La fin du monde

Chapitre 17

Blake

Nous arrivons près de l’immeuble, je la vois au loin. Nous avons parcouru la route, depuis plus d’une heure en essayant de rester sur le bon chemin. Enfin, je me sens légèrement rassuré en voyant le long mur qui entoure édifice où se trouvent les laboratoires où a été amené Ben et Mara. Une grille est juste en face de nous, mais elles sont ouverte et personne à l’horizon, je me demande où sont passé tout le monde. Si l’endroit est si protégé comme Carmen l’avait dit, alors où sont-ils passé?

-Tu crois que c’est ici? Me demande Chris du siège arrière.

-Si c’est ici, alors Carmen nous a mentit sur la surveillance maximal des lieux, dit Cassie à ma place.

-J’allais dire exactement la même chose, dis-je en réfléchissant à ce que nous devons faire pour ne pas se faire piégé.

-Tu vois que nous sommes pareille toi et moi, dit Cassie en passant une main dans mes cheveux.

Je me décalai de mon siège pour me pousser contre la fenêtre, sa main retomba et elle me regarda étrangement, mais elle ne dit rien.

-Bon, on va voir ou pas? S’impatienta Chris.

Je me reconcentra sur la route et continua d’avancer. Je m’approche d’avantage de l’entrer, mais plus nous approchons et plus nous distinguons des cadavres par terre. Soudain, je prends peur. Jamais je ne m’étais senti aussi abattu, comment ai-je pu laisser Mara venir ici? Je n’ai pas le choix, il faut que je la retrouve!

Je stationne la voiture à coter de celle que Carmen, Ben et Mara son parti avec. Je sors et va à la porte de l’édifice, les porte sont déverrouillé? Merde, que s’est-il passer ici!? Des gardiens de sécurité sont morts couché par terre, d’une balle dans la tête. Quelques personnes en chemise blanche sont couchées par terre, morte de la même manière.

Peu de temps après nous être avancer vers ce qui nous faisait penser à la réception, nous nous sommes dit qu’il devait y avoir des informations sur les évènements qui se produisait ici et peut-être un registre des personnes qui sont venu. En nous approchons, nous entendons un coup de feu. Je poussai Cassie et Chris derrière le comptoir de la réception et nous nous y sommes cachés. Peu de temps après, nous entendons des pats venir vers nous. Je lève la tête pour voir qui est là, je suis surpris de voir que c’est un agent de sécurité, mais il a l’air haut gradé celui-là. Parce que son uniforme est différent des autres, mais étrangement, il n’est pas si vieux. Je lui donnerais environs la vingtaine. Mais là je me mets à penser comment allais-je faire pour qu’il sache que nous sommes là et qu’il ne nous tire pas dessus. Soudain, ça me fait penser à quand nous étions dans le garage et que Mara avait prévenu Carmen que nous étions là, voilà la bonne solution.

-Ne tirez pas, nous sommes ici.

J’entends les pats se diriger vers nous, mais nous restons cachés. Cassie me frappe sur le bras, mais je n’en fais aucun cas et c’est à ce moment que l’agent arrive derrière le comptoir en nous pointant son arme sur nous.

-Qui êtes-vous? Nous demanda-t-il en fronçant les sourcils.

-Nous sommes venu chercher nos amis, ils sont partis avec une femme qui nous disait travailler ici.

-Qui est cette femme qui vous a dit ça?

-Carmen… je ne connais pas son nom de famille.

Il baisse son arme, apparemment il la connait.

-Vous la connaissez? Demande Cassie.

-Ouais, c’est ma sœur.

Nous nous relevons tous les trois, je sans l’espoir renaitre en moi.

-Où sont les personnes qui l’accompagnaient? Lui demandais-je en faisant un pat plein de détermination.

-Carmen à disparue, le garçon a été amené dans un autre niveau et la fille…

Il baisse la tête, j’ai comme l’impression que le monde s’écroulait autour de moi et mon cœur faisait comme une grosse boule dans ma poitrine. Je baisse la tête à mon tour, en attendant la nouvelle de sa mort.

-Elle a été amené dans l’un des labos pour l’expérience, mais ensuite il s’est passé quelque chose dans le niveau cinq et tout le monde est mort. Elle doit s’être réveillé, mais personne n’est là pour son réveille.

-Quoi, où elle est!? Demandais-je en lui agrippant le col de sa chemise.

J’aurais eu envie de le tuer ce mec, mais je me contrôle parce qu’il est le seul à savoir où elle est. Je le fais pour elle et pas parce que je n’en ai pas envie.

-Dans le niveau cinq…

-Le niveau où s’est produit l’accident? 

Il acquiesce.

-Bien… alors amène nous là-bas.

Il lève la tête, l’air effrayé. Je le relâche et sort de derrière le comptoir.

-C’est dangereux d’y aller, si elle est toujours en vie, elle est peut-être devenu comme l’un de c’est monstre.

-Je n’abandonnerais pas, même si je dois la trouver morte, je la retrouverais!

Il ne dit plus rien et pris la route vers une porte de métal, ensuite nous prenons des corridors. Je me fou où il nous amène, pour vu que nous la trouvons.

Quelques minutes ont passé et j’ai l’impression que ce mec nous fait tourner en rond. Mais au moment où j’allais le rattraper pour lui demander où il nous amenait, nous entendons un gros bruit venant de plus loin dans la pièce où nous nous trouvions. Je me tourne vers l’endroit où venait le bruit, mais c’est trop loin pour que je puisse apercevoir quoi que ce soit.

L’agent pointe son fusil pour regarder dans le viseur, quand son regard s’éloigne enfin du viseur, son regard est vide et effrayé.

-C’est elle…

Je me tourne vers l’endroit où il l’a aperçu et m’y précipite, plus rien ne compte à mes yeux que de la retrouver. Je ne réfléchis plus comme quelqu’un de rationnelle, je ne pense plus qu’à elle et à la rejoindre le plus vite possible.

Quand j’arrive près d’elle, mon regard se fige. Pas parce qu’elle n’a presque rien sur le dos, mais parce qu’elle a changé. Ses yeux, ses cheveux, son corps. Elle est parfaite, aucune imperfection. Je m’approche d’elle, qui ne cesse de me fixer et quand j’arrive pour la toucher, elle se recule d’une rapidité fulgurante.

-Mara…

Elle ne dit rien, mais continue de me regarder comme si elle ne me connaissait pas.

-Mara, c’est moi.

-Je sais très bien qui tu es!

Je ne peux m’empêcher de rire, c’est bien elle en effet et elle me reconnait. En fait, elle n’est pas tout à fait perdue.

-Qu’est-ce que tu fais là? Me demande-t-elle furieuse,

-Je suis venu pour toi, je suis venu te chercher…

-Me chercher!? Cria-t-elle furieuse, eh bien bravo! C’est le moment où je dois te sauter dans les bras et te dire à quel point je t’en suis reconnaissante?

-Je…

-Eh non, je ne te remercierais pas!

-Arrête, s’il-te-plaît…

Je la regarde droit dans les yeux, pour tenter de déceler en elle, ne serait-ce qu’une parcelle d’espoir qui la fera me pardonner