Chapitre 2

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Dernière soirée avant la catastrophe...

Sans savoir pourquoi, mes parents ont décidé d'inviter les Sanders ce soir. Surement pour les remercier de m'avoir invité la dernière fois, mais je ne leur est pas dit que Blake me fait peur et qu'il m'avait presque jeté hors de sa maison. Même si je lui avais dit que je ne voulais pas retourner chez moi si vite et me retrouver seule. Mes parents ne m'aurait pas écouté et les auraient invité peu importe ce que je leurs auraient dit.

Il est 18h et on sonne à la porte, ils sont là. Ma mère me cri de descendre pour leurs dire bonjour, mais c'est avec regret que je les rejoins. Mme. Sanders me sourit à mon approche au bras de son mari aussi et je ne remarque pas tout de suite Blake, resté derrière eux.

-Bonsoir Mara, comment vas-tu ma chérie? Me demande Mme. Sanders.

-Très bien, merci madame.

Je tente de sourire et de me comporter comme une petite fille modèle, mais le fait que Blake se trouve là, me met mal à l'aise.

-Nous allons passer au salon mes chères amis, ensuite nous pourrons passer à table, dit mon père en ramenant nos inviter au salon.

Ils se dirigent vers le salon, mais moi, vers les escaliers pour me rendre à ma chambre en attendant le souper.

Quelques minutes plus tard, j'entends du bruit dans le hall qui se rend à ma chambre. Je me lève de mon lit, laisse mon livre de science à la page que je lisais et ouvris la porte pour voir ce qui se passait. Blake était en train de passer la tête dans la chambre de mes parents.

-Qu'est-ce que tu fabrique là? M'écriais-je.

Il se redresse et referme la porte de la chambre pour me lancer un regard surpris.

-Je te cherchais, mes parents et les tiens mon forcé à te rejoindre.

J'ouvre la porte pour m'avancer vers lui, son regard honteux admirait le sol et sa me donnait un peu de courage, pour une fois.

-La dernière fois tu m'as complètement jeté hors de chez toi, pourquoi ne ferais-je pas la même chose avec toi?

-Je...

-On s'en fou, viens on descend.

Je le pris par le bras et nous sommes descendus. Lorsque nous sommes arrivés au salon, ma mère remarque tout de suite que je tiens Blake par le bras et elle me fait un drôle de sourire. Mais qu'est-ce qu'elle a encore en tête?

-Alors les jeunes, vous allez voir une pièce de théâtre demain pour votre cour de français? Demande M. Sanders.

-Oui.

Tout le monde nous regard, les traits amusé à nous voir, Blake et moi, nous exprimé en même temps. Nous nous regardons lui et moi, je baisse ma tête pour m'apercevoir que je tiens toujours Blake par le bras. Je le relâchai aussitôt.

Le souper est enfin servi, nous sommes tous assis à la table et la mère de Blake a absolument tenu à ce que nous soyons assis l'un à coter de l'autre. Comme si je voulais être près de lui, je comprends que nos bras entre lacer pouvaient porter à confusion, mais ce n'est pas ce que je voulais. Le cuisinier avait préparé un délicieux rôti, avec des légumes, une véritable merveille culinaire. Qui est suivi du dessert, une mousse au chocolat. Notre cuisinier est décidément le meilleur au monde!

Maintenant que tout le monde a terminé, ils décidaient de jouer à un jeu de société, quel joie! Blake et moi nous regardons l'air de dire : « Sortez-moi d'ici », mais aucun de nous n'osait refuser de jouer avec eux, de peur qu'il nous croit ami. Ma mère évidement, n'est pas idiote et elle me connait mieux que qui conque. C'est donc évident pour elle que je ne veux pas du tout jouer à ce jeu stupide et elle sait aussi comment me rendre mal à l'aise.

-Mara, voudrais-tu mieux amener Blake avec toi et faire autre chose. Je sais que tu n'aimes pas trop ce jeu et tu n'as pas l'air d'être enthousiasmé toi non plus, Blake.

-Non, vous avez raison. Je n'aime pas beaucoup les jeux de société, dit Blake aussi poli que ma mère lui avait parlé.

Dans le fond, Blake peut aussi être poli et gentil quand il veut. Je dis bien quand il veut.

-Alors pourquoi n'amène tu pas Blake faire un tour dehors Mara? Demande mon père, qui tente désespérément de se débarrasser de nous pour pouvoir commencer le jeu.

Je me lève et fait signe à Blake de me suivre, ce qu'il fit sans hésiter.

Notre cour arrière est magnifique, c'est pourquoi je m'y retrouve la plupart de mon temps. Nous avons une grande piscine, plus loin il y a un quai, car il y a un petit lac derrière la maison. Il n'est pas très grand, mais le paysage est autant splendide. Une clôture recouvre la cour arrière au complet, parce que nous avons une piscine, nous devons sécuriser pour empêcher les accidents. Je m'avance vers le quai pour m'y assoir, Blake toujours derrière moi.

-Tes parents sont vraiment sympas.

-Je sais.

Il ne dit plus rien, c'est comme s'il était mal à l'aise de se retrouver seul avec moi. Je me retourne vers lui pour voir ce qu'il fait, mais je le regrette aussitôt pour me rendre compte qu'il me regarde.

-Ce que tu m'as dit aujourd'hui, à propos que tu aurais préféré t'assoir ailleurs qu'à coter de moi...

-Oui?

Je me redresse, sur la défensive, je le regarde redoutant ce qu'il allait dire.

-Est-ce que s'était vrai?

Veux-t-il vraiment que je réponde à ça? Si je lui dis la vérité, qu'il me fait horriblement peur, va-t-il me tuer? Et si je lui mens et qu'il se rend compte que je ne lui dit pas la vérité, me fera-t-il du mal? Pour être honnête, je ne crois pas qu'il va me faire du mal, de toute façon mes parents ne sont pas très loin et les siens non plus, comment pourrait-il se défendre de cette manière?

-Oui, je ne voulais pas m'assoir à coter de toi. D'ailleurs personne ne le veut.

Son regard s'assombri, me serais-je tromper sur le fait qu'il ne me tuerait jamais à proximité de nos parents? J'ai horriblement peur maintenant, je tremble de terreur et ensuite... je sentis de la pitié pour lui. Ce ne doit pas être facile tous les jours de ne pas avoir d'amis, mais c'est tout de même de sa faute! Le pauvre, je me sens mal pour lui.

-Si tu ne serais pas aussi méchant avec les autres, peut-être que les autres changerait d'avis à ton sujet.

Il ne dit toujours rien, mais je le vois réfléchir à ce que je viens de dire. Il releva ensuite la tête pour me regarder droit dans les yeux, un frisson me parcouru.

-Qu'est-ce qui te dit que je n'aime pas que les gens ont peur de moi?

Il se releva ensuite et parti. Il pria ses parents pour partir et je ne le revis plus de la soirée, j'avais voulu l'aider et il me crache au visage. La prochaine fois je saurais quoi faire, lui mettre mon poing en pleine figure!

La fin du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant