai que tu es forte et tout, mais tu restes ma Mara.

Je lui souris, m’approche de lui et d’une délicatesse tel que la douceur de ses lèvres, je déposai ma mains sur sa joue. Le bout de son nez chatouillant le mien, j’en trouvais la sensation plus que romantique, je dirais plutôt électrique.

-Il est tard…

C’est mots fut si doux que mon cœur flancha au seul son de sa voix.

-Oui, nous devrions nous coucher, lui répondis-je en déposant un léger baiser sur ses lèvres.

Il me sourit et me ramène un bloc de paille qui va nous servir de lit, il me regarde un moment et descend son regard sur mes vêtements.

-Il va te falloir des vêtements secs.

-Non, je vais tout simplement les enlever et les mettre à sécher.

Il leva un sourcil et me fit son sourire en coin.

-Je n’ai absolument rien contre cette idée.

Nous nous sommes mis à rire jusqu’à ce que nous nous rendions compte que nos rire risquait de réveiller les autres et nous nous sommes mis au lit. Bien sûr, après avoir retiré mes vêtements tremper et les avoir mis à sécher.

La fin du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant